Le président Kaïs Saïed est allé, hier, boire un café à l’avenue Bourguiba. Hier, c’était le 7 novembre. A cette date, il y a 34 ans, l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali opérait un coup d’état médical pour déloger son prédécesseur Habib Bourguiba et entamer un règne de 23 ans sans partage. Au début, tout le monde applaudissait Ben Ali. Mais ça, c’était au début. Car dès l’entame des années 1990, la fête démocratique a tourné au cauchemar.
La question est de savoir maintenant, quel est le message que nous envoie Kaïs Saïed en sortant boire un café un 7 novembre ? Veut-il commémorer, à sa manière, le Ben Ali du début du règne ou celui de la fin de règne ? Sachant qu’il n’y a pas de hasard en politique, et considérant que Kaïs Saïed est suffisamment intelligent pour ne pas faire des actions gratuites, la sortie d’hier porte bien un sens. Lequel ?
En Tunisie du règne Kaïs Saïed, on a un certain nombre d’anciens ministres en détention préventive pour des dossiers, qui seraient vides, selon leurs avocats. Ils sont jetés en pâture pour assouvir la soif de sang de l’opinion publique et du président populiste, quitte à bafouer les principes de la présomption d’innocence.
En Tunisie du règne Kaïs Saïed, on a un certain nombre de députés en détention préventive pour des motifs fallacieux, poursuivis par une juridiction militaire. Le scandale de l’aéroport, pour lequel ils sont poursuivis, ne justifie pas la prison, en dépit de sa gravité.
En Tunisie du règne Kaïs Saïed, on a un journaliste en prison pour avoir récité un poème hostile au président. La loi tunisienne est claire, la diffamation ou l’injure ne sont pas punies par des peines de prison.
En Tunisie du règne de Kaïs Saïed, l’administration pénitentiaire prive les prisonniers politiques de leurs droits fondamentaux. L’élu Yassine Ayari a été humilié et l’élu Mehdi Ben Gharbia a été privé d’étreindre son fils, malgré une injonction du juge.
En Tunisie du règne Kaïs Saïed, on a mis des personnalités en résidence surveillée et on a interdit à d’autres de voyager, sans que l’on sache pourquoi. On a, par la suite, levé ces mesures et toujours sans que l’on sache pourquoi.
Toutes ces mesures liberticides, arbitraires et despotiques laissent à penser que Kaïs Saïed ressemble davantage à un Zine El Abidine Ben Ali de fin de règne que celui du début de règne.
N’empêche. Quand on voit Kaïs Saïed bénéficier de 82% d’intentions de vote, selon le dernier sondage Emrhod-Business News-Attessia, on se dit non finalement. Kaïs Saïed ressemblerait plutôt au Ben Ali du début de règne, quand il a été élu avec 100% des voix (76,1% de taux de participation, 0,7% de bulletins blancs) avec le soutien de Moncef Marzouki, la gauche et les islamistes.
Alors, cette réponse ? A qui ressemble Kaïs Saïed et quel est le message envoyé par sa visite du 7 novembre ?
Malgré l’extraordinaire popularité dont bénéficie le président de la République, il y a des vérités immuables en sciences politiques. La popularité est quelque chose de volatile qui disparait, souvent, rapidement.
Ceux qui applaudissent Kaïs Saïed sont contents qu’il nous ait débarrassés des islamistes, des clowns de l’assemblée et de son projet de lutte contre la corruption.
Sauf que voilà, trois mois après son 25 juillet, les islamistes n’ont toujours pas rendu de comptes, il n’a rien récupéré de l’argent prétendument dérobé par les soi-disant corrompus et plusieurs clowns de l’assemblée sont encore dans la nature.
Maher Zid, Rached Khiari ou encore Mohamed Affes, trois véritables pourritures, sont en cavale et la police de Kaïs Saïed a bien montré son incapacité à les atteindre.
Les juges aux casseroles bruyantes, Taïeb Rached et Béchir Akremi, sont encore libres et on n’a pas avancé d’un iota dans les dossiers des martyrs Brahmi et Belaïd.
