Voilà des semaines que l’affaire de complot contre la sûreté de l’État fait la Une des journaux et des médias audio-visuels. Huit personnalités connues des Tunisiens ont été placées en détention. Leurs avocats clament leur innocence et une absence de preuves de crimes terroristes.
Les avocats et membres du comité de défense des personnes détenues dans le cadre de cette affaire multiplient les apparitions et les déclarations médiatiques dénonçant l’acharnement injustifié du pouvoir en place envers des activistes et des acteurs de la scène politique tunisienne. Parmi les accusés figurent les huit noms suivants : Khayam Turki, Issam Chebbi, Lazhar Akremi, Ghazi Chaouachi, Chaima Issa, Ridha Belhadj, Abdelhamid Jlassi et Jaouhar Ben Mbarek. Il s’agit en majorité de figures de l’opposition depuis l’annonce des mesures exceptionnelles par le chef de l’État, Kaïs Saïed, à la date du 25 juillet 2021. Les trois derniers noms sont les leaders du Front de salut national composé de plusieurs entités politiques, dont le mouvement islamiste Ennahdha.
Le président de la République, Kaïs Saïed, ne s’était pas gêné d'affirmer que ces derniers étaient coupables avant même leur audition par le juge d’instruction près le pôle de lutte contre le terrorisme et chargé de l’affaire. Il avait considéré que toute personne cherchant à les innocenter était leur complice. Mais complice de quoi exactement ? Rien n’est clair à ce sujet. Les premières rumeurs ont indiqué que les accusés cherchaient à provoquer des pénuries et à encourager la spéculation. Par la suite, on nous a affirmé que ces derniers se préparaient à renverser Kaïs Saïed et à organiser un putsch. Ce dernier s’est encore une fois surpassé en affirmant, en février dernier, que les accusés voulaient carrément l’assassiner.
De leur côté, les avocats assurent qu’aucun élément de l’enquête ne prouvait cette accusation. Pire, la question de la tentative d’assassinat ne figure même pas dans l’affaire. Le membre du comité de défense des personnes citées précédemment, Ayachi Hammami, a tenu à expliquer cela à l’opinion publique.
Au cours d'une conférence de presse tenue mercredi 15 mars 2023, il a rappelé que l’affaire avait été entamée le 11 février 2023 par une série de raids policiers et d’arrestations. Le juge d’instruction chargé de l’affaire a auditionné une seule fois les accusés. « Nous sommes le 15 mars… Les raids ont été accompagnés de l’intimidation des familles des accusés, de la présence exagérée des agents de police dans toutes les chambres de chaque domicile, des saisies d’appareils électroniques et des documents rédigés à la main… L’affaire repose sur deux procès-verbaux : un témoin et un indicateur anonymes… Les P.V ne contiennent aucune preuve de près ou de loin de la véracité des accusations terroristes… Le deuxième élément de cette affaire représente des échanges sur WahtsApp entre les accusés et des diplomates portant sur une rencontre avec ces derniers », a-t-il déclaré. Ayachi Hammami a mis l’accent sur l’atmosphère générale du pays et sur l’ingérence du président de la République dans cette affaire. Il a indiqué que ce dernier suivait de très près le dossier.
Ayachi Hammami a assuré que la nature du dossier était claire en raison de la qualité des accusés. Il a expliqué que l'intégralité de ses clients était des politiciens défendant la démocratie. Il a, également, assuré qu'il n'y avait aucune preuve de crime terroriste. Il a critiqué l'ingérence du président dans l'affaire et a indiqué que Kaïs Saïed avait rencontré, à la date du 10 février 2023, la ministre de la Justice, Leila Jaffel. Le chef de l'État lui avait dit : « Il est déraisonnable de voir l'absence de condamnation à l'encontre de personnes dont les dossiers condamnent avant les tribunaux ». Le lendemain, 11 février a marqué le début des arrestations. Le président a, également, lors d'une visite au ministère de l'Intérieur effectuée le 14 février 2023, affirmé que les personnes arrêtées dans le cadre de cette affaire étaient des terroristes.
