
Le journaliste et chroniqueur à la radio IFM, Zied El Heni, a été placé en garde à vue, jeudi 28 décembre 2023. Son avocat, Ayachi Hammami a assuré que son client estimait faire l’objet d’une injustice.
S’exprimant le 29 décembre 2023 durant « Émission Impossible » de Borhen Bssais sur IFM, Ayachi Hammami a indiqué que l’état de santé de Zied el Heni était inquiétant et que les conditions de détention au centre de Bouchoucha étaient insatisfaisantes.
« Sa femme lui a amené ses médicaments hier… Il considère faire l’objet d’une injustice… Il est attaché à la liberté du journaliste de commenter l’actualité… Le problème en Tunisie est la promulgation d’un texte de loi élaboré de façon exclusive par Kaïs Saïed et autorisant le ministère public à porter atteinte aux droits de citoyens tunisiens en les emprisonnant injustement : il s’agit du décret n°54 », a-t-il ajouté.
Ayachi Hammami a précisé que Zied El Heni a été auditionné sur fond de l’article 24 du décret n°54. D’après ce texte : « Est puni de cinq ans d'emprisonnement et d'une amende de cinquante mille dinars quiconque utilise sciemment des systèmes et réseaux d’information et de communication en vue… de publier ou de diffuser des nouvelles ou des documents faux ou falsifiés ou des informations contenant des données à caractère personnel, ou attribution de données infondées visant à diffamer les autres, de porter atteinte à leur réputation, de leur nuire financièrement ou moralement, d'inciter à des agressions contre eux ou d'inciter au discours de haine.
Les peines prévues sont portées au double si la personne visée est un agent public ou assimilé ».
Ayachi Hammami a expliqué que l’article était objet d'interprétation et que Zied El Heni pouvait être accusé de diffusion de faux document, de fausses nouvelles, de diffamation, d’atteinte à la réputation d’autrui ou encore d’incitation à des agressions ou à la haine. L’accusation est liée au mot "Kazi" que Zied El Heni avait prononcé durant la même émission le 28 décembre 2023. Le journaliste était revenu sur la bureaucratie et sur la situation au sein ministère du Commerce et avait appelé au limogeage de la ministre en prononçant les mots suivants : « Qu’on limoge alors la "Kazi" ».
« Ce qu’il faut comprendre, c’est qu'hier, dans son rôle de préservation de la sécurité publique en Tunisie, le ministère public est tombé sur la vidéo dans laquelle Zied parlait. Le ministère public a considéré qu’il fallait immédiatement et rapidement l’arrêter… On a mobilisé une brigade de 14h à 21h pour cet affreux crime… Lorsque le président élabore un texte pareil, il n’a pas à émettre des reproches et considérer qu’il s’agissait de mauvaises interprétations… Il a permis cela… La même chose a eu lieu précédemment avec Taoufik Omran », a-t-il déploré d’un ton sarcastique.
Ayachi Hammami a espéré que les collègues de Zied El Heni feront preuve de solidarité avec ce dernier. D’après la loi, Zied El Heni peut être détenu durant 48 heures avec une possibilité de prolongation de 24 heures supplémentaires. Le ministère public peut, également, décider de le maintenir en liberté dans l’immédiat. C’est à lui que revient la décision.
« L’adjoint du procureur ne s’est pas entretenu hier avec mon client… Il s’est contenté de consulter le dossier de l’affaire. On lui a fourni les détails par téléphone. Il a considéré qu’il s’agissait d’un grand criminel et qu’il fallait l'arrêter dans l’immédiat… Il aurait dû être maintenu en liberté… Voici ce que Zied El Heni m’a écrit sur un bout de papier hier : Je refuse d’être une marionnette dans un spectacle judiciaire débile baptisé justice indépendance et juste. Je garderais le silence et refuserais d’échanger avec celui qui m’a privé arbitrairement de ma liberté. Vive la presse libre ! Vive la Tunisie ! À bas le coup d’État ! », a-t-il dit.
Ayachi Hammami a assuré que son client refusait d’être auditionné et considérait l’enquête comme étant une farce.
S.G
A propos de la prise du pouvoir par KAIS SAIED et des présidentielles 2024 : ME OUKHIDHA BIL KOUWA : Tout ce qui a été PRIS PAR LA FORCE ( ne pourrait etre REPRIS que par LA FORCE )!!!
ET SURTOUT ET SURTOUT IL A DIT TEXTO (sous sa responsabilité exclusive) : KAIS SAIED a mis sa tete sur LA CORDE DE LA PENDAISON (HATT RASOU ALA HABL EL MACHNKA).
Mais c'est pas possible .Qu'a t il bu ou consommé. Et tant de fois j'ai demandé aux animateurs de faire subir un ALCOTEST et une ANALYSE D'URINE aux chroniqueurs et invités avant de commencer toute émission.
Donc quelle différence entre ce qu'a dit Z.H et R.G.
Un message à ce AVO-POLITICIEN : je ne te supporte pas .Je ne te respecte pas. Cartu essaies de prendre les TUNISIENS pour des crédules. Tu tente de VICTIMISER ton client. Tu dis qu'il est arrete (injustement) à cause d'une critique envers la ministre du commerce ,bien que ce n'est pas une critique. IL A DIT TEXTO (26 ème minute de la troisieme heure) BADDAL EL KAZI CHNIA AL HAM!!!!.
Mais ce n'est RIEN devant ce qu'il a dit à propos du PRESIDENT.
Je pense que la première chose que le juge devra faire , c'est de le faire EXAMINER PAR TROIS PSYCHIATRES, pour décider s'il est responsable ou non de ses paroles.
Est-ce que tous les journalistes doivent ressembler à Jrad?
J 'espère que Zied sera libéré aujourd'hui.