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Farid Ben Jha : des sanctions maximales ont été infligées pour chaque infraction commise par les influenceurs
06/11/2024 | 15:51
2 min
Farid Ben Jha : des sanctions maximales ont été infligées  pour chaque infraction commise par les influenceurs

 

Dans une intervention sur les ondes de la Radio nationale mercredi 6 novembre 2024, Farid Ben Jha, porte-parole des tribunaux de Monastir et de Mahdia, est revenu sur les récentes inculpations de plusieurs influenceurs tunisiens. Ces derniers sont poursuivis pour des actes qui, selon les autorités, transgressent les bonnes mœurs et incitent à des comportements inappropriés, particulièrement auprès des jeunes. M. Ben Jha a détaillé les chefs d'accusation et les sanctions potentielles, soulignant le caractère dissuasif de ces décisions judiciaires.

Selon Farid Ben Jha, les accusations retenues contre ces influenceurs comprennent plusieurs infractions, parmi lesquelles l'atteinte aux bonnes mœurs. Les influenceurs sont accusés d’adopter un comportement contraire aux normes de moralité acceptées par la société tunisienne. L'exhibition publique de l’obscénité : certains de leurs contenus sont considérés comme choquants et vulgaires, diffusés volontairement en public. Harcèlement d'autrui de manière indécente : des actions ou des propos sont perçus comme portant atteinte à la décence et au respect d’autrui. Incitation des jeunes mineurs : les influenceurs auraient adopté un discours qui incite les mineurs à des comportements jugés inadéquats.

M. Ben Jha a indiqué que la justice a choisi d’imposer des sanctions maximales pour chaque infraction, estimant que l’objectif principal est la dissuasion et la réforme. En cas de condamnation, si la peine n'excède pas un an de prison, les juges pourraient opter pour des peines alternatives. Cela inclut la suspension de l'exécution ou des amendes, conformément aux articles 54 et 55 du Code pénal, qui permettent également d’appliquer la peine la plus sévère si cela est jugé nécessaire.

Farid Ben Jha a également précisé que certains individus font l’objet de mandats de recherche et de mandats d’arrêt. Les autorités cherchent ainsi à élargir l’enquête pour identifier toutes les personnes impliquées et garantir que les responsables de ce type de contenu soient dûment poursuivis.

Cette déclaration marque une position ferme de la justice tunisienne vis-à-vis de l'usage des réseaux sociaux et de l’influence exercée sur les jeunes. Alors que le débat autour de la liberté d'expression et des limites de l’acceptable dans les contenus en ligne reste vif, cette vague d’inculpations rappelle la volonté des autorités de contrôler et de réguler l’espace numérique en fonction des valeurs morales et des principes de décence.

 

 

 

 

H.K

06/11/2024 | 15:51
2 min
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Commentaires
Soupiquet
Censure et moral justiciere
a posté le 07-11-2024 à 08:09
je propose a cet australopithèque de l'ancien temps d'installer un filtre bureaucratique ou tout bloggeur qui voudrais publier de contenu devrais obtenir une autorisation écrite du juge d'un tribunal pour poser des vidéo. Ce serais une commission composé de veiillard de plus de 80 ans qui devrais délivré un satisfesit au juge, comme ca ont est sur d'etre un pays d'arrierrer
Dr. Jamel Tazarki
Plutôt les compétences médiatiques pour nos enfants, ça s'apprend à l'école!
a posté le 06-11-2024 à 19:37
je cite Mr. Farid Ben Jha: " cette vague d'inculpations rappelle la volonté des autorités de contrôler et de réguler l'espace numérique en fonction des valeurs morales et des principes de décence."
-->
ce que vous dites Mr. Farid Ben Jha, tous les pays sans exception voudraient le réaliser "réguler l'espace numérique en fonction des valeurs morales et des principes de décence."
--> Mais ceci est une mission impossible, et vous devriez le savoir.

De même ça ne fait aucun sens d'interdire les connexions Internet en Tunisie. En effet, le Web est une source inépuisable de savoir et de communication. Le web permet la démocratisation scolaire...