S’exprimant par la suite, l’avocate Dalila Ben Mbarek Msaddek a assuré qu’il n’y avait ni enregistrement, ni photos, ni rapport sécuritaire prouvant le complot. L’affaire a été initiée en l’absence de preuves, a-t-elle expliqué, ajoutant que les affaires terroristes reposaient sur des faits et des actes incriminés et interdits par la loi. « Dans cette affaire, il y a eu des raids et des arrestations… J’avais indiqué, lors de l’arrestation de Noureddine Boutar, qu’on ne nous avait pas présenté les accusations le visant… Je pense que les accusations en question n’étaient pas préparées. Ils comptaient les élaborer en fonction des informations et des éléments collectés suite aux raids… Ils n’ont rien trouvé ! Ils ont eu recours à un témoignage dans le cadre de la loi de lutte contre le terrorisme afin de dissimuler l’identité du témoin et de l’indicateur… Nous n’allons pas les révéler, car leurs témoignages ne sont pas cohérents… Nous avons présenté des preuves contredisant ces témoignages », a-t-elle assuré.
Dalila Ben Mbarek Msaddek a indiqué que le témoignage enregistré sous le nom "XX" a été collecté le 16 février 2023, soit cinq jours après le début des arrestations. Il s’agit, selon elle, d’une manœuvre visant à contourner l’absence de preuves malgré la saisie de documents, de téléphones portables et d’ordinateurs. Elle a précisé que les témoignages en question étaient de simples récits non accompagnés de preuves. Elle a insisté sur l’absence d’enregistrements ou de photos et sur le fait que les témoignages représentent des accusations. Elle a précisé que la chroniqueuse Maya Ksouri avait affirmé dans un témoignage accordé dans le cadre de cette affaire que Khayam Turki était très proche de l’ancien ambassadeur français en Tunisie, Olivier Poivre d'Arvor. L’avocate a indiqué que la relation d’amitié liant Mme Ksouri à M. Poivre d’Arvor était encore plus forte que celle entre l’ambassadeur et M. Turki.
« Le témoin ‘XXX’’ affirme que des réunions dans le cadre du complot contre la sûreté de l’État ont eu lieu dans l’ambassade de Tunisie en Belgique. L’ambassadeur en ce temps-là est l’actuel ministre des Affaires étrangères… Pourquoi n’a-t-il pas été auditionné et convoqué ? Pourquoi n’y a-t-il pas eu d’audition et de convocation de Marouane El Abassi… Les témoignages l’accusent de trahison et d’espionnage… Si l’on considère les témoignages comme étant une vérité absolue ayant conduit à ces arrestations, nous devons placer tout le monde en détention. S’il s’agit d’un mensonge, ceci m’amène à m’interroger sur les raisons de l’arrestation de nos clients… Cette contradiction nous mène à conclure qu’il y a eu un tri : arrêter ceux que je veux faire taire… Maya Ksouri a affirmé être capable d'appeler l’ambassadeur pour boire un café et de le malmener… Pourquoi n’a-t-elle donc pas fait face à des accusations… Selon elle, Khayam Turki est un espion en raison du soutien des Français à sa candidature à la tête du gouvernement. Il s’est avéré qu’elle avait une relation plus forte avec les Français. Pourquoi n’a-t-elle pas été convoquée par le juge d’instruction ? », a-t-elle critiqué.
Les témoignages en question accusent Bochra Belhaj Hamida d’être le point de liaison entre les autorités françaises et le mouvement Ennahdha. Dalila Ben Mbarek Msaddek a estimé que ce récit était de l’ordre du fantastique et que seule une personne folle pouvait y croire. De même pour les accusations d’espionnage visant le Forum Tunisien des Droits Économiques et Sociaux. Elle a mis l’accent sur les interrogations autour des noms évoqués par les témoignages, mais laissés de côté par l’enquête.