Le président de la République a déclaré, avant et après le 25 juillet, qu’il a une liste nominative des corrompus et des milliards qu’ils ont dérobé. A ce jour, il n’a pas encore récupéré un dinar et n’a dévoilé aucun nom des parias.
Un jour ou l’autre, les aficionados de Kaïs Saïed finiront par se rendre à l’évidence : le président n’a que des paroles à offrir.
Ce ne sont cependant pas ces atteintes à la liberté et ces promesses non tenues qui vont faire tomber la popularité de Kaïs Saïed. Le point faible de Kaïs Saïed est l’économie et c’est par là que sa chute viendra. Aujourd’hui, il s’approche à grands pas du fond de l’impasse et il est dans l’obligation de dire la vérité au peuple et notamment à ses groupies déchaînées contre toute forme d’opposition.
Au début, Kaïs Saïed envoyait balader tous ceux qui lui disaient que les caisses sont vides et que la Tunisie n’a pas d’argent. Il prétendait que la Tunisie regorgeait de fric, que celui-ci est dérobé par les corrompus et qu’il allait les obliger à le rendre. On avait beau dire que tout cela est fantasmagorique, on nous injuriait et on nous menaçait en nous accusant d’être payés par les corrompus.
Le signal d’alarme a été donné, ensuite par la Banque centrale et la dégradation de la note souveraine de la Tunisie par Moody’s. Kaïs Saïed s’en est bien moqué en qualifiant Moody’s d’Ommek Sannafa et en déclarant que la Tunisie est capable de s’en sortir toute seule ou grâce à ses amis.
En ce qui concerne les amis, on l’a bien prévenu pour lui dire qu’aucun pays au monde ne nous aiderait sans contrepartie. Il a mis des semaines pour le comprendre, mais il a fini par se rendre à l’évidence.
Il lui reste la solution de nous en sortir tous seuls. Comment cela ? Il a commencé par parler, il y a une vingtaine de jours, d’austérité.
Jeudi dernier, en conseil des ministres, il s’est déculotté davantage en demandant l’aide des Tunisiens.
Il ne l’a pas encore compris, et il mettra du temps pour le comprendre, mais les Tunisiens ne lui résoudront pas son problème. Pourquoi ? Parce que les Tunisiens s’attendent à ce que le président les aide et non l’inverse. Ensuite, parce que les Tunisiens n’ont pas d’argent à donner. Quant aux rares nantis, ils refuseront de financer le train extravagant de l’État.
Si Kaïs Saïed a la tête dans les nuages, sa cheffe du gouvernement, a, en revanche, les pieds sur terre.
Dans ce même dernier conseil ministériel, et alors que Kaïs Saïed quémandait la contribution des Tunisiens, Najla Bouden passait en revue un certain nombre de prêts internationaux. Deux jours plus tard, la Banque centrale annonçait la reprise des négociations avec le FMI.
En clair, Najla Bouden est en train d’appliquer l’exact contraire de la politique de Kaïs Saïed.
Le FMI sauvera-t-il une nouvelle fois le gouvernement, comme il l’a sauvé ces huit dernières années ? J’espère que non, car il faut mettre un terme définitif à ces crédits que vont payer nos enfants. Il y a de bons crédits, comme ceux qu’on met dans l’infrastructure ou les projets d’avenir, et les mauvais crédits qu’on souscrit pour payer les crédits antérieurs. Ce que Najla Bouden s’apprête à souscrire, comme ses prédécesseurs, est un mauvais crédit. Le FMI a, maintes fois, demandé une série de réformes à la Tunisie, mais on n’a rien fait ou très peu.
Le problème de la Tunisie n’est pas conjoncturel, il est structurel.
Il est impératif que Mme Bouden et son président Saïed s’attaquent aux vrais problèmes et sortent dire la vérité aux Tunisiens.
Or Kaïs Saïed n’est pas dans cette optique.
Il préfère parler d’Ommek Sannafa, de souveraineté et d’indépendance des choix nationaux plutôt que d’admettre son besoin d’aide étrangère pour survivre.
Il préfère parler de corrompus plutôt que licencier les milliers de fonctionnaires fictifs.