Mes propositions:
- afin d'améliorer les compétences médiatiques de nos écoliers, il faudrait d'abord améliorer ceux de nos enseignants.
- L'emprisonnement abusif et exagéré de quelques uns qui sont entrain de salir le web ne résoudrait pas le problème des risques d'utilisation du web par nos enfants. De même, on ne devrait pas interdire à nos enfants l'utilisation du web qui est la meilleure source de savoir. La solution est évidente: L'école devrait donner une bonne compétence médiatique à nos enfants pour qu'ils puissent différencier entre les contenus de bonnes et de mauvaises qualités et entre le vrai et le faux

--> pourquoi ne pas profiter de l'expérience des écoles allemandes dans le domaine de la formation médiatique des écoles primaires, secondaires (collèges) et professionnelles?


1) Nécessité de la compétence médiatique, ça s'apprend à l'école:
- Nécessité d'une éducation scolaire aux médias: promotion de la résistance à la désinformation et à la manipulation
- Critique des médias, c'est-à-dire la capacité d'utiliser les médias de manière analytique, réflexive et éthique.
- Connaissance du système médiatique actuel et de la manière dont les médias et les producteurs de médias travaillent,
- La capacité à utiliser les médias pour exercer sa propre citoyenneté numérique.
- L'utilisation des médias en réception, mais aussi de manière interactive (par exemple afin de communiquer avec ses camardes de classes scolaires).
- La compétence médiatique "critique des médias" est particulièrement importante pour faire face à la désinformation.
-->
- Posséder des compétences médiatiques signifie être en mesure de faire un usage à bon escient et surtout responsable des médias. Pour cela, il est nécessaire de savoir comment s'informer et se divertir par les médias selon ses besoins, mais aussi d'être capable de remettre en question ces mêmes médias ainsi que sa propre consommation. A l'ère d'Internet, les compétences médiatiques englobent non seulement les connaissances techniques sur l'utilisation des médias numériques, mais encore le fait de savoir communiquer ses données personnelles avec prudence, examiner les informations d'un oeil critique, respecter les règles de bienséance également sur Internet ou encore se distancer régulièrement des distractions des médias numériques (voir sur le web la définition de "compétences médiatiques")
- Avoir des compétences médiatiques signifie savoir utiliser des médias consciemment et surtout en toute responsabilité. On entend par là: savoir comment satisfaire son besoin d'information et de divertissement au moyen des médias, mais aussi pouvoir remettre en question les contenus et sa propre utilisation médiatique.

--> Oui, c'est l'école en Allemagne qui transmet la compétence médiatique aux élèves pour qu'ils puissent utiliser le Web intelligemment.


2) La pédagogie des médias (les compétences informationnelles), ça s'apprend à l'école
- Nous ne pouvons plus nous fier passivement aux règles et normes en vigueur jusqu'à présent dans le paysage médiatique. Dans le cadre de la pédagogie des médias, il faudra donc à l'avenir éclairer certains thèmes de manière particulièrement intensive et les considérer sous une nouvelle perspective. Il s'agit par exemple d'aspects tels que le comportement politiquement correct, les valeurs démocratiques fondamentales en général, le pluralisme et la diversité des opinions en particulier, ainsi que la véracité des informations.
- Pour beaucoup de nos écoliers, l'évaluation critique des informations provenant des médias audiovisuels ainsi que l'évaluation des sources en ligne sont souvent difficiles. La compétence informationnelle dans les médias audiovisuels s'apprend et s'exerce: - qu'il s'agisse de reconnaître la publicité dans une application ou de trouver et d'évaluer correctement des contenus de Wikipédia, YouTube ou Twitter.
- Par compétence informationnelle, on entend la capacité à sélectionner, évaluer et traiter des informations provenant d'une multitude de sources (en ligne). Les compétences informationnelles sont devenues un facteur clé important de l'ère numérique et sont déterminantes pour la vie autonome de chaque individu, mais aussi pour le fonctionnement d'une société démocratique. Les médias audiovisuels proposent une offre d'informations quasiment illimitée.

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger