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Chroniques
Démission de Mohamed Abbou, la fin du dernier CPR
Par Nizar Bahloul
02/09/2020 | 15:35
5 min
Démission de Mohamed Abbou, la fin du dernier CPR

Surprise politique en ce mercredi 2 septembre 2020, Mohamed Abbou démissionne de son parti Attayar et de la vie politique. Une manœuvre politique ou une démission sincère ? On le saura avec le temps, puisque sur ce registre, on ne peut pas trop faire confiance au bonhomme. Il a bien quitté la présidence d’Attayar pour laisser sa place à Ghazi Chaouachi avant de la lui reprendre plus tard. Ils ont juste copié le modèle Poutine-Medvedev dans leur jeu de chaises musicales.

 

Cette démission est une page de tournée dans la vie politique tunisienne post-révolutionnaire. Voilà un monsieur qui était au CPR, le parti connu par sa bêtise bête et méchante, par son révolutionnisme primaire, par sa chasse aux sorcières, par ses dirigeants limités et aigris.

Ce parti fondé par Moncef  Marzouki a causé beaucoup de peine au pays, il a causé beaucoup de dégâts, il a falsifié l’Histoire, il nous a empêché de regarder les années de Bourguiba et Ben Ali avec sérénité et justesse, il a été méprisant, éreintant.

Mohamed Abbou fut le premier à quitter la barque CPR parce qu’il estimait être différent d’eux. Il est d’un autre acabit, dit-il et fait-il croire. Après lui, on ne comptait plus les démissions et les échecs.

Où sont-ils les Sihem Badi et Salim Ben Hamidène ? Revenus là où ils étaient, en France.

Où est Moncef Marzouki ? Revenu là où il était, en France.

Où sont Adnène Mansar et Tarek Kahlaoui ? Là où ils étaient, sur Facebook.

Seul Imed Daïmi a survécu pour continuer à mener son bâton de pèlerin et lutter contre de l’hypothétique corruption de différentes personnalités politiques.

Sur un véritable corrompu, combien y a-t-il d’honnêtes hommes politiques et hommes d’affaires sacrifiés dans les médias et les palais de justice par ces CPR aigris ? On ne les compte plus. Plusieurs sont morts par dépit en essayant, en vain, de démontrer leur innocence et l’absence de tout fondement des accusations infâmantes des CPR.

 

Les CPR ont essayé le pouvoir et ils ont échoué.  Les noms des Sihem Badi, Salim Ben Hamidène et Moncef Marzouki sont étroitement liés à l’époque la plus sombre de l’Histoire tunisienne.

Mohamed Abbou, parce qu’il a quitté tôt la barque CPR, a survécu. En créant son parti Attayar, il a réussi à se ménager quelques années de plus. Il était bien entouré, il faut dire, car les Larbi Jelassi, Hichem Ajbouni, Mohamed Ammar et Nabil Hajji étaient comme des garde-fous pour calmer ses ardeurs CPRistes.

Grâce à eux, et grâce à Elyes Fakhfakh, Mohamed Abbou était encore vivant en 2020 en dépit de son très maigre score à la présidentielle quelques mois plus tôt (3,63%, 122.000 voix).

Il a donc eu la possibilité d’exercer le pouvoir et de voir que la mission est bien plus grosse que lui. Les scandales frappant ses collègues du gouvernement étaient nombreux, mais lui était étrangement silencieux. Fini le Abbou qui crie au scandale à la moindre suspicion.  Alors qu’il évoquait la corruption pure et dure contre les ministres de Ben Ali, Abbou plaide l’erreur et l’omission involontaire pour les ministres de Fakhfakh. Hypocrisie, caméléonisme, les deux probablement.

 

CPR un jour, CPR toujours. En dépit des garde-fous qui l’entourent, Abbou le ministre est revenu à ses bonnes vieilles habitudes de chasseur de sorcières.