L’avocate et membre du comité de défense, Islem Hamza était, également, présente à la conférence. Elle a assuré que le dossier était complètement vide. « Le ministère public a choisi de ne pas répondre afin de faire croire que nous cherchons à innocenter nos clients à tout prix… Lorsque nous étions présents lors des auditions des accusés, nous nous attendions à découvrir les chefs d’accusation… Ils sont accusés de former une entente terroriste liée à des crimes terroristes et de l’intention, accompagnée d’actes préparatoires, de commettre un meurtre… Un acte préparatoire signifie des documents, des plans, des échanges, des transferts d'argent et des armes… Ils sont, aussi, accusés "d’utiliser le territoire de la République ou le territoire d'un État étranger pour recruter ou entraîner une personne ou un groupe de personnes en vue de commettre l'une des infractions terroristes sur le territoire tunisien" et "de porter atteinte à la sécurité alimentaire et à l'environnement, de façon à compromettre l'équilibre des systèmes alimentaire et environnemental ou des ressources naturelles ou de mettre en péril la vie des habitants ou leur santé" », a-t-elle ajouté.
Islem Hamza a assuré que les questions posées par le juge d'instruction ont seulement porté sur les liens entre les accusés. Il s’est contenté de poser des questions simples portant sur la relation et les rencontres entre les accusés. « Ils ont trouvé une liste de titres de livres portant sur Daech au domicile de Issam Chebbi… On a conclu que Issam Chebbi consultait ces livres puisqu’il cherchait à devenir un terroriste… Abdelhamid Jlassi a été interrogé sur des déclarations médiatiques… Les accusés ont été interrogés au sujet de rencontres avec des diplomates… Les politiciens ont le droit de se réunir entre eux… Les accusés sont un groupe de politiciens opposés au coup d’État du 25 juillet 2021… L’État a monté une affaire contre eux, mais il s'agit d'un plan amateur… Après avoir arrêté les individus, on a passé cinq jours à chercher des preuves, en vain. Le 16, on a ramené « XX ». Le 18, on a ramené « XXX »… On a essayé de monter un dossier… La date de collecte des témoignages est révélatrice », a-t-elle poursuivi.
Islem Hamza a assuré que les diplomates en mission en Tunisie étaient habilités à rencontrer des hommes d'affaires et des politiciens. Elle a indiqué que chaque corps diplomatique disposait d’un budget dédié aux rencontres et au réseautage. Elle a estimé que l’espionnage et la trahison pouvaient concerner les rencontres entre des Tunisiens et les diplomates de pays ennemis. Elle a indiqué que Khayam Turki était le point central de cet élément. Il est le président d’une association baptisée « Joussour » créée en 2018 et ayant pour but d’organiser des rencontres entre des Tunisiens et des représentants de pays étrangers afin de réfléchir ensemble à des solutions à certaines problématiques rencontrées en Tunisie. L’avocate a indiqué que Khayam Turki était fils de diplomate et qu’il avait vécu dans plusieurs pays d’où son vaste réseau de connaissances. Islem Hamza a indiqué que Noureddine Boutar a été lié à l'affaire pour la simple raison qu'il avait dans sa liste de contacts téléphoniques les numéros de Khayam Turki et de Issam Chebbi.
« Le juge d’instruction lui a affirmé avoir rencontré deux officiers militaires américains… Il s’est avéré qu’il s’agissait d’une erreur de traduction. Le terme "officer" en anglais signifie "cadre"… Le traducteur a écrit officier au lieu de cadre… Les deux supposés officiers militaires sont deux cadres de l’ambassade américaine de nationalité tunisienne… Issam Chebbi n’a pas rencontré les représentants de l’ambassade, car son parti avait décidé de boycotter la diplomatie américaine depuis le transfert de l’ambassade des USA à Jérusalem… Chaima et Jaouhar ont rencontré des représentants de l’USAID… Les représentants de cette organisation ont essayé de les calmer et les ont appelés à ne pas s’opposer à Kaïs Saïed… Il s’agissait d’une médiation en faveur du coup d’État… Ce dossier est vide. Si notre pays considère l’Italie, les États-Unis d’Amérique, la France et l’Espagne comme des ennemis qu’on nous le dise ! Si notre pays insiste sur l’existence d’un complot avec des pays amis, qu’on les convoque, qu’on suspende leurs représentations diplomatiques, qu’on dénonce cela officiellement, qu’on adopte une position simple reflétant le rejet de l’ingérence dans la souveraineté nationale », a-t-elle déclaré.