Il préfère parler des milliards dérobés par les chefs d’entreprises plutôt que de privatiser les entreprises publiques déficitaires en milliards.
Il préfère confisquer que réformer.
Il préfère la vindicte populaire à la vérité amère.
Kaïs Saïed n’a plus le choix aujourd’hui, il est arrivé au fond de l’impasse. Il va devoir avouer aux Tunisiens qu’il est obligé de s’endetter, chez les patrons d’Ommek Sannafa.
Si le FMI lui dit non (très probable au vu de la notation d’Ommek Sannafa et de la politique dictatoriale observée depuis le 25 juillet), il est dans l’obligation de quémander de l’argent aux Tunisiens et de réduire les salaires de ses fonctionnaires. Il a une troisième option, celle de faire marcher la planche à billets.
Au vu de ses activités la semaine dernière, le président est sur les trois pistes simultanément.
Dans le premier cas, il est discrédité aux yeux du public.
Dans le deuxième, il va vers un niet.
Dans le troisième (en supposant que la BCT se déculotte), il va subir une inflation à deux chiffres. Quelle que soit l’option, la popularité du président va dégringoler. Le danger pour lui est la deuxième et la troisième option, synonymes d’une véritable gronde populaire.
Concrètement, et qu’importe le message qu’il a voulu donner hier, Kaïs Saïed est bien plus proche de Zine El Abidine Ben Ali de fin de règne que du début. La politique répressive conjuguée à l’incapacité d’assurer l’essor économique ne mène que vers le fond de l’impasse. C’est mathématique.
Une recette à la FMI n´est pas adéquate avec la réalité tunisienne actuelle. Il nous faut une NEP à la Roosevelt pour redresser l´économie du pays. Je veux dire une politique économique au sens de John Maynard Keynes : il faut une relance par la demande. La solution du marché ne fera qu´aggraver la situation.
P.S. : je me demande où sont nos économistes qui ne brillent que par leur silence.
Des pénuries d'approvisionnement généralisées
Effondrement du système de retraite en raison du chômage massif
Détérioration massive et augmentation du coût de l'approvisionnement en énergie et en eau (rationnement de l'électricité...)
Exode de l'industrie et des spécialistes et médecins bien formés vers l'étranger
Effondrement du système social en raison du vieillissement de la société et de l'incapacité à le financer.
Effondrement du système de santé en raison de l'impossibilité de le financer
Pénurie généralisée de travailleurs qualifiés et chômage de masse simultané dû à des demandeurs d'emploi insuffisamment qualifiés (la plupart du temps, veulent travailler dans les services publics "mismar fi 7it" ).
Augmentation massive de la criminalité en raison de l'appauvrissement de la population
Un système éducatif qui n'est plus digne de ce nom
Surpopulation dans les grandes villes (exode rural) et troubles massifs de la population
Régime totalitaire
NOTE : TOUT CECI GR'?CE '? L'?CHEC POLITIQUE
Seul chose on ne peut pas comparer un petit prof d'université imbue de lui même avec le grand Général Ben Ali
sans commentaire vous avez tout dit, vous êtes un wattani
-->
En Allemagne, la majorité du système bancaire est nationalisée sous la forme de banques détenues par les Länder (les Etats régionaux)
Un fait: il n'y a pas une seule banque en Tunisie qui n'appartient pas partiellement à notre oligarchie et à des investisseurs étrangers .
Un fait: Autour de 50 milliards de dinars de l'épargne des Tunisiens sont dans les trésors de "nos" banques privées --> il suffit de voir l'encours de dépôts de la clientèle des banques oligarques'?'
Un fait: les banques oligarques tunisiennes disposent de quelques dizaines de milliards de dinars de l'épargne des Tunisiens, mais malheureusement elles ne parviennent pas à trouver des réemplois à la hauteur des exigences socio-économiques de la Tunisie --> La Tunisie socio-économique est victime de son système bancaire --> L'argent n'est pas entrain de jouer son rôle en Tunisie..