Avec son toutou Ghazi Chaouachi, il s’est mis dans la tête d’attaquer Marouen Mabrouk l’homme d’affaires et ex gendre de l’ancien président Ben Ali. « Il a fraudé l’Etat en usant de la loi », a-t-il écrit dans un rapport interne. Son ami Chaouachi a fait pire, il a publiquement évoqué un arrangement avec l’homme d’affaires, avant d’avouer, par écrit, qu’il n’en est rien.

Où est la présomption d’innocence ? Où sont les preuves ? Quelles sont les charges ? Ce lexique si cher à tout homme de loi intègre, à tout magistrat honnête, à tout avocat respectueux de sa profession, est inconnu pour Abbou et Chaouachi.

 

Paradoxalement, la recherche de la petite bête n’est valable qu’avec ceux qui ne le financent pas. Les affaires dûment déclarées de Mabrouk sont suspectes quoiqu’il en advienne. En revanche, les affaires opaques de Nasr Ali Chakroun ou Salah Ben Youssef ne souffrent d’aucune suspicion, même si on apporte les preuves et les témoignages.

Quand un ministre de Ben Ali recrute quelqu’un, on crie au népotisme. Mais quand Nasr Ali Chakroun fait employer sa fille à la présidence de la République, ça s’appelle services rendus à l’Etat. Quand Ben Ali se fait financer par une entreprise, ça s’appelle de la corruption et de l’argent sale. Mais quand Nasr Ali Chakroun donne des avantages en nature au CPR et Attayar, ça s’appelle financement ordinaire.

Quand un document de Ben Ali est perdu, ça s’appelle obstruction à la justice et cacher la vérité. Mais quand le registre des comptes du CPR disparait, ça s’appelle allah ghaleb, ça arrive.

 

Mohamed Abbou au pouvoir a montré ses limites et les limites de l’exercice. Il a été clément envers ses collègues ministres et envers lui-même. S’il avait fait preuve de cette même clémence à l’égard des hommes d’Etat ayant travaillé sous Ben Ali, la Tunisie aurait évité les chasses aux sorcières, les procès injustes et les mensonges historiques. Il aurait été juste à l’égard des ministres de Ben Ali, on aurait connu ce qui s’est vraiment passé durant les 23 ans du 7-Novembre. On aurait compris que les ministres jetés en pâture avaient fait ce qu’ils pouvaient avec les limites qu’ils avaient. On aurait compris que l’Histoire n’est pas en « noir ou blanc » comme ils nous le chantaient.

La vérité est que Mohamed Abbou et tous ses camarades CPR avaient besoin d’un faire-valoir pour exister. Ils ont alors inventé l’épouvantail Kamel Letaïef pour nous faire peur. Le feuilleton Letaïef a beaucoup duré, mais la justice n’avait rien trouvé, car il n’y avait rien à trouver.

Ce filon épuisé, Mohamed Abbou est allé chercher un autre et il s’appelle Marouen Mabrouk. Dix ans que l’homme d’affaires traine la justice à ses pieds et dix ans que la justice n’a rien trouvé. Peu importe, l’opinion publique ne comprend pas tout cela et elle peut continuer à croire aux bobards et aux méchants qu’on lui désigne.

 

Mohamed Abbou est parti par la petite porte, comme Moncef Marzouki avant lui. Eux ils sont partis et Kamel Letaïef et Marouen Mabrouk sont restés. Rien, absolument rien, ne lie ces deux hommes à part le fait qu’ils ont servi, malgré eux, d’épouvantails à des hommes politiques aigris et limités. Ils étaient des faire-valoir malgré eux et ils ont subi cela dans leur chair, dans leur honneur. Que pourra-t-il leur dire et que pourra-t-il dire à leurs enfants, maintenant qu’il a quitté le pouvoir et la vie politique ? Que pourra-t-il nous dire après dix ans passés à mentir de bonne foi parfois et de mauvaise foi le plus souvent ?