Reprenant la parole à la fin de la conférence de presse, Ayachi Hammami a assuré que l'affarie en question était purement politique. Il s'agit, selon lui, d'une manoeuvre cherchant à dissimuler l'échec du pouvoir en place. Il a souligné l'ingérence du pouvoir exécutif dans le pouvoir judiciaire et les nombreuses accusations lancées par le chef de l'État à l'encontre de ses clients. Il a, aussi, évoqué le tranfert des accusés de leurs cellules initiales. Il a indiqué que les accusés ont été placés dans des chambres infestées de parasites, de tiques et d'insectes en tout genre. Ceci avait été révélé la première fois par le membre du comité de défense, Abdelaziz Essid, lors d'un passage médiatique du 14 mars 2023. Il avait expliqué que Khayam Turki et Issam Chebbi avait été changés de cellule et placés dans une chambre sans toilettes. Ils n'ont qu'un trou dans le sol pour faire leurs besoins et n'ont pas de douche non plus.
L'intégralité des éléments présentés par les avocats nous poussent à nous interroger sur les raisons derrière l'apparition soudaine de cette affaire. Rappelons que la période correspondant aux arrestations devait témoigner de l'annonce d'une nouvelle initiative politique. Néanmoins, depuis ces arrestations, peu sont ceux qui continuent à s'opposer à Kaïs Saïed.
Sofiene Ghoubantini
Présemption d'innocence ? Euh non, on en parle pas.
Le fait de mettre en prison pendant un mois ses opposants politiques sur la base d'un témoignage anonyme et un dossier vide: C'est pas grave, Ghannouchi a fait pire.
Ce que KS est en train de faire ça a un nom: le fait du prince. Un régime: autocratie où le bon vouloir du président s'applique.
Mais à force de se ridiculiser comme ça, le retour de bâton sera douloureux. Ennahdha adore la posture de victime et tôt ou tard, ils reviendront. Ce que KS et ses acolytes oublient c'est que le Tunisien de base est amnésique. Et que d'ici un an ou deux il oubliera Ennahdha. Mais quand il verra que le règne de KS n'apporte que misère, inflation et pauvreté, le Tunisie saura comprendre rapidement que les discours creux, les ministres incompétents et le parlement inutile sont la cause de la crise sociale.
" il n'y a pas de fumée sans feu", alors que le pyromane est votre idole !
Ou ceux qui essaie d'expliquer que ce qui se passe est extrêmement dangereux pour le pays ?
quelles décisions pour sortir le mays de la crise économique actuelle ont été prises ?
Il va falloir se réveiller un jour; Si votre seul argument est de dire comme ghannouchi s'est tout permis, alors on doit aussi tout se permettre, vous êtes les mêmes que ceux qui ont contribué à la ruine du pays.
Même Ben Ali n'a jamais été aussi loin que ce que se permet aujouurd'hui le locataire de Carthage. Car il est juste un occupant temporaire, élu, certes, mais le pays n'est pas sa propriété; Il doit être ua service du peuple.
Et ce n'est pas le cas actuellement.
Ce qui nous intéresse aujourd'hui face à la sècheresse, c'est de savoir comment peut-on se préparer pour amortir le choc et quels sont les défis ?