Proposition: il faut canaliser l'épargne des Tunisiens vers des banques étatiques régionales afin de financer l'économie et les entreprises tunisiennes sans passer par les banques oligarques... Je me répète: en effet nos banques privées disposent de quelques dizaines de milliards de dinars de l'épargne des Tunisiens qu'elles n'arrivent pas à lui trouver des réemplois à la hauteur des exigences socio-économiques de la Tunisie--> Oui, Il y a assez de capitaux en Tunisie., mais nos capitaux circulent très peu ou mal.
Je prends l'article suivant comme référence, mais ceci est aussi valable pour toutes les autres banques oligarques:
https://www.businessnews.com.tn/luib-affie-un-pnb-en-evolution-de-plus-de-11-a-fin-septembre-2021,520,113212,3
--> il y a des solutions évidentes afin de faire sortir la Tunisie de l'impasse socio-économique et ceci sans aucun nouveau endettement étranger.
'
Je me répète: l'épargne des Tunisiens d'une valeur approximative de 50 milliards de dinars et qui se trouve dans les trésors de nos banques entre autre privées ou partiellement étatiques ne sert en particulier qu'à financer la consommation (entre autres voitures et produits de luxe importés) et rarement pour le financement directe de nos entreprises.
Et ainsi je propose de créer en Tunisie des banques étatiques régionales qui feraient en particulier la collecte de l'épargne afin de le diriger vers le financement des entreprises dans les différentes régions de la Tunisie. En Allemagne, la majorité du système bancaire est nationalisée sous la forme de banques détenues par les Länder (les Etats régionaux). --> C'est horrible qu'en Tunisie il n'y a plus de banques qui n'appartiennent pas en (grande) partie à la bourgeoisie ou aux milliardaires Tunisiens qui refusent même de recapitaliser par leurs propres moyens et qui se sont spécialisées dans la collecte des dépôts bancaires et sa distribution pour le financement de la consommation (souvent importé) et rarement pour le financement de nos entreprises.
Le problème de la Tunisie est évident, la majorité de nos banques n'est pas à statut juridique entièrement local. Elles reçoivent des crédits en devises étrangères des partenaires étrangers afin de financer la consommation des produits importés (entre autre voitures et produits de luxe) et le tout ressort au nom du rapatriement des gains nets à 100% et du remboursement de la dette au partenaires étrangers:(( --> La Tunisie est plutôt victime des investissements bancaires étrangers qui ne servent qu'à financer en particulier que l'achat des produits importés:((
Ce que je veux dire par tout cela, les banques sur le territoire tunisien ne devraient pas se limiter à collecter les dépôts des Tunisiens et de l'accorder seulement sous forme de crédits pour financer la consommation (achat de voitures et produits de luxe importés.) --> non, il faudrait plutôt diriger l'essentiel de l'épargne des Tunisiens vers nos entreprises afin de soutenir la production et favoriser l'investissement --> Ce qui augmenterait le taux de croissance de notre PIB.
Certaines banques tunisiennes accordent facilement un crédit pour l'achat d'une voiture importée que pour cultiver quelques hectares de terre agricole -->Pourquoi? j'évite d'entrer dans les détails...
Fazit:
- il y a suffisamment de capitaux en Tunisie, il faut seulement canaliser nos capitaux qui proviennent entre autres de l'épargne des Tunisiens vers nos entreprises et non pas pour la consommation (achat de voitures et produits de luxe importés.) --> et pour cela nous avons besoin des banques étatiques régionales afin de collecter l'épargne des Tunisiens et l'injecter dans les régions mêmes pour l'agrandissement de nos PME
Vous croyez vraiment que c'est la reconnaissance d'Israël qui est dans la balance ?!!!
Vous croyez vraiment que si les prêts avaient été détourné, les instances continueraient à vouloir aider la Tunisie !!
Ce que vous n'êtes pas fichus de comprendre,...c'est que personne n'aidera des fascistes !!!
AUCUN pays !!!
Les islamistes ne sont pas des fascistes avec une obsession d'Israël !!!
Vous et vôtre horreur de président, OUI !!!
Je plains Ben Ali ,d'avoir eu à composer avec des fachos ,qui ont causé sa perte et la perte de ce pays !!!
