
Le président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, a affirmé être prêt à abandonner la présidence du parti et à ne pas se représenter lors du prochain congrès. Il a, aussi, précisé qu'Ennahdha ne s'opposait pas au président de la République, Kaïs Saïed, afin de retourner au pouvoir. Il a ajouté que le Front de salut national, dont Ennahdha fait partie, se préparait à tenir de grandes manifestations à l'occasion de la fête de l'Évacuation du 15 octobre 2022. Il a estimé que la Tunisie devait résister à la dictature prenant une nouvelle forme de colonialisme. Il a assuré que le parti s'attendait à une mobilisation en masse.
Dans une interview publiée le 6 octobre 2022 par Al Jazeera, Rached Ghannouchi a indiqué que la manifestation vise à s'opposer au coup d'Etat mené par le chef de l'Etat et aux élections législatives anticipées sur mesures et visant à exclure les partis. Il a, dans ce sens, considéré que les enquêtes portant sur l'envoi de Tunisiens vers les zones de conflits étaient infondées et exploitées par Kaïs Saïed afin de transformer les questions d'ordre politique telles que les élections en questions sécuritaires et terroristes. Le président cherche à mettre fin à l'existence d'Ennahdha en exploitant la justice. Rached Ghannouchi a expliqué qu'il avait fait part de son mécontentement auprès du juge lors de son audition dans le cadre de ces affaires. Il avait, aussi, affirmé à ce dernier qu'il faisait valoir son immunité en tant que président de l'Assemblée des représentants du peuple. Rahced Ghannouchi fait l'objet de cinq enquêtes. Il a affirmé que celles-ci n'aboutiront à rien.
Rached Ghannouchi a affirmé que la côte de popularité du président de la République était en déclin. Il a rappelé que la majorité des partis politiques s'opposaient à lui et avaient annoncé le boycott des élections, y compris ceux qui le soutenaient à la date du 25 juillet 2021. Il a considéré que l'armée et la police avaient l'habitude de soutenir le peuple. L'armée, selon lui, ne tirera jamais sur les citoyens afin de le défendre. Il a considéré que ce dernier ne devait pas compter sur un soutien inconditionnel, car il ne s'agit pas d'un outil d'oppression.
« Lorsque nous nous sommes rendus au parlement, nous y avons trouvé un tank. Nous avons été élus à la suite d'élections transparentes... Depuis ce jour-là, nous avons utilisé comme slogan "A bas le coup d'Etat"... Il est vrai que ce jour-là, il n'y avait pas beaucoup de manifestants...150 locaux régionaux d'Ennahdha avaient été incendiés... Nous avons organisé plus de vingt manifestations... Kaïs a essayé de nous faire face à travers une manifestation de soutien, et personne n'a répondu à son appel... Ennahdha ne cherche pas à exploiter les maux des gens, mais à défendre les valeurs de la révolution », a-t-il déclaré.
Le président du mouvement Ennahdha a déploré le recours à la justice militaire dans des affaires concernant des journalistes, des députés et des activistes. Interrogé sur le soutien à Kaïs Saïed lors de l'élection présidentielle de 2019, Rached Ghannouchi a qualifié la chose d'erreur politique. Il a assuré que ce soutien ne résultait pas d'intentions cachées, mais des slogans et de l'attitude de ce dernier en tant que candidat. Ghannouchi a affirmé que Saïed n'avait pas révélé en ce temps-là ses véritables intentions et son projet visant l'exclusion des partis politiques. Le président d'Ennahdha a évoqué le décret électoral et la position de l'Isie interdisant aux partis de participer à la campagne électorale. Il a conclu que Saïed cherchait à mettre en place une dictature mettant sa personne au centre, déformant la réalité et similaire au système mis en place par Mouammar Kadhafi.
Rached Ghannouchi a expliqué que Ennahdha avait mis en place un modèle d'islam politique participatif. Il a affirmé que le parti avait gouverné dans le cadre d'une entente avec deux autres partis laïcs. Il a considéré que l'échec d'Ennahdha résultait des dizaines de milliers de grèves tenues durant les dix dernières années. Celles-ci ont fragilisé le pays et rendu les syndicats encore plus forts. Néanmoins, ceci ne signifie pas l'incompétence des nahdhaouis ayant occupé des postes clé au sein de l'Etat. Il a rappelé que Nidaa Tounes et feu Béji Caïd Essebsi avaient aussi gouverné le pays. Il a évoqué l'exemple de Nidaa Tounes, qui a complètement disparu, pour affirmer que le mouvement Ennahdha n'avait pas perdu la bataille.