La sécheresse de cette année et le déficit en eau des barrages appelle le gouvernement à prendre certaines mesures importantes :
1- Décréter l'état d'urgence le plus vite possible;
2- Recycler les eaux usées dans les stations d'épuration à destination de l'agriculture avec contrôle systématique et suivi sérieux afin de sauvegarder la qualité des eaux traitées et de faire baisser la pression;
3- Procéder au dessalement d'eau de mer compte tenu des besoins exprimés ;
4- Généraliser la création de Majels en accordant des subventions aux usagers et non des crédits pour la construction comme c'était le cas avant 87;
5- Encourager l'utilisation des systèmes de goutte à goutte dans l'agriculture et même dans les maisons de plus de 500 m²;
6- Interdire le lavage des voitures à outrance dans les stations de lavage;
7- Détecter les fuites d'eau publique et réparer la tuyauterie SONEDE;
8- Interdire le gaspillage d'eau par les usagers classiques en lavant les trottoirs de café, des usines et des maisons, le contrôle municipale et de l'environnement doit travailler et surveiller par des contrôleurs;
9- Lancer à travers les média, TV et radios des campagnes de sensibilisation des citoyens pour une consommation réfléchie évitant le gaspillage, ces campagnes doivent être étalées dans le temps et doivent surtout durer plus d'un semestre, si non inutile d'en faire;
10- Interdire les piscines et l'arrosage sauvage des plantes;
11- Abandonner les cultures consommatrice de beaucoup d'eau n'ayant pas en contre partie bénéfice pour le pays, exemple la culture des fraises (Coût ' Avantage) laissant la place aux cultures nécessaires à l'alimentation habituelle du tunisien.
12- Eviter le système de rationalisation d'eau et de coupure car ce système crée le recours au stockage élevé d'eau par contrainte de fermeture des robinets et par la suite de son gaspillage au moment de l'ouverture, dérèglement de la gestion ménagère de l'eau domicile.
Ces propositions doivent être appliquées avec rigueur et suivi pointu par les responsables en procédant à des évaluations mensuelles afin de détecter les problèmes et proposer les solutions adéquates.
Cette bande derrière les barreaux se sont inspirés des pratiques que le Gourou leur a transmis !
On vous suggère, rapporter les faits, tous les faits et rompre avec ces procès d'intention si l'on veut être crédible.
Les mis en geôle sont démocrates ?
Il y a mieux pour convaincre,les faits, les réels avec objectivité, et honnêteté, et ce que vous recommande votre devoir d'informer.
Par contre, je suis fils de paysan et je sais qu'à l'avenir il faudrait composer avec des sécheresses cycliques et intenses. --> La question qui s'impose est celle, comment (ou avec quoi) arroser nos champs /plantations et permettre aux Tunisiens de boire à leur soif durant les périodes de longues sécheresses?
Mes propositions:
- créer des bases de données, consultables sur le niveau de nos nappes d'eau souterraine: données géographique ( coordonnées), quantitatives et qualitatives de nos eaux souterraines.
- étudier / définir les paramètres des forages rentables qui pourraient être faits en cas de sécheresse de longue durée (coordonnées, profondeur, documents techniques'?').
- faire des cartes de nos eaux souterraines --> Nous avons d'énormes nappes d'eau souterraine en-dessous de nos villes. Il nous serait beaucoup plus facile et beaucoup moins cher de rendre nos eaux souterraines potables par des procédés chimiques que de dessaler l'eau de mer.
- encourager l'agriculture urbaine en hors sol afin de minimiser nos besoins d'eau d'arrosage agricole et garantir une nutrition saine et à bon prix pour tous les Tunisiens.
La solution la plus évidente sont les jardins urbains même sur les toits de nos maisons et de nos institutions et sur nos balcons --> il faut garantir l'autosuffisance en nourriture de la totalité de la population tunisienne et savoir comment distribuer la récolte dans tous les coins de la république.
Au niveau international, on parle partout d'agriculture urbaine afin de désigner toutes sortes d'activités agricoles au coeur des petites et grandes villes. On y cultive des tomates, des pommes de terre, etc. --> Les aliments sont ainsi cultivés là où ils sont consommés, ce qui permettrait d'économiser les capacités de transport et donc les émissions de gaz à effet de serre et d'augmenter notre productivité agricole afin de satisfaire les besoins alimentaires de tous les Tunisiens . En outre, les potagers urbains ont des effets positifs sur le bien-être des citadins --> L'agriculture urbaine rapproche les citadins tunisiens de la nature
L'autosuffisance alimentaire ne pourrait être garantie en Tunisie qu'en rendant certaines cultures agricoles plus disponibles que d'autres et en encourageant les aptitudes et les compétences en matière de culture agricole hors sols dans un contexte d'agriculture urbaine. De même, il faut comprendre que la tomate n'est pas une plante nord-africaine. Elle a besoin d'énorme quantités d'eau pour un rendement trop faible (les Hollandais produisent 400 tonnes de tomates par hectare alors que la Tunisie ne dépasse pas les 20 tonnes par hectare tout en gaspillant 5000 fois plus d'eau d'arrosage) --> il est temps de produire nos tomates seulement en hors sol.