Ou sont partis ces milliards
On ne serait pas là si milliards étaient dépensés en investissement, innovation.
Ils ont engendré des dégâts collatéraux considérables et dévastateurs.
Donc Saied ne peut pas faire une bonne décennie pour l'économie, le social et les infrastructures. Avec Saied, nous avons un dictateur, nous avons perdu la liberté, pour rien même pas un développement économique.
Très bon article de Mr. Bahloul.
1. Les entreprises dot com du début des années 2000.
2. Les subprimes.
3. Le système Ponzi.
4. Kais Saïed.
5. Louana, Nabila Allô et Kenza.
Réponse: tous les exemples cités ci-dessus sont des ballons d'air. Saïed est un ballon gonflé à bloc. Ces systèmes ne tiennent pas, ils ont été créés pour épater, voire même arnaquer une population de pigeons crédules, des cons patriotes, pour les intimes.
On m'a inculqué depuis ma plus tendre enfance l'amour du travail et du travail bien fait, donc je ne suis pas réceptif quand il s'agit des discours populistes de Saïed sur ellkom el barda.
Honnêtement, je pense que la date de péremption de Saïed a été dépassée et qu'il est temps de passer à une autre solution pour le bien de ce pays. Ken flah rahou min lbareh.
Fazit: on risque de mourir de faim bien-qu'il y a assez à manger et à boire pour tous les Tunisiens --> nous risquons de voir la bouffe périr dans les supermarchés sans pourvoir la toucher car nos porte-monnaies sont vides.
Et ainsi on pourrait se demander, pourquoi sont nos porte-monnaies vides? Oui, c'est parce que notre argent n'est pas entrain de circuler en loop permanente en Tunisie. Je m'explique:
a) L'etat dépense mais il devrait en contrepartie recevoir suffisamment d'argent sous forme d'impôt, ce qui n'est pas le cas en Tunisie --> de ce fait l'argent ne circule pas en loop permanente et l'etat s'appauvri
b) Les Tunisiens reçoivent des salaires et ils achètent trop d'importer avec leurs salaires --> de ce fait l'argent ne circule pas en loop permanente et fini par quitter la Tunisie sous forme de devises étrangères. Même la production la plus banale des produits laitiers nous coûte de la devise étrangère (penser à délice)
c) nous importons trop et nous exportons trop peu --> de ce fait l'argent ne circule pas en loop gagnante dans le processus des exportations et des importions.
d) nous importons trop cher et nous exportons à des prix dérisoires --> cette loop s'est déjà asphyxié par l'injustice des échanges commerciaux à l'échelle internationale
Fazit: nous disposons de tout pour être heureux, mais ne pouvons pas l'être car nous allons regarder par nos propres yeux périr nos récoltes agricoles et nos produits alimentaires par la faute de notre argent qui ne circule pas suffisamment en loop --> oui, l'argent n'a pas de valeur si elle ne circule pas en rond des centaines de milliers de fois par an'?'
@tous les Tunisiens :
Chaque famille tunisienne pourrait et devrait produire des fruits et des légumes chez elle, sur le toit de sa maison. Je propose même qu'une habitation/maison moderne devrait avoir un abri vitré où l'on cultive ses fruits et ses légumes en pratiquant les cultures hydroponiques et aquaponiques. Chaque Appartement devrait avoir une terrasse vitré pour une autosuffisance légumière. Ce que je propose est une nouvelle vision architecturale urbanistique et une nouvelle forme de culture agricole. Oui, il est temps d'intégrer à sa maison ou à son appartement un abri vitré où l'on cultive ses légumes et ses fruits même au prix de renoncer à la salle de séjour ou à la salle à manger. Une terrasse abritée de 20 m2 de cultures hydroponiques et aquaponiques pourrait produire autant de tomates, de piments, de salades, etc. afin de nourrir une ou même plusieurs familles.
Je propose d'introduire l'enseignement des cultures hydroponiques et aquaponiques à l'enseignement primaire et secondaire en Tunisie...
Nous avons tout afin de réussir, mais malheureusement nous sommes trop aveugles afin de voir le bonheur que nous avons au creux de notre main et que nous cherchons en vain ailleurs'?'
