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SNJT : la détention de Zied El Heni est une mesure arbitraire et injustifiée
01/01/2024 | 18:11
2 min
SNJT : la détention de Zied El Heni est une mesure arbitraire et injustifiée

 

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a rendu public un communiqué, lundi 1er janvier 2024, où il dénonce le mandat de dépôt émis aujourd’hui à l’encontre du journaliste Zied El Heni estimant que sa détention est une mesure arbitraire et injustifiée.

Le syndicat a appelé à la libération immédiate de Zied El Heni et à mettre un terme aux poursuites engagées contre lui sur la base de ses opinions et de ses idées.

Le ministère public a émis, ce matin, un mandat de dépôt à l’encontre du journaliste Zied El Heni.

Zied El Heni a été placé en garde à vue, jeudi 28 décembre 2023. Dans la journée, il avait été convoqué par la 5e brigade de la Garde nationale de la caserne d’El Aouina. Il a été informé de sa convocation le jour-même par des policiers venus à son domicile.

Le journaliste a comparu en tant qu’accusé à cause de ses déclarations à propos de la ministre du Commerce lors d'une émission sur IFM. Il a été traduit conformément aux dispositions du décret 54. La peine qu’il encourt, selon les dispositions de ce décret peut aller jusqu'à dix ans de prison. Samedi 30 décembre, le tribunal avait décidé de prolonger sa garde à vue de 48 heures.

Toutefois, le ministère public a émis son mandat de dépôt, ce lundi, sur la base de l’article 86 du code des Télécommunications qui dispose : « Est puni d'un emprisonnement de un an à deux ans et d'une amende de cent à mille dinars quiconque sciemment nuit aux tiers ou perturbe leur quiétude à travers les réseaux publics des télécommunications ».

Le SNJT a condamné cette décision, considérant que le parquet a dévié des prérogatives qui lui sont conférées en ce qui concerne le jugement des crimes commis par des journalistes, « dans la mesure où les poursuites ne peuvent être engagées que selon les conditions définies par le décret 115 ». Le syndicat relève également une violation des dispositions de la constitution de 2022.

Les journalistes sont ainsi invités à assister mercredi 3 janvier à l’assemblée générale, organisée par le SNJT, pour examiner les démarches qui peuvent être entreprises pour défendre Zied El Heni et mettre fin au processus d’emprisonnement des journalistes à l’instar de Chadha Hadj Mbarek et Khalifa Guesmi.

 

.M.B.Z

01/01/2024 | 18:11
2 min
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Commentaires
takilas
L'arrestation de cet insulter est justifiée, logique et régulière.
a posté le 01-01-2024 à 20:12
Mais la vraie raison est toute autre.
Ne pas oublier le sous-développement connu et constaté par plusieurs juste après quelques années de l'indépendance, alors que fort heureusement des nationalistes ont préservé l'esprit d'enseigner leurs enfants alors que l'entraide, le bénévolat et l'appui de l'état ont énormément contribué à l'enseignement lors de cette periode contrairement à d'autres citoyens qui demeuraient non encore convaincus de l'utilité de la culture et de la formation professionnelle surtout que les cours particuliers, la privatisation et les programmes modifiés sans réelle intérêt, ont vu le jour par abondance.
Toutefois, et de même juste après une ou deux autres décennies, et contrairement à lesprit de la recherche du savoir qui regnait en Tunisie depuis plusieurs décennies, voire des siècles, que se développa, étonnement par ailleurs, l'idée, parmi surtout quelques-uns ayant vécu dans la nécessité essentiellementen raison surtout de la paresse de leurs aïeux qui continuaient à supposer que l'enseignement et l'apprentissage n'ont aucune valeur et ne leur permettraient pas de suivre ni d'imiter ceux qui reussi avoir des fortunes par les moyens les plus irréguliers tel que la monopolisation, le rôle d'intermédiaires ou les moyens devenus lucratifs tel que le commerce connu par leurs marges bénéficiaires devenues extravagantes, grace àl'interventionde certains organismes incompetents, de vouloir gagner plus d'argent et ce par diverses formes et moyens jusqu'à arriver à user de la corruption, des pots-de-vin et ce dans contexte de vengeance, de haine et d'envie.
Sans oublier les transports qui ont carrément substitué la tâche normalement allouée à l'état tunisien, pour que les entreprises et les sociétés de transport supposées rentables à l'état et au peuple, sont délestées de leur fonction essentielle etsont attribuées, par connivence, à des particuliers.
Par voie de conséquence et paradoxalement des milliardaires sont apparus et les classes sociales ont eu une fraction vertigineuse se limitant ainsi à deux classes, soit celle des colossallement riches et des extrêmement nécessiteux.
Par ailleurs, cela a donné la possibilité (devenue carrément declaree) celle d'arnaquer l'état, de prendre sa place en parallèle l'obligeant donc à s'endetter après des banques mondiales et ce en vue de régulariser les salaires fictifs (pour la forme) qui ont servi dès l'année 2011 au populisme d'un '?' présumé parti politique'?' et à l'enrichissement démesuré de ses menbres arnaqueurs,
En conclusion, la culture en Tunisie se limite ainsi à des futilités et à une appellation fantoche.