Ghannouchi a estimé que l'absence d'une cour constitutionnelle était l'une des plus grandes erreurs d'Ennahdha. Il a, aussi, affirmé que l'erreur était partagée entre son parti et les autres acteurs de la scène politique. Il a affirmé que Kaïs Saïed cherchait à bloquer la création de la cour constitutionnelle afin de réaliser son coup d'Etat.
S.G


https://tinyurl.com/vver7jju
Qu'on imagine un tant soit peu les gigantesques crimes du Saffah Sissi d'Egypte et de la lâcheté de son armée!!!
Barra dawi mokhek ya moáked nafssaniyann.ya jahel.
Il ne veut pas comprendre que ses commanditaires l'ont séquestré à Londres pour l'utiliser en tant que bouc émissaire pour qu'ils accèdent plus facilement au pétrole libyen.
Toutefois les données ont depuis lors ont changé et la stratégie mondiale en ce contexte a de même changé.
Ce qui fait que ce traître n'a plus raison de paraître sur la scène politique qui n'est d'ailleurs pas la sienne vu son ignorance.
Mais l'armée a finit par tirer sous l'ordre de Li...
Rétablir l'ordre et l'intégrité territoriale du pays.
On est puceau de l'horreur comme on l'est de la volupté. Il semblerait que l'attribution du mot à L.F. Céline s'impose. Passons.
Février-mars 1978, Tunis et d'autres grandes villes du pays vivent des heures difficiles. Grèves, manifestations, contestation du pouvoir en place, mouvement populaire de grande ampleur rejoint par les étudiants. En vertu de lois scélérates sur l'état d'urgence que l'auteur de l'extrait, devenu plus tard législateur, président de la défunte ARP, "président de tous les Tunisiens", maître du calendrier législatif, par mesquin calcul ne s'est pas empressé d'abroger, des fois que..., sait-on jamais...Le pouvoir en ce moment bousculé, désemparé, dis-je, ordonne à l'armée de charger la foule. De mes yeux j'ai vu, Bab Alioua, un troufion grisé par l'importance et le pouvoir soudain acquis ordonner, sans raison, à un jeune étudiant de mettre genou à terre en le tirant par les cheveux, sous la menace de son fusil d'assaut devant une foule médusée par tant de violence inexpliquée. Sinon la désir obscène de se faire un étudiant. Un de mes amis manifestant pris une balle pas si perdue. Arrivée en fin de course, elle lui transperça le thorax. Sa course s'arrêta derrière l'omoplate. C'était miracle qu'il s'en sortît. Il en fut quitte pour un séjour incognito au sanotorium de L'Ariana.
Beaucoup n'eurent pas cette chance. On parle de dizaines sinon de centaines de morts dont les auteurs n'ont jamais et ne répondront jamais.
Certes, il y a eu manifestations pillages et débordements comme toujours dans ce genre de mouvements, mais de là à faire charger l'armée, tirant à balles réelles sur des manifestants mains nues...
Une armée ne refuse pas toujours d'exécuter un ordre serait-il manifestement illégal.
Certes l'époque, les personnes et les choses ont changé.
"L'armée ne tirera pas..."
Espérons.
Rester vigilants malgré tout.
Garde t-il quelques soutiens au sein de la grande muette ?
Des sous-entendus un appel à la révolte sans qu'il soit inquiété ?
Le rôle du ministère public ?
Trop c'est trop,nous attendons une réponse adéquate, à la hauteur de l'appel à la sédition.
Mais je ne comprends pas pourquoi ce Monsieur évoque un sujet devenu obsolète, ou remuer le couteau dans la plaie.
Bonsoir cher Ami, ah la jeunesse l'âge d'or où l'inconscience nous rendait téméraire, bravant avec fougue tous les dangers.
Bon Week-end à vous.
PS : vos commentaires tellement sublimes, malgré moi je suis tenté de vous interpeller que cette abréviation apparaissait(GZ)
"J'ai pris de la bouteille", "je me suis assagi", c'est joliment dit que je prends le propos à mon compte. De mon côté aussi, sans y noyer un quelconque chagrin. Je n'en ai pas. "Paradis artificiels". Sauf le regret et le souvenir de quelques amis de jeunesse, définitivement perdus ou perdus de vue. Le reste n'est qu'écume des jours.
Les années volées, chez moi sont au nombre de trois. Si j'ai pardonné, je n'ai pas oublié. Les années qui passent ont cette vertu de tout émousser ou presque.