 

Par Nizar Bahloul
02/09/2020 | 15:35
5 min
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Commentaires
Rachid Barnat
Election européenne : le populisme en réponse à l'islamisme
a posté le 06-09-2020 à 08:23
Puisque sa résurgence Tayar dimocrati, est en passe de l'être ...
Abbou aura-t-il tiré des leçons de ses échecs ?
Le couple diabolique qu'il forme avec Samia, devraient retourner à leurs chères études et ne plus encombrer la scène politique de leur baratins au débit assommant !
Nady
NB prend ses désirs pour des réalités
a posté le 05-09-2020 à 10:40
Sauf que le CD est loin d'être un parti machiste, comme ceux que vous affectionnez tant, et le départ de Abbou n'entrainera nullement la fin du CD.
Maggri
Toutes es vérités sont bonnes à dire.
a posté le 03-09-2020 à 22:54
Ce texte corrige et remplace l autre publié avec des fautes.Merci



Ce n'est pas dénigrer que d'essayer de dire la vérité.
Ce n'est pas condamner un responsable que de lui faire comprendre ses torts.
Mohammed Abbou qui pouvait être un des batisseurs du renouveau souhaité, a commis l'erreur d'entrer dans la danse des revanchards et des aigris qui se prenaient pour Saint Just ou Robespierre et confondaient le 14 janvier 2011 avec la Révolution française.On se souvient avec amertume comment certains amis politiques de M Abbou, avaient regretté publiquement -et parfois cruement dans des débats TV ou des écrits, qu'il n'y'ait pas eu de potences sur l'avenue pour le supplice des "azlems ".
Mohammed Abbou dont la bonne foi ne peut être remise en cause , aurait pu mieux servir le pays s'il n'avait pas donné suite parfois à des dénonciations mensongères de ronds de cuir qui cherchaient des promotions par leurs délations coupables.
Mohammed Abbou transmettait à la justice , sans vérification de leurs degré de véracités, de fausses dénonciations et calomnies , traduits en accusations .
Des fonctionnaires innocents qui ont servi l'état ont èté arrachés à leurs familles, humiliés , désignés à la vindicte publique et emprisonnés.
Des vestes mal retournées ,en quête de blanchiement ont contribué, au cours de débats radio télévisés ou dans des articles prétendus "journalistiques" , à chauffer l'atmosphère en jouant le rôle d'inquisiteurs sans vergogne.
La justice a été perturbée , harcelée et même agressée. dans ses propres locaux .Tout le monde se souvient de l'attaque ignomnieuse contre
l'avocate Abir Moussi dans une salle d'audience du tribunal.
On se souvient aussi d'anciens hauts responsables conduits menottés devant le juge et subissant dans un couloir du même tribunal , les quolibets de la foule.
Beaucoup a été entrepris pour que la justice croule sous les dossiers et que règne une atmosphère de suspicion généralisée et de terreur.
Le résultat, dix ans après est un pays en faillite et une Démocratie otage de "politiques" dont la préoccupation principale est le dénigrement, l'invective et les insultes proférées y compris sous la coupole du Parlement.
Dommage pour Abbou et d'autres militants qui auraient pu contribuer à l'apaisement et participer à la remise du pays sur les rails du développement .
La leçon a -t' elle été bien apprise?
Assurément non, lorsqu'on voit des parvenus s'attaquer au Président de la République utilisant des expressions et mots insultants mettant en cause le symbole de l'état et le garant de la constitution.
Aucune raison ne doit permettre qu'un Président tde la République quelle que soit son appartenance politique -alors que KS est indépendant- soit malmené au Parlement sous le regard passif de la vice présidente de l'ARP.
Janvier 2014, a -comme jamais auparavant- apporté la liberté au pays , y compris la liberté de critiquer les détenteurs d'autorité à condition toutefois de ne pas recourir à la calomnie qui vise à rabaisser les grands -et les moins grands- commis de l'Etat.
Le 14 janvier n'a pas apporté la permissivité , ni donné à un élu ou à un chef de parti ou a un citoyen le droit de dénigrer le chef de l'état ou tout autre responsable d'institutions républicaines.
Qui veut pousser le pays vers l'anarchie et la guerre civile?
La vigilance doit être plus que jamais de mise au vu de l'arrogance et de la violence du language de certain discours, allègrement diffusés par les médias.
Nous avons un nouveau gouvernement .
Laissons le travailler et montrer ce dont il est capable .
Son chef et ses ministres savent qu'ils n'ont pas droit au repos avant de prouver leurs compétences en trouvant des solutions urgentes aux problèmes urgentissimes sociaux , financiers et économiques.
La priorité des priorités est la remise en marche de l'appareil de production .
Les palabres, les consultations et les échanges d'invectives ont fait perdre beaucoup de temps au pays.
Essayons de combler le retard en parlant moins et en apgisssnt davantage!


