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L'amendement de l'article 96 au cœur d'un conseil des ministres
12/07/2024 | 18:34
1 min
L'amendement de l'article 96 au cœur d'un conseil des ministres

 

Le chef du gouvernement, Ahmed Hachani, a présidé ce vendredi 12 juillet 2024, au palais du gouvernement à la Kasbah, une réunion du Conseil des ministres.

 

Le conseil a permis d'aborder le projet de loi relatif à l'amendement de certaines dispositions du Code pénal, notamment, l'article 96.  "Ce projet de loi s'inscrit dans le cadre des réformes législatives visant à améliorer le climat des affaires, à protéger les fonctionnaires publics et à équilibrer les objectifs de la politique pénale en matière de lutte contre la corruption administrative et financière, d'une part, et à ne pas entraver le travail administratif et garantir son efficacité, d'autre part", selon le communiqué de la Kasbah.


La ministre de la Justice, Leila Jaffel, a présenté le projet de loi, soulignant la nécessité de fournir un cadre juridique complet visant à garantir la reddition des comptes des personnes impliquées dans la corruption administrative et financière, tout en évitant de compromettre l'esprit d'initiative et d'innovation des fonctionnaires publics exerçant leurs pouvoirs conformément à la loi, et en préservant l'intérêt général. Elle a également indiqué que le projet de loi modifie les dispositions de l'article 96 du Code pénal et ajoute un nouvel article criminalisant le refus d'exécuter les fonctions selon des conditions spécifiques.


Le président de la République, Kaïs Saïed, avait déjà présidé une séance de travail consacrée à l'examen du projet de révision de l'article 96 du Code pénal.  Dans ce contexte, il a ordonné l'insertion d'une nouvelle disposition criminalisant le fait de s'abstenir délibérément d'exécuter un ordre lié à ses fonctions dans le but d’entraver le bon fonctionnement du service public, car beaucoup, selon lui, invoquent l'article 96 du Code pénal pour refuser d'accomplir leurs devoirs. 



S.H

12/07/2024 | 18:34
1 min
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Commentaires
Houcine
Service public.
a posté le 13-07-2024 à 11:12
Service public équivaut, en principe, à travailler pour le commun, au service de tous.
L'Etat, institution créée à cet effet entre autres, garantit le service du bien commun, l'intérêt général.
Si les serviteurs de l'Etat, autrement dit les fonctionnaires, servent plus d'autres intérêts, se servent plutôt que de servir, sabotent au nom de je ne sais quelles dispositions, visées, alors ils agissent contre l'intérêt général.
Le retrait étant un.procédé pervers, car il n'est pas acceptable de payer des agents, selon que soit keyr grade, leur rôle, leur fonction, à faire que rien ne se fasse.
Tous les discours justificatoires sont in dérivé commode pour tenter de donner un contenu au vide.
Ces postures ressemblent à de la forfaiture.
Kais Saied est utilisé, dans ces petites affaires, comme un répulsif tout juste disponible pour les coutumiers du ne rien faire, ou de faire ce qui leur convient, qui peut aller jusqu'à faire l'opposé de ce qu'on attend d'eux et pourquoi on les rémunère.
Des villes-préfectures sont sales, les rues jonchères de saletés, la poussière et les ordures empestent jusqu vous couper l'envie d'y circuler.
Nommer ces choses, c'est rendre service aux citoyens, au pays.
La démagogie, les Jean-foutre et les bras cassés trouveront toujours un ennemi, quitte a6 l'inventer, pour donner du corps à leurs fadaises.
La propreté, l'organisation, l'appel au sens des responsabilités sont l'ordinaire de l'esprit civil.

ourwa
@ Houcine: les amandes sont cuites?
a posté le à 19:02
Bien vu ! et j'ajoute que ces fonctionnaires, y compris administratifs, à tous les niveaux, gouverneurs, sous-gouverneurs, maires, -non, car ceux-ci ont été dégagés par KS, avec leurs conseils municipaux, tous élus...en 2018-les fonctionnaires des mairies et à leur tête les secrétaires des mairies, les ministres de l'"environnement", des travaux publics, les députés des 2 chambres etc, font tous partie de l'Etat, ces derniers accouchés en 2022-23-24 selon la constitution de 2022-23": tout ce beau monde, je le répète, c'est aussi l'Etat, les véritables exécuteurs des lois et des décisions issues, -jusqu'ici orales quand elles émanent de la présidence de la république- et du gouvernement, vagues et ambiguës. Les résultats de de ce bazar généralisé et immonde? les régressions économique, politique, sociales, éducatives, commerciales, de santé, écologiques, des structures routières et d'urbanismes urbaines et rurales, des transports publics, surtout routiers, laissés aux mains de transporteurs privés mafieux, tout celà illustrerait parfaitement la fragilité croissante d'un Etat central et centralisé- dont la légitimité serait contestée-ainsi que celle de ses serviteurs et fonctionnaires. Ca ressemblerait fort à une entreprise de sabotage à l'échelle du pays. Que fait KS face à cette situation qui s'aggrave de jour en jour? Il continue ses monologues et ses accusations, comme il l'a fait quand il a constaté l'état lamentable de la plage de Hammam el-Anf ( cf BN) en déclarant que c'était la conséquence d'une collaboration entre lobbies malfaisants; qu'il prouve donc, preuves officielles à l'appui, ces propos ! Néanmoins, ne jetons pas la pierre à KS, sans avoir les preuves fermes et incontestables de sa responsabilité dans ce marasme, cette anarchie désolante, or nous sommes persuadés que le président est tout à fait au courant de tout ce qui cloche dans le pays et à tous les niveaux, y compris et surtout les niveaux placés directement sous son regard et son contrôle: gouvernement, ARP, pouvoirs régionaux et territoriaux, municipaux, administratifs... des dizaines de milliers de fonctionnaires, lesquels, à travers leurs tâches quotidiennes accomplies dans le respect des lois et des décrets tombés d'en Haut, devraient contribuer à développer positivement le pays au bénéfice de tous. Le font-ils? Apparemment non; alors KS, à l'instar d'Hercule qui avait nettoyé les écuries d'Augias, devrait prendre les décisions idoines, ainsi que ses responsabilités.
Tunisino
Du n'importe quoi!
a posté le 12-07-2024 à 23:33
Les vraies compétences se sont visiblement retractées, personne ne veut travailler avec un régime perdant pour se trouver à la fin en prison pour avoir faciliter la vie des tunisiens dans un pays bâti pour couler. Seuls les bêtes assurent les responsabilités, pour ruiner le pays ou pour se suicider!