Nous n'avons pas besoin de satellites et de drone de Telnet --> non, nous avons besoin plutôt d'une révolution agraire et pour cela il faudrait produire des engrais agricoles liquides et les distribuer à très bon prix afin de démarrer enfin une agriculture urbaine dans tous les coins de la République.
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Ce sont les sans terre qui pourraient pratiquer une agriculture en hors sol et garantir ainsi l'autosuffisance alimentaire et l'exportation du surplus...
Une habitation/maison moderne devrait avoir aussi un abri vitré où l'on cultive ses fruits et ses légumes. Chaque Appartement devrait avoir une terrasse vitré pour une autosuffisance légumière. Ce que je propose est une nouvelle vision architecturale urbanistique et une nouvelle forme de culture agricole. Oui, il est temps d'intégrer à sa maison ou à son appartement un abri vitré où l'on cultive ses légumes et ses fruits même au prix de renoncer à la salle de séjour ou à la salle à manger. Une terrasse abritée de 20 m2 d'agriculture urbaine pourrait produire autant de tomates, de piments, de salades, etc. afin de nourrir une ou même plusieurs familles.
Nous, les paysans, on pourrait défendre notre Tunisie et nos frontières à coups de râteaux, par contre nous sommes impuissants contre la sécheresse.
Bonne soirée
Bien cordialement,
Mr Jamel Tazarki
(Manai)
J'attends des preuves, un procès et des condamnations en rapport avec des faits. Pas d'un jugement qui n'est là que pour satisfaire les bas instincts et les envies des rageux. Pas d'une justice au ordre d'un homme qui ne fait que diffamer.
Même longueur d'onde, tout va bien pour le moment, là où je ne peux être d'accord avec toi, c'est que tu es vulgaire, parfois stupide, tu te sers d'un langage décadent, et l'invective de surcroît !
Des analyses peut objectives, tu t'en prends à Kais Saïed, le héros qui a eut l'audace, de nous ôter cette chape de plomb, exercée par les (bouseux ) au lieu de le féliciter.
Enfin tu courbes l'échine de peur d'être censuré, des éloges hypocrites, pour sauvegarder tes commentaires.
Cordialement monsieur Djodjo.
L'on me dira que les gens ont voté pour cette mouvance, et donc confirmé ou appuyé cette opération. Ceci est réducteur, et au moins partiel.
En effet, aussitôt installés, les "frères" et leurs associés, de même que leurs soutiens et parrains, ont fermé les yeux ou participé à la mainmise sur le pays.
Que l'on se souvienne de leurs frasques, de leurs menaces, de l'infeidation des institutions et leur "nettoyage" faisant place aux agents et fidèles partout placés, et puis les choses ont suivi leur cours jusqu'aux assassinats politiques.
On se scandalisé de ce que Kais Saied mette en cause certains personnages avant qu'ils doivent jugés.
A-t-on oublié Ghannouchi déclarant le chef de Kalb Tounis innocent, et son élargissement aussi vite pour le retrouver associé à Ennahdha....?
Mais, face aux petits récits situés, il n'y a rien à faire.
Tout cela est ridicule et sans portée tant il redire le parti-pris.
Au moins, rapporter les faits, tous les faits et rompre avec ces procès d'intention si l'on veut être crédible.
Les mis en geôle sont démocrates ?
Il y a mieux pour convaincre.
