
Le gouverneur de Tunis, Kamel Feki, a estimé, jeudi 12 janvier 2023, que le comportement de la présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, est puéril.
Au micro de Mohamed Bayar dans l'émission Studio Shems sur Shems FM, le gouverneur a confirmé qu’il a interdit la marche prévue par le Parti destourien libre (PDL) à l’occasion du 14-Janvier.
« La zone de Carthage est une zone sécurisée au niveau sécuritaire, ce que comprennent les personnes qui font de la politique, notamment les partis politiques patriotes : ils savent que c’est une zone sécuritaire où on ne permet pas les manifestations. C’est une position ferme », a-t-il expliqué.
Et de préciser que Mme Moussi a déposé des demandes de manifester avant au nom du PDL dans cette zone et que ses demandes ont été refusées.
Et de soutenir : « Le travail des partis politiques a ses règles », en notant qu’il faut bien choisir le timing et le lieu opportuns.
Kamel Feki a martelé : « Les revendications de la politicienne, reçues par voie d’un huissier de justice, ne sont pas admissibles : elle demande de lui réserver l’avenue Habib Bourguiba et de ne pas permettre à d’autres de manifester, tout en sécurisant son action contre d’autres parties politiques ».
Et d’ajouter : « Ces enfantillages portent atteinte au paysage politique et on demande à ces personnes d’être plus méritantes et plus terre à terre. Les Tunisiens n’en peuvent plus de ces comportements ».
Le PDL a, rappelons-le, affirmé dans un communiqué diffusé lundi qu’il avait informé les autorités officielles de sa décision d’organiser une marche à Carthage et qu’aucune réponse ne lui est parvenue à ce sujet.
Le parti de Abir Moussi prévoit une marche samedi 14 janvier 2023 qui devait démarrer devant le bâtiment abritant le tribunal cantonal de Carthage et se poursuivre jusqu’au palais présidentiel.
I.N