
Le président de l'Ordre national des avocats de Tunisie (Onat), Hatem Mziou, a indiqué, lors de son intervention, jeudi 5 janvier 2023, sur Jawhara FM dans l'émission animée par Hatem Ben Amara, que la loi de finances (LF) 2023 est « la goutte qui a fait déborder le vase ».
S’exprimant sur la journée de colère décrétée par le secteur, il a évoqué les problèmes auxquels fait face la justice dans son ensemble, expliquant que ces difficultés ont donné l’occasion et justifié l’ingérence de l’exécutif et sa décision de révoquer un certain nombre de juges.
« Nous considérons que l’exécutif ne doit pas s’ingérer dans la justice et les décisions qui ont été prises, les révocations notamment, auront dû être prises dans le cadre d’une procédure interne, mais cela n’a pas été fait », a affirmé le bâtonnier.
Relevant que la loi de finances 2023, il a expliqué qu’elle ne comporte aucune partie qui traite de la fiscalité de l’avocatie ou celle des professions libérales, mais une taxe qui devra être payée par le client. « C’est une taxe supplémentaire, que nous ne ferons que collecter, nous estimons que le citoyen est lésé et se voit accablé alors qu’il sollicite un service social et à terme c’est les avocats qui vont manquer de clients et de revenus » a-t-il confié.
Hier Hatem Mziou avait signalé que les avocats n’hésiteraient pas à faire pression et envisageraient l’escalade. La journée de colère ne sera qu’un début.
Il a avancé que la loi de finances 2023 n’était que la continuité des politiques des gouvernements précédents assurant que l’Onat n’a pas participé à l’élaboration de cette loi. « On nous a présentés une ébauche. Le projet final ne nous a jamais été communiqué », a-t-il déclaré estimant la LF 2023 « sans vision ».
Il a ajouté, en marge d’une conférence de presse, que la journée de colère prévue demain serait un message à l’adresse du gouvernement de Najla Bouden et un signe de protestation contre son échec. « L’année 2023 sera difficile à tous les niveaux. On ne peut pas rester les bras croisés », a-t-il cinglé.
Concernant l’initiative lancée par l’Onat, la LTDH et l’UGTT pour sortir la Tunisie de la crise et engager un dialogue pour aboutir une feuille de route qui sera ensuite présentée à l’opinion publique, le bâtonnier a souligné que le secteur refuse que le gouvernement soit l’outil d’application des politiques du FMI et qu’il prenne des mesures unilatérales sans mener au préalable les consultations qui s’imposent.
M.B.Z
l evasion fiscale qu il veut continuer a imposer au peuple tunisien, d ou ses attaques contre le gouvernement! C est
l evasion fiscale de sa corporation qu il defend.
vous le payez en liquide, il vous promet la lune ... et Mars.
ne croyez jamais ce que vous promet un avocat.
à ce qu'a dit Veritas plus bas, j'ajoute : les signes extérieurs de richesse:
belles villas, parfois au nom de son fils encore bébé !!
belles voitures importées . voyages à l'étranger ...
qd on cherche on trouve. le problème: l'état ne cherche pas l'argent chez les riches, mais chez les pauvres !!!
il y aussi les riches Sfaxis, qui ne paient ni impots ni zakat, dont ce Mezzziou fait partie.
Vous les avocats et les médecins ,vous avez racketté l'état depuis 50 ans ....maintenant stop.... payez et surtout fermez la.
La loi de finances n'a pas précisé when it is a must!