Mohamed Ettounsi
Cpr en pire est l'islamaouite makhlouf
a posté le 03-09-2020 à 20:43
L'héritier du cpr, en pire, est le groupe de l'islamaouite makhlouf et ses comparses.
Maggran
Toutes les verités sont bonnes à dire!
a posté le 03-09-2020 à 15:49
Ce n'est pas dénigrer que d'essayer de dire la vérité.
Ce n'est pas condamner un responsable que de lui faire comprendre ses torts.
Mohammed Abbou qui pouvait être un des batisseurs du renouveau souhaité, a commis l'erreur d'entrer dans la danse des revanchards et des aigris qui se prenaient pour Saint Just ou Robespierre et confondaient le 14 janvier 2011 avec la Révolution française.On se sounient avec amertume comment certain amis politiques de M Abbou, avaient regretté publiquement -et parfois cruement dans des débats TV ou des écrits, qu'il n'y'ait pas eu de potences sur l'avenue pour le supplice des "azlems ".
Mohammed Abbou dint la bonne foi ne peu etre denise en cause , aurait pu mieux servir le pays s'il n'avait pas donné suite parfois à des dénonciations mensongères de ronds de cuir qui cherchaient des promotions par leurs délations coupables.
Mohammed Abbou transmettait à la justice , sans vérification de leurs degré de véracités, de fausses dénonciations et calomnies , traduits en accusations .
Des fonctionnaires innocents qui ont servi l'état ont èté arrachés à leurs familles, humiliés , désignés à la vindicte publique et emprisonnés.
Des vestes mal retournées ,en quête de blanchiement ont contribué, au cours de débats radio télévisés ou écrits, à chauffer l'atmosphère en jouant le rôle d'inestigateurs sans vergogne.
La justice a été perturbée , harcelée et même agressèe. Dan's ses propret locaux .Tout le monde se souvient de l'attaque ignomnieuse contre
l'avocate Abir Moussi dans une salle d'audience du tribunal.
On se souvient aussi d'anciens responsables conduits menottés devant le juge et subissant dans un couloir du même tribunal , les quolibets de la foule.
Beaucoup a été entrepris pour que la justice croule sous les dossiers et que règne une atmosphère de suspicion généralisée et de terreur.
Le résultat, dix ans après est un pays en faillite et une Démocratie otage de "politiques" dont la préoccupation principale est le dénigrement, l'invective et les insultes proférées sous la coupole du Parlement.
Dommage pour Abbou et d'autres militants qui auraient pu contribuer à l'apaisement et participer à la remise le pays sur les rails.
La leçon a t elle été bien apprise?
Assurément non lorsqu'on voit des parvenus s'attaquer au Président de la République utilisant des expressions et mots insultants mettant en cause le symbole de l'état et le garant de la constititon.
Aucune raison ne doit permettre qu'un Prèsident de la République quelle que soit son appartenance politique -alors que KS est indépendant- soit malmené au Parlement sous le regard passif de la vice présidente de l'ARP.
Janvier 2014 a -comme jamais auparavant- apporté la liberté au pays y compris la liberté de critiquer les détenteurs d'autorité sans toutefois recourir à la calomnie qui vise à rabaisser les grands -et les moins grands- commis de l'Etat.
Le 14 janvier n'a pas apporté la permissivité , ni donné à un élu ou à un chef de parti ou a un citoyen le droit de dénigrer le chef de l'état ou tout autre responsable d'institutions républicaines.
Qui veut pousser le pays vers l'anarchie et la guerre civile?
La vigilance doit être plus que jamais de mise au vu de l'arrogance et la violence du language violent de certain discours.
Nous avons un nouveau gouvernement .
Laissons le travailler et montrer ce dont il est capable .
Son chef et ses ministres savent qu'ils n'ont pas droit au repos avant de prouver leurs compétences en trouvant des solutions urgentes aux problèmes urgentissimes sociaux , financiers et économiques.
La priorité des priorités est la remise en marche de l'apareil de production .
Les palabres,les consultations et les échanges d'invectives ont fait perdre beaucoup de temps .
Essayons de combler le retard en parlance moins et en apgisssnt davantage!