Une injustice reste cependant une injustice. Une voie de fait ce qu'elle est.
"L'inconscience" et la témérité de la jeunesse...prendre garde à ne pas devenir ancien combattant.
Passez une excellente fin de semaine.
C'est à tel point ( suis-je parano ) , qu'un rapport avec le colis Libanais n'est pas à écarter.
J'espère que vous allez bien.
Bonne soirée.
Il m'est agréable de vous lire.
Merci.
Ce monsieur et consorts ont fait tellement de mal à ce pays sans être, jusqu'ici, réellement inquiétés, que, outre la frustration, cela en devient indécent.
Bourguiba n'était pas un parangon de démocratie, les événements décrits dans mon commentaire et d'autres encore, se sont déroulés sous son règne. Pour autant, je n'arrive pas à lui en vouloir.
Question de bilan.
A ce monsieur, j'ai beau chercher, je ne trouve rien qui puisse le racheter même pour une toute petite, insignifiante partie. Rien.
Pour le colis évoqué, c'est par vos soins que je l'apprends. Il n'y a dans vos présomptions rien de farfelu ni parano.
Avec Machiavel, il faut s'attendre à tout.
Pour vous dire mon sentiment, je suis inquiet pour la suite. Conjoncture anxiogène.
Au plaisir de vous lire.
Je vous souhaite un excellent weekend.
- d'arrêter Boujalgha immédiatement.
- interdire purement et simplement la manif prévue.
- engager une action en justice auprès du tribunal militaire.
Avec Ghannouchi et son sbire Noura tout les coups étaient permis: chantage, vidéos pornographiques, el fitna et j'en passe.
La situation actuelle n'échappe pas à cette immortalité.
C'est à cause de Ghannouchi que quelqu'un comme Kaisollah est devenu président. Kaisollah est l'enfant de Ghannouchi, l' Oedipe qui a tué son père un 25 juillet 2021.
Non satisfait de son bilan, il en redemande.
Il pousse les Tunisiens à commettre l'irréparable.
Ce manipulateur vise la frange des ripoux, des traitres, des abrutis et des vendus, comme pas mal crétins dans ce forum.
En bref, il pousse le peuple à l'insurrection.
Ce genre d'ignoble personnage ne peut évoluer que dans le chaos.
Il fera tout pour le déclencher.
Oui, les tunisien savent que Demain était Hier. IL y avait 11 ans déjà, un certains 14Janvier 2011.
Et depuis, que des promesses vides.
Ennahdha= . promesses vides, magouilles , incompétences tout azimut
Bref, l'armée n'a pas tiré sur la population du temps de Ben Ali, alors pourquoi en fera t-elle maintenant.
Bref, les USA , Uk et leur acolytes veulent du bien pour les Tunisiens. Il leur offrent ce qu'ils rejettent eux mêmes. Une force théocratique à l'image de l'iran avec u Gourou au dashboard.
A ce point cet imbécile heureux ne cache sa haine à l'égard des tunisiens et à l'égard de l'armée'?' il ose les inviter implicitement à se faire tuer'?'.
Jusqu'à quand le pouvoir judiciaire restera impuissant à l'égard de ce diable qui ne cesse de détruire ce pays?
On s'étonne toujours que l'armée regarde passivement un détraqué mental détruire le pays et affamer son peuple sans bouger. Je pense que les militaires ont une stratégie et l'armée finira par bouger pour protéger le pays et non pas pour protéger Kaisollah et encore moins permettre à l' énergumène Ghannouchi de reprendre le pouvoir.
Ses allusions, comme un appel aux armées illustrent la duplicité du personnage.
Tout comme son affirmation quant à sa volonté de céder la présidence de son officine.
Ce type est un malfaisant, ses suiveurs sont complices, et rien que pour ses fables, il mérite des poursuites judiciaires.
C'est affligeant de subir un tel outrage de la part d'un vilain criminel.
Le message est bourré de sous-entendus qui cachent à peine son intention d'en finir avec cette situation d'attente stérile. Il va même jusqu'à inciter à la rebellion que l'armée ne reprimera pas et laissera les protestataires casser et violenter tranquilement jusqu'à la destitution de KS.
Rien que pour cela, on te combattera, toi et tous les islamistes, sans pour autant soutenir KS.
Débile, a remarqué l'un des lecteurs, détrompez-vous Mr, ça n'a rien d'inocent ni de débile, c'est un discours très dangereux et très grave, c'est un appel au sang. C'est une incitation à la rébellion et l'anarchie, pour semer haine et division .
