Dans une publication Facebook diffusée ce jeudi, Zaki Rahmouni, ancien membre de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), a présenté des excuses publiques au président de l’Instance, Farouk Bouasker, ainsi qu’aux membres actuels du Conseil.
M. Rahmouni revient ainsi sur des propos tenus il y a trois ans, dans un contexte qu’il qualifie aujourd’hui de différent. « La distance temporelle et le changement de contexte nous amènent parfois à reconsidérer nos positions, à reconnaître nos erreurs et à les assumer », écrit-il.
Il admet avoir tenu des déclarations et publié des posts qui ont porté atteinte à l’Isie, et tout particulièrement à son président, avec une attaque personnelle sur son nom de famille. « C’est un comportement que réprouvent mes principes, et pourtant je l’ai commis », confesse-t-il, en reconnaissant que ses propos étaient d’autant plus graves qu’ils émanaient d’un ancien membre de l’Instance. « Le contexte m’avait alors fait perdre de vue toutes ces considérations », ajoute-t-il.
Zaki Rahmouni conclut en adressant ses excuses « sincères » et en exprimant son respect et ses vœux de réussite à l’ensemble des membres de l’Isie.
Le 14 avril 2025, Zaki Rahmouni a été convoqué par la police judiciaire de Siliana, dans le cadre d’une plainte déposée par l’Isie le 23 octobre 2023. Cette nouvelle audition vient s’ajouter à une longue série de procédures engagées depuis deux ans : 21 étapes au total, entre convocations, auditions, renvois et audiences, aussi bien à Tunis qu’à Siliana.
En 2024, il avait été condamné à un an et quatre mois de prison en première instance dans deux affaires intentées contre lui par l'instance électorale.
R.B.H