On a honte de rien, en plus, on étale sa mauvaise foi avec un aplomb sidérant. Il est vrai que pour la servitude et la vassalité on n'a nul besoin de cohérence d'intelligence et de capacité d'analyse. C'est l'ère des courbettes et de la médiocrité.
Ce type de réaction confirme le règlement de compte politique et idéologique, loin de tout esprit de justice.
Ils sont plus dangereux que les islamistes.
Justice ne veux pas dire vendetta. Aller le poète, éclaire nous si possible avec un texte lisible, hein, parce que là ça pique les yeux.
Tu es le type même du parasite qui vient nous casser les burnes en répétant ad bauseam les mêmes sornettes.
Tu n'apporte aucun argument.
Tu avilis le débat.
Parce que tu es vil.
Non pont médiocre, ton attribut préféré faute de vocabulaire, mais infect par ton manque de civilité.
Donc, je te le redis, merde.
Merde aux cons, ils se reconnaîtront.
Kais Saied a du boulot s'il veut aller au terme de son projet.
Pour nettoyer ce pays des crasseux, des types de ton acabit.
Va mettre tes couches.
J'écris des phrases courtes pour que tu suives.
Alors, pige que je n'ai rien de commun avec toi.
Rejoins to troupeau.
On se souvient de la spéculation de 2011 à 2014 sur les produits alimentaires, pour pousser les tunisiens à haïr le gouvernement et la démocratie. Les acteurs économiques liés aux nostalgiques de l'ère ben ali ont travaillé pour faire regretter aux tunisiens leur révolution.
Les ennemis de la nation tunisienne sont des caméléons sans foi, sans loi, sans pays malgré leur passeport tunisien.
Les tunisiens veulent un '?tat fort qui leur garantisse à manger, protège les libertés fondamentales et serve l'intérêt général. Et avec ces serpents, c'est compliqué de mettre en '?uvre un tel programme. En tous cas ces comploteurs font partie du passé, et devront rendre des comptes même s'ils ont bien dissimulé leurs méfaits.
On oublie pas ces individus malveillants, suffisants et dangereux pour le pays.
Restons courtois et demeurons terre à terre.
Je parlais du détournement de la liberté d'expression à fins électorales en usant au maximum des médias privés qui étaient soumis aux nostalgiques du RCD.
Ce qui est certain c'est que Marzouki étaient un fervent défenseur des libertés fondamentales. A croire que les tunisiens ne le méritaient pas et lui préfèrent un "blanc" qui a une stature d'autocrate.
Car si Marzouki avait un physique différent, les attaques n'auraient pas été aussi virulentes. Elle traduisaient un mépris de classe, lui qui était originaire du sud, un mépris de race car il était basané.
Quand on doute de tout ce qu'on fait
Quand on ne sait pas quoi faire
Quand on ne sait rien faire
On s'invente des ennemis
On s'invente des saboteurs
Si en plus on s'agrippe au siège
Car ce siège est l'unique rempart
Que l'on ne doit jamais quitter
On ne voit plus que des complots
Y compris le sirocco qui souffle trop fort
Y compris la sécheresse qui s'éternise
Quand on n'est qu'un trouillard
Qui n'est sûr que de son impuissance
On voit partout des menaces
On ne voit que des menaces
On ne voit que des rebelles
Avec un trône qui chancelle
Et pour s'exorciser
Pour étouffer ses hantises
On a besoin de faire couler du sang
De se purifier avec le sang
Des condamnés à mort
Pour crime de lèse-majesté !!!
Un journaliste digne de ce nom ne doit pas être un Peroquet.
Le plus attristant, c'est le soutien de cette mascarade par ceux qui critiquaient les pratiques des anciens régimes.
" Ayachi Hammami a assuré que la nature du dossier était claire en raison de la qualité des accusés. Il a expliqué que l'intégralité de ses clients était des politiciens défendant la démocratie" eh oui la nature du dossier est tellement claire(......) que le juge a décidé de les mettre à l'ombre. Quant à DBMM, que voulez-vous qu'elle dise d'autre pour innocenter son frère chéri ?
Vos appelez ce mini torchon poisseux un commentaire ?
En cage la poule.