Le porte-parole officiel du Tribunal de première instance de Tunis 2 et substitut du procureur de la République près le tribunal, Fathi Smati a indiqué, samedi 12 juin 2021, dans une déclaration à l’agence Tap, que le juge aux affaires familiales a décidé de prendre une série de mesures nécessaires pour protéger l’intérêt suprême du jeune mineur lynché et dénudé par les agents sécuritaires à Sidi Hassine afin d’assurer sa réintégration sociale.
Le juge aux affaires familiales a décidé de donner la garde de l'enfant à ses parents, en les obligeant à le protéger de toute forme de pression, et d’interdire tout contact ou enquête pouvant affecter sa vie privée et ses données personnelles sans autorisation préalable du juge aux affaires familiales.
Le juge en charge du dossier a également décidé de charger le Centre de défense et d'insertion sociale de Tunis pour assurer le suivi psychologique et la prise en charge sociale de l'enfant, et de l’inscrire à l'une des filières de formation professionnelle de son choix.
Le juge aux affaires familiales a autorisé le délégué de la protection de l'enfance à prendre les mesures urgentes et nécessaires pour protéger l'enfant de tout ce qui menace sa sécurité physique et morale en cas de danger immédiat ou imminent. Il l’a, également, chargé de mettre en exécution toutes les décisions prises à cet effet.
Rappelons que le jeune mineur a été interpellé, déshabillé en pleine rue et roué de coups avant d’être conduit dans un fourgon de la police. La vidéo de cet acte inhumain a fait le tour des réseaux sociaux provoquant une vague d’indignation sur la toile.
Les faits se sont déroulés mercredi 9 juin 2021 à Sidi Hassine, un quartier populaire de la Capitale. Des policiers avaient été dépêchés sur les lieux où des jeunes étaient sortis manifester leur colère, après le décès d’un autre jeune homme dans un poste de police dans des circonstances méconnues, selon la ligue des droits de l'Homme.
S.H
Quelle sollicitude de la part de ces messieurs "les décideurs". . . qui semblent se réveiller pour découvrir qu'il y a, ici ou là, des "lézards" en quantité !
Mais le jeune homme en question, serait-il le seul dans son cas ? Certainement pas !
Alors quelles mesures généralisées pense-t-on prendre en faveur de ces centaines de jeunes, pour le moins livrés à eux-mêmes sinon pire ?
Va-t-on enfin prendre à bras-le-corps les multiples problèmes des quartiers, pour aider les jeunes en déshérence et aider les familles pauvres qui n'ont ni les moyens ni le temps de s'occuper décemment de leurs enfants, n'ayant plus d'autres issues que de les confier à la rue ou à "la grâce du bon dieu qui veille sur tout et qui voit tout et qui ne dit rien et ne fait surtout rien", tsoin-tsoin ?
Ou bien va-t-on se contenter d'expédier le problème de ce cas récent et plutôt "flagrant", pour ensuite fermer les yeux sur le reste, comme pour cacher la poussière sous le tapis, et pas vu-pas pris, ni vu ni connu j't'embrouille ?
MPP.
(*) Et non pas "un enfant" (comme répété 3 fois dans l'article) car à quinze ans, on n'est plus un enfant depuis longtemps, surtout quand il ne reste plus que deux ou trois ans pour passer le bac. . . ou être apte à faire son service militaire !
Nous allons continuer à " nous lamenter " , expression utilisé par le premier responsable de l'état, Mechichi ! Dans ce paysage obscur, noircit par la malveillance du pouvoir, le délaissement et l'insouciance, nous obligeant à chercher à redéfinir les droits de l'état et l'état de droit, tellement la confusion et l'anarchie reignent, que la valeur humaine est tributaire de la puissance sinon de la charité des bons c o e u r s.
Ces cités populaires, livrées à elles mêmes, traitées avec ce regard hautain, méprisant, n'ont bénéficié d'aucune attention ni aucun programme d'entretien ou développement, de tous les régimes et gouvernements successifs, une promesse mensongère comme toutes les autres, du gourou, pour réaliser à Sidi Hassine Sejoumi, un gigantesque projet touristique, nous n'avons eu droit qu'aux moustiques comme d'habitude.
Ces moustiques qui elles mêmes désobéissant aux lois des limites permises, pour aller perturber la quiétude, la tranquillité de nos chers concitoyens, dans les quartiers chics à La Marsa et Gammart, c'est défier l'ordre public, pire que celle de l'aéroport et Mr le mutisme de La Présidence à ce sujet, vous manquez à votre devoir Mr Le Président de ne pas être solidaire avec vos voisins.
Pour revenir à nos moutons, la situation de ces quartiers populaires devrait être sujet à un dossier de profonde réflexion, pour proposer des solutions radicales de prise en charge sociale et éducative avec l'aide des associations qui ont un rôle primordial, préserver notre jeunesse de la délinquance.
Ce pauvre gosse de 15 ans a quitté l'école, comme tant d'autres, il est impératif et urgent de les reincerer dans la vie éducative seul catalyseur pour les maintenir dans le droit chemin.
C'est un vrai chantier, nous y reviendrons.
Qu'il ne s'inquiète pas ,il n'est absolument pas reconnaissable sur la vidéo !
Qu'il soit pris en charge ,et que cette mauvaise expérience pour lui , fera avancer la police dans la bonne direction !
Puisque ce policier a le pouvoir de le faire sur les autres qu'il le fasse sur lui même.
Lui demander de se mettre à poil, au même endroit et à la même heure de la journée, et qu'il soit filmé ainsi devant tout le monde ....
Ca donnera à réfléchir aux autres
