
La ministre de l’Industrie, de l’Energie et des Mines Neila Ghonji a annoncé, ce mercredi 23 février 2022, dans une déclaration accordée à Jawhara Fm que les prix seraient probablement revus à la hausse prochainement, tenant compte de la hausse vertigineuse des prix à l’échelle mondiale.
La ministre a assuré que l’augmentation serait raisonnable et n’affecterait pas les classes moyennes et défavorisées. Elle a précisé que le montant des augmentations était en cours d’étude par une commission spécialisée, et serait annoncé dans les prochains jours.
Il y a à peine un mois, le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Energie et le ministère du Commerce et du Développement des exportations ont annoncé la hausse des prix des carburants. Les nouveaux tarifs sont entrés en vigueur depuis le 1er février à minuit.
Les prix se présentent comme suit :
-Sans plomb : une augmentation de 60 millimes. Le nouveau prix : 2.155d
-Gasoil sans soufre : une augmentation de 55 millimes. Le nouveau prix : 1860d
-Gasoil : une augmentation de 50 millimes. Le nouveau prix : 1.655d
S.H
En effet, ces fluctuation sont sujettes à une multitude de facteurs :
D'abord, il y a le rapport offre - demande qui y influe directement.
Ensuite, il y a les facteurs dits imprévisibles :
- Les tensions politiques, comme les désaccord, conflits ou guerres, qui, si ils aviennent dans des zones de production (ce qui est actuellement le cas au Moyen-Orient) genent, voire, mettent en péril certains sites de production, ce qui fait augmenter aussi les prix.
- Ensuite, nous citeronts les aléas de Mere Nature : Séismes, pluies diluviennes, ouragans (comme c'est souvent le cas au Texas), tornades typhons, tempetes de neige ou de sable, tsunamis (risques pour les plates-formes pétrolieres offshore) mettent en mal la production, ce qui a comme tendance directe, une élévation du prix du baril.
Ensuite, un autre point - et non des moindres :
Connu et exploité depuis la haute antiquité, le pétrole - dont l'éthymologie du mot est :
Pétra = Roche et Oleum = huile, soit littérallement "huile de roche", n'est pas innépuisable.
* Composée de milliards d'organismes phytologiques et biologiques morts et déposés au fond des planchers océaniques, puis recouverts au fil des millions d'années par d'énormes quantités de sédiments, sous l'effet de la pression, et de la hausse des températures en milieu anaérobie, une "liquéfaction" oléagineuse naturelle de toute cette substance s'opère sur des millions d'années.
Cette huile de roche - que nous appelons donc pétrole brut, s'infiltre alors dans les anfractuosités et interstices naturels du sol et - si le milieu le permet - reste piégée, constituant ainsi, un réservoir pétrolifere.
...
Cela fait donc des siecles que nous exploitons a un rythme éffréné, cette ressource énergétique, qui elle, met des million d'années a se régénérer.
Les réserves mondiales tendent a s'appauvrir grandement.
Le pic pétrolier est prévu entre 2025 et 2035 au-dela de quoi, la production connaitra une baisse progressive et continue, jusqu'à son épuisement.
Ceci aussi, explique l'aléa de la prévision du prix du baril : Nous approchons de la fin de cette ressource, qui - disons-le et avouons-le - est extremement polluante.
...
@ Gouvernement :
Pensons - des maintenant - a la diversification de nos moyens de production énergétique, en favorisant celles dites renouvelables, avant que nos générations futures - nos enfants et descendants -, se retrouvent dans d'énormes problemes, par cause de notre laxisme et manque de réactivité d'aujourd'hui.
IL faut développer :
* Le solaire photovoltaique ;
* Le solaire thermique ;
* L'éolien (quel vent providentiel, aujourd'hui ; ... autant d'énergie perdue !) ;
* L'hydrolien, utilisant les courants marins ;
* Les usine marémotrices, la, ou le coéficient de marée peut etre intéressant, comme au B'hiret El Bibane, par exemple ;
* La géothermie, comme a Korbous, Hammam Bourguiba ou a Douz ...
* Le Biogaz, produit par fermentation anaérobie des déchets organiques de tout genre (déchets agricoles, ménagers, eaux usées noires, ...) qui fermentent dans des cuves anaérobies et qui - grace a l'action de dégradation biologique des bactéries méthanogenes, produisent du méthane.
...
Tout cela est a développer, bon sang de bon soir !
L'INSAT fait sortir des tas d'ingénieurs en énergétique annuellement.
Ces derniers errent désespérément chez nous, a la recherche d'un travail, ou s'en vont a l'étranger.
...
Mais recrutez des compétances, bon sang !
Voila un secteur a développer et de premiere importance.
...
Pas les 400 bagagistes cadres - bons a rien - de Tunisair ; du bourrage de main d'oeuvre inutile.
...
Ces jeunes - encore motivés, pleins d'idées novatrices et d'espoir ne demandent qu'a offrir leurs compétences a leur Nation ; Notre Nation a Nous Tous : La Nation Tunisienne.
En assumer les charges qui incombent, à court, moyen et long terme, équivaut à un parcours du combattant pour ceux qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez.
Nous savons tous que les divers prix qui gravitent autour du ce bien, seront toujours en net progression (vétusté + passage obligatoire à la pompe de carburant)).
C'est de la logique pure.
Ne nous voilons pas la face.
Les tunisiens malhonnêtes, les corrompus, je ne m'inquiète pas pour eux.
Quant aux gens modestes et honnêtes, réfléchissez bien et pensez aux surcouts potentiels dus aux impondérables (cours du dinar, cours du pétrole, etc...) !!!
Donc, que ceux qui n'ont pas les moyens de compenser ces variables, s'abstiennent d'acquérir un véhicule, pour le moment !!
Inutile de se surendetter et par conséquent de s'appauvrir.
Par contre, l'état devrait revoir sa politique de transport public, quand il renflouera le gouffre abyssal des comptes publics, générés par le pillage des chléyék brouettistes de la maudite troika !!!
"Khobz ou Mè et ZABA lè"