Bizarre, bizarre, que la justice ne réagit pas !
Dis-toi bien Ghannouchi, qu'elle ne tirera que sur des traîtres à la nation dans ton genre, vendus au plus offrant, que quand elle sera acculée à prendre des initiatives salutaires pour le pays.
Mais elle a tiré sur tout un processus démocratique et fermé l'ARP, comment on appelle ça ? ou vous pensez que Kaiis Saied a un quelconque pouvoir sur les généraux ?
Et cela ne suffit pas de dire que notre armée n'est rien d'autre qu'une junte militaire classique, prête à tout pour ne pas être jugée après Kaiis Saied....
R. Ghannouchi et son organisation ont toujours été une proie facile et un alibi pour les dictateurs afin de justifier leurs man'?uvres politiques et arbitraires : et aujourd'hui, cette man'?uvre fonctionne parfaitement comme depuis 1956...
M. R. Ghannouchi, vous êtes naïf et primitif ou un Génie !
Tout est dit,n'allez pas chercher plus loin:
Il y a tout de même une sacrée différence entre la situation au 25 Juillet 2021,en l'absence d'une cour constitutionnelle,où la parole de KS vaut parole d'évangile avec son interprétation abusive de l'article 80 de la Constitution,et la situation qui eût prévalu,si à l'époque une cour constituée
et déjà mise en place,eût après recours, très certainement déclaré que l'interprétation de cet article 80,n'était pas conforme à la Constitution;
Mais ce qu'oublie de dire Ghannouchi,c'est qu'il était le premier responsable,du temps de BCE,de la non-constitution de cette Cour,en effet comment imaginer que l'ARP,alors forte des 160 députés sur 217,issus de NIda et Ennahdha,devenus depuis copains comme cochons,n'ait pas réussi à s'entendre avec la présidence pour l'élection des 12 membres de cette Cour,si ce n'est une entente tacite et entretenue entre les deux hommes forts du régime:
"rékhnè,hèl hèm mouch nhottouhè tohkom mèâanè,hanè métfèhmin el thnin"....
Laquelle Faute fut répétée de la part du Sieur Ghannouchi,devenu président de l'ARP de 2019,qui observait avec un silence complice et sournois Abir Barbou faire son cirque et saboter la tenue de l'élection des 4 membres de cette même cour lorsque celle-ci était à l'ordre du jour.....
Et c'est là que je ne partage pas la chute de l'article " Il a affirmé que Kaïs Saïed cherchait à bloquer la création de la cour constitutionnelle afin de réaliser son coup d'Etat";
Je dirai plutôt:
Kais Saied a profité de l'absence de QUALITE d'HOMME d'ETAT chez ses prédécesseurs,il n'y en a pas 46 000,el Marhoum BCE et RG,qui s'étaient accommodés de l'absence de cette Cour,ou du moins,n'avaient pas réussi à l'édifier,ce qui a causé une Brèche dans cette Constitution,que n'a pas manqué d'exploiter à son tour Mèwlènè el Emir,qui de par sa nature,ihéb bétbîitou yohkom ouahdou;
En un mot,cette Constitution de 2014,dont l'assemblée constituante avait accouché,par une froide soirée d'hiver de l'an 2014,à l'unanimité,exigeait, de la part de ceux qui allaient être chargés de l'appliquer et de reprendre le flambeau,un minimum de sens de l'Etat,à défaut d'être soi-même un homme d'Etat afin de parachever l'édifice de cette Démocratie encore balbutiante,avec la mise en place de son garde-fou,CC, à laquelle toutes les forces armées,sans exception eurent été obligées de lui prêter allégeance....
il voulait dire " L'armée ne tirera jamais sur les citoyens afin de défendre EENAHDHA"
Hédi Nouira de l'époque:
-Mr le premier ministre,l'Armée a tiré sur la foule ,qui en a donné l'ordre?
-Non,on a tiré sur les émeutiers,l'ordre en a été donné par le pouvoir légal....
A Bourguiba à qui les responsables de la Défense Nationale l'avaient prévenu d'une probable effusion de sang,le président répondit: "Faîtes pour le mieux".....
Chfaâet Mohamed salallahou âlèihi ou sèllém hadhrét âlè tounès le 14 Janvier 2011,ouèllè ouél kèn ZBA avait donné les mêmes consignes,on en serait à l'époque comme la Syrie de Bachar.....