Nous pourrions produire des millions de tonnes de pomme de terre sur nos toits, nous pourrions produire des millions de tonnes de viande de lapin de ferme dans nos jardins, je suis fils de paysan et je sais de quoi je parle'?'
@Nos citadin, au lieu d'avoir un chien qui saccage le jardin et mord les passants, ayez plutôt un petit poulailler de 4 ou 5 poules qui mangeraient le reste de vos plats de couscous et de spaghetti'?'
Fazit: ce n'est pas une très bonne note de Moody's qui pourrait nous faire sortir de l'impasse socio-économique --> la solution de notre sortie de l'impasse socio-économique nous la portons déjà en nous, mais nous sommes trop aveugles afin de la voir --> oui il faut faire participer tous les Tunisiens sans exception afin de nous garantir la sécurité alimentaire et sanitaire --> L'argent ne se bouffe pas, --> il est urgent de réinventer les méthodes de nos productions agricoles
Les Solutions existent, il faut seulement avoir le courage de prendre l'initiative afin de remédier au mal socio-économique de notre société...
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien
Plus que les propositions que vous avancez, c'est votre approche qui devrait retenir l'attention des jeunes responsables pour imaginer les solutions innovatrices mais ancrees dans le reel tunisien, et partir des moyens certes limites pour ouvrir de nouvelles perspectives.
Cette double demarche realiste et creatrice que vous suggerez peut ouvrir une multitude de pistes, si elle est comprise et pratiquee, par les decideurs a tous les echelons.
L'intelligence et l'imagination sont aussi une ressource, avec l'argent, la terre, les hommes, les infrastructures...Nous pouvons peu etre, en debattre si vous le voulez bien:
***
oui, dans certaines régions du centre ou du sahel tunisien l'idée de citernes souterraines serait idéales --> puis il faut dire que dans l'ancienne ville de Tunis (la Médina qui est le symbole de l'architecture arabo-musulmane) on n'avait jusqu'à la fin des années 70 de petits puits de 2 à trois mètres de profondeur où on canalisait l'eau de pluie --> de ce fait on facilitait même l'infiltration de l'eau de pluie dans les nappes souterraines --> séparation des eaux fécales des eaux de pluie...
Puis il faut savoir que nous avons d'énormes nappes d'eau souterraine en-dessous de nos villes du nord et même du centre de la Tunisie, elle n'est pas potable mais elle est bonne pour l'arrosage. Ma tante a une maison à Bab-Ezirra à Tunis --> et croyez moi, elle a dans sa cours un petit puits de 2 mètres de profondeur qui déborde d'eau (où elle canalise aussi l'eau de pluie)--> elle l'utilise afin d'arroser son potager où elle pratique la culture vivrière de plantes potagères destinées à la consommation familiale...
Très Cordialement
Jamel Tazarki
Vous êtes toujours dans la critique c'est votre métier certes mais je vous vois comme un zemmour super intelligent pour vendre ses écrits et réussir à survivre
Je rêverais de voir votre intelligence au service de la nation et d'apporter des conseils très concrets judicieux et sincères à votre président un peu à l'image de mezri Haddad qui jadis choisit la réforme à la révolte.
Par quoi faut il commencer pour que la Tunisie devienne la Suisse ou plutôt Dubai ?
Qu'Allah aide la Tunisie et améliore son état.
Mahrane
Né en France de parents tunisiens et fier de son pays et de son peuple.
Bien à vous.
Amicalement vôtre.
Contrairement à ce que vous pronostiquez le FMI prêtera , les salaires pâliront et les retraites aussi et d'autres mesures
N'ayez pas peur , des solutions il y en à la pelle .
Stop à la sinistrose !
La corde du mensonge est bel et bien courte autrement dit en arabe: "7ABLOU EL KEDHBI KASIR".
Bravo Si Nizar Bahloul pour cet article qui résume parfaitement la situation du pays et la conduite des affaires de l'Etat par K.Saied à contre sens malgré les appels répétés qui lui ont été fait par les partenaires de la Tunisie entre pays amis et institutions financieres internationales alors que lui il fait la sourde oreille, mais jusqu'à quand ?
