alexametrics
vendredi 16 mai 2025
Heure de Tunis : 06:32
Dernières news
Rebhi : les décisions du ministère de l'Agriculture étaient inévitables
03/04/2023 | 09:49
3 min
Rebhi : les décisions du ministère de l'Agriculture étaient inévitables

 

L'ancien secrétaire d'État auprès du ministère de l'Agriculture chargé des ressources hydrauliques, Abdallah Rebhi a estimé que les mesures décidées par le département dont il faisait partie étaient inévitables.

Intervenant durant l’émission « Ahla Sbeh » de Amine Gara sur Mosaïque FM, Abdallah Rebhi a indiqué que le stock tunisien en eau était égal à 722 millions de m3. Il a indiqué que ce stock était égal, en 2022, à plus d’un milliard de m3 d’eau dans les barrages.

« Le taux de remplissage des barrages est égal à 31,1%. Ceci signifie une diminution, par rapport à l’année dernière, de près de 400 millions de m3 et de 552 millions de m3 par rapport à la moyenne annuelle… Ceci résulte d’une sécheresse accrue et d’années maigres en pluies… Nous n’avons jamais atteint des taux de remplissage aussi faibles… Le barrage de Sidi Salem est rempli à seulement 16,7%... Il s’agit du barrage le plus important dans le système relié à Mejderda », a-t-il ajouté.


Abdallah Rebhi a indiqué que les premiers gouvernorats touchés étaient ceux dépendants des pluies. Le reste, tel que ceux du sud, avait recours aux puits profonds. Il a indiqué que la Tunisie transférait les eaux stockées dans les barrages du nord du pays vers les autres régions. Près de 8.000 m3 sont transférés, selon lui, de façon quotidienne.

« Le dérèglement climatique est l’une des principales causes de cette sécheresse. En 1969, nous avons enregistré des pluies englobant 90 milliards de m3 d'eau. En 1993, qui est similaire à 2023, nous avons enregistré 11 milliards de m3 d’eau… La situation est exceptionnelle… Enregistrer des précipitations sera, dans le futur, un fait exceptionnel… Nous devons collecter ces eaux », a-t-il poursuivi.

Abdallah Rebhi a estimé que tout le monde contribuait, à sa façon, à la perte de ressources hydrauliques. Il a estimé qu’il était temps d’installer des citernes dans les maisons et des tuyaux d’arrosage poreux. Il a expliqué qu’il était facile d’installer des stations de dessalement, mais qu’il fallait mobiliser des ressources. Il a souligné l’importance de rationner l’utilisation de l’eau. 

 

 

 

S.G

03/04/2023 | 09:49
3 min
sur le fil
Tous les Articles
Suivez-nous
Commentaires
TRE
Tbarkallah 3linà, l'ignorance à perte de vue !
a posté le 03-04-2023 à 12:46
Wow, je ne pensais pas que la majorité de la population tunisienne que j'ai contactée était aussi stupide et totalement inculte sur le plan scientifique ! Ils méritent vraiment le black-out, afin que, s'ils survivent au black-out, ils commencent enfin à se poser les bonnes questions et à s'instruire suffisamment.
DHEJ
Pis une question à ce spécialiste
a posté le 03-04-2023 à 10:29
Quel est le ration du volume d'eau épurée par l'ONAS par rapport au volume d'eau traité par la SONEDE?
DHEJ
La connerie continue...
a posté le 03-04-2023 à 10:26
Un barrage n'est pas un avion...

Un avion c'est un commandant de bord + copilote et PNC... avec des formations et simulateur... Un bon salaire dont une partie en devise...


Et pour ce mec un barrage il le confiait à un gardien au mieux des cas à un adjoint technique...


Et pourtant quand ce mec était au ministère peut-il nous dire