
Aymen Ben Brahim, chef de la division régionale du Nord-Est à l'Observatoire national de la sécurité routière, est intervenu par téléphone sur les ondes de Mosaïque Fm pour évoquer la mise en place de nouveaux radars dans plusieurs régions du pays.
Intervenant dans l’émission « Sbeh Ennes », il a déclaré que cette décision avait été prise par l’Observatoire national et les centres régionaux de la sécurité routière. Elle concrétise une recommandation formulée lors de la treizième session du Conseil national de la sécurité routière, présidée par le ministre de l’Intérieur.
M. Ben Brahim a souligné que les radars constituent le meilleur moyen de lutter contre les excès de vitesse, première cause d'accidents de la route dans le monde.
Il a indiqué que la Tunisie ne dispose actuellement que d’une vingtaine de radars au maximum. Il a annoncé que 70 nouveaux dispositifs seront installés dans les zones identifiées comme les plus accidentogènes du pays, dont quatre ou cinq dans le gouvernorat de Tunis, notamment à l’entrée sud de la capitale et sur l’autoroute de l’Ouest.
Selon ses déclarations, une campagne de prévention est en cours de préparation par le ministère du Transport et le ministère de l’Intérieur, en vue de renforcer le contrôle automatique de toutes les infractions au Code de la route. Aymen Ben Brahim a précisé que ce système reposera sur l’installation de caméras, et que les amendes infligées seront équivalentes à celles délivrées par des agents.
Il a précisé que l’objectif de cette initiative est de dissuader les comportements dangereux et de réduire le nombre d’accidents. Pour rappel, en 2024, la Tunisie s’est fixée pour objectif de réduire de moitié le nombre de morts et de blessés sur les routes d’ici dix ans.
Le responsable a par ailleurs affirmé que dans plusieurs gouvernorats, plus de 70% des conducteurs ne respectent pas les limitations de vitesse.
Enfin, il a évoqué une étude menée sur un échantillon de plus de 77.000 personnes, incluant notamment des motards : 90% d’entre eux ne portent pas de casque, ne l’ont jamais porté et ne sont pas convaincus de son utilité.
Le chef de la division régionale du Nord-Est à l'Observatoire national de la sécurité routière a conclu en déplorant les quelque 1.000 décès enregistrés chaque année sur les routes. Il a affirmé qu’il était impératif de réviser les textes de loi négligés à plus de 60 % et de renforcer le dispositif par l’ajout de radars, afin de mieux protéger les citoyens.
M.S
OK après cela oui touché fortement au portefeuille et espérant que cela améliore les choses car 1000 morts par an c'est triste et ca fait trés mal
- assurer leur fonctionnement,
- multiplier par 10 les amendes,
- installer des radars au niveau des feux rouges,
- ajouter le respect du code de la route aux programmes scolaires dès la maternelle et avec un fort coefficient,
- faire des campagnes de sensibilisation visibles et sérieuses,
- sanctionner toutes interventions pour échapper aux amendes.
Des centaines de vies seraient sauvées, des milliers de familles épargnées et des millions de dinars économisés.
On se poserait la question comment juguler ces phénomènes ?
Revoir les sanctions les alourdir ! Un dilemme s'ouvrira et on ne resolvera pas le problème !
Il faut tenir compte de l'ampleur de la corruption dans ce service (contraventions) si l'état double la valeur de l'infraction ! Le premier gagnant est le corrompu !
Car on doublera son gain !
Reste investir dans le digital ou le numérique ! Par l'augmentation des RADARS !
Mettre hors circuit L'HUMAIN car il est corruptible !
Cette procédure à fait ses preuves en français,la totale disparition de la corruption dans ce secteur (les RADARS) s'enchargent des contraventions !
Le corrompu et le corromptible sont hors jeu !
De ce fait la peur d'être pris par les RADARS provoquerait un regain de respect au code de la route !
ARME à DOUBLE TRANCHANT Augmentations des recettes fiscales !
Diminution des accidents !
La peur de payer des lourdes amendes ! Par l'intermédiaire des flancs des RADARS ! à suivre ! . . .
Les excès et infractions constatées par l'appareil volant doté de "caméras intelligentes" sur des tronçons de routes accidentogènes bien déterminés seraient automatiquement transférées aux PC de la circulation routière et de la Garde Nationale pour intervention immédiate.
Eh oui, il faut vivre avec son temps..