Réponse : ça ne sera pas pour longtemps.
WA9FET IZZEN9A BIL HAREB.
Ecrit par A4 - Tunis, le 10 Octobre 2021
Tel un maudit pécheur
Je viens vous avouer
Mon passé de tricheur
Aux actes inavoués
Tel un vil repenti
A genoux je me mets
Je me fais tout petit
Pour me faire pardonner
Car le jour du destin
Désertant les urnes
J'ai brûlé mon bulletin
Restant taciturne
J'ai voulu faire le fou
Faire semblant d'ignorer
L'immense Manitou
L'unique à adorer
Moi, minable terrien
Comptant le temps en jour
Mais ne comprenant rien
Aux éloquents discours
Je m'émeus quand j'entends
Ces mots de vérité
Qui disent que le temps
N'est qu'une éternité
Dans une éternité
Ou même peut-être deux
Nous saurons, hébétés
Les décisions du Dieu
Nous saurons que c'est lui
Qui seul peut décréter
Quand entre lui et lui
Il peut se concerter
Quant à ceux qui veulent
Entamer un dialogue
Il ordonnera seul
D'ouvrir son monologue
Il leur dira, haletant
D'un air désabusé
Quand ça sera l'instant
De lancer les fusées
En attendant cette heure
J'ai un pèlerinage
A faire loin des voyeurs
Au temple de Carthage
Je dois me prosterner
Pour rentrer dans les rangs
Prier et entonner
Que "Rabb'ocop est grand" !
le pays en danger.
Malheureusement, les politiques de l'après 25 Juillet leur donnent de quoi satisfaire leurs intentions destructrices. C'est ce qu'ils font avec un amalgame de vrai, de prévisions sombres et de conclusions parachutées.
Ainsi, on ne pourrait pas sortir de l'auberge. Les partis politiques centristes et progressistes ( avec le peu qu'il en reste ) sont non seulement très divisés mais aussi sidérés pour la plupart alors que c'est l'occasion pour eux de présenter une alternative commune basée sur les défis du moment et sur la défense des acquis des Tunisiens.
Qui donc instrumentalise Mr Saed pour s'emparer du pouvoir réel a assez brève échéance
Demandez a Mr Bahloul; il le sait.
Je me pose toujours la question pourquoi un Israélien sort une semaine avant le deuxième tour pour dire qu'il travaille pour Karoui ? et quelle chaine voulait diffuser l'interview avec ce tunisien du Canada qui dit avoir détecte tout ? Je pense la même chaine qui fait quotidiennement la propagande pro Saied a travers Jrad et amis et qui sont derrière cette chaine ?
Et quand le soir, dans vos belles maisons, vous allez embrasser vos petits-enfants, avec votre bonne conscience, vous avez probablement plus de sang sur vos mains d'inconscients, au regard de Dieu, que n'en aura jamais le désespéré qui a pris les armes pour essayer de sortir de son désespoir.
Mais nous ne trompons pas, il n'y a pas de violence qu'avec des armes, il y a des situations de violences.
Il y a tel et tel peuple du monde que je connais très bien, où j'ai été tant de fois et où il n'y a plus aucune espérance pour la foule des plus petits. Aucune espérance d'apprendre à vivre. Et j'avais crié, vous les riches ' il y a des riches qui sont honnêtement riches ' vous avez le devoir de dépenser.
Ceux qui stockeraient dans des coffres de banque de l'or, des bijoux, qui les accumuleraient comme un trésor. Car la fortune dans les temps d'épreuve doit être partagée, venant au secours en créant des entreprises viables pour donner de l'emploi et du salaire. »
Allah ysamhik
Il n'y pas de corrompus ni corruption en Tunisie.
Mais il ya la pression pour ne pas avancer dans le bon sens celle là est bien réelle. Ou vous coopérez ou vous crèvez de faim.
tout se passe très vite et rien ne dure et on en voit de toute les couleurs.
"Si tu plonges longtemps ton regard dans l'abîme, l'abîme te regarde aussi"
Adios Amigo