A la suite de l’annonce faite dans la soirée par la présidence de la République concernant la grâce présidentielle, le ministère de la Justice a publié dans la foulée un communiqué entérinant les décisions de Kaïs Saïed.
Carthage avait effectivement annoncé une grâce spéciale pour un certain nombre de condamnés ayant commis des délits liés à la publication de statuts sur les réseaux sociaux, et une autre grâce prévoyant l'annulation ou la réduction des peines pour 1727 condamnés, ce qui a conduit à la libération de 233 d'entre eux.
Ainsi, le ministère de la Justice confirme l’annulation et la réduction de peine pour 1727 condamnés, précisant que « la grâce spéciale et la libération conditionnelle ont concerné en tout 2956 condamnés qui remplissaient les conditions légales ce qui a conduit à la libération de 1462 prisonniers, tandis que les autres ont bénéficié d’une réduction de peine ».
De ce fait, si on se réfère aux chiffres présentés par la présidence de la République et ceux du ministère de la Justice, on peut facilement établir que 1229 personnes auraient été emprisonnées pour des statuts partagés sur les réseaux sociaux.
I.L
Concentration du pouvoir : Check
Répression politique : Check
Censure et contrôle de l'information Check
'?lections manipulées : Bien que des élections puissent techniquement avoir lieu, elles peuvent être manipulées pour assurer la victoire du parti au pouvoir. L'opposition peut être empêchée de participer équitablement ou intimidée.