chou
bravo !
a posté le 03-09-2020 à 12:26
Bravo NB, tu as tout dit ! sauf que les Tunisiens et la majorités malheureusement continuent à croire ces menteurs comme ceux des Khwanjis, karam, LPR et semblables .
le peuple Tunisien , quand il dort , il le fait bien , trop même !
abouali
Un départ annonciateur de changement ?
a posté le 03-09-2020 à 11:08
Cette chronique exprime clairement le sentiment de beaucoup d'entre nous vis à vis des méfaits du CPR de 3M et des dégâts considérables qu'ils ont infligés au pays, je parlerais même de blessures. Ne cherchez pas trop loin la cause des inimitiés, de la guerre larvée qui oppose les responsables politiques, de la froideur et de la méfiance entre les différents acteurs, de l'ambiance délétère et suspicieuse qui s'installe chez nous : elle est la conséquence directe des agissements de ce clan de forcenés, depuis "winou el pétrole" jusqu'aux campagnes de dénonciation infamantes, relayés par des individus qui ont bien retenu l'exemple et en perfectionnent les mécanismes ! Marzouki et ses féaux ont en effet réussi à générer et entretenir une culture de la défiance, du complotisme, de la calomnie, de la diffamation et du négativisme, qui a perduré et qui a fait des émules zélés, enthousiastes et inventifs. Le chef de cette bande d'aigris, accusateurs à tout va, n'avait de programme quand on lui a confié la Présidence, que de se mettre en valeur et de satisfaire un besoin narcissique irrépressible. Nul ne se souvient d'une proposition, d'une initiative, d'un projet, qui auraient pu amener quelque progrès ou aplanir certaines difficultés. L'on ne se souvient clairement que d'événements anecdotiques, en particulier l'affaire Baghdadi Mahmoudi, et vers la fin, son opiniâtre contestation des résultats des élections !
Mohamed Abbou perpétue cette culture, devenue tradition pour les Cpristes, et cette propension aux accusations hasardeuses, en se souciant des preuves comme de sa première chemise. Il en a encore fait la démonstration lors de son point de presse. Mais son nom ne peut être dissocié de celui de son épouse, qui constitue son complément, et un parfait relayeur, à l'ARP. Ils manifestent, en parfaite harmonie, une indignation à géométrie variable, en fonction des circonstances et des rapports de force. Ennahdha a longtemps été à leurs yeux un parti inattaquable, mais sur lequel ils ont pourtant dirigé leurs tirs conjointement une fois apparemment déstabilisé. Idem pour Fakhfakh que l'on a agoni vers la fin, mais qui était blanc comme neige à leurs yeux au début de l'affaire.
Dans cette brillante analyse de l'esprit, de la mentalité, et des pratiques d'un groupe uni dans l'indignité et le mensonge, il serait peut être indiqué d'apporter tout de même un bémol : les deux supposés boucs émissaires évoqués, dont ils ont assuré sans relâche et jusqu'à récemment, un harcèlement continu, ne sont pas dénués de reproches, et ne sont pas, tant s'en faut, de parfaites oies blanches ! Tous les deux traînent des casseroles bruyantes, politiques pour l'un, économiques et financières pour l'autre. Mais ceci ne justifie guère que l'on renie les conclusions des enquêtes judiciaires, ni que l'on missionne des mercenaires pour les menacer, les effrayer et tenter de les intimider !
Ainsi va l'univers politique chez nous, de la mégalomanie, à la duplicité et l'abjection. Cet échafaudage maléfique, construit sur la tromperie, le mensonge, le déni, les promesses fallacieuses et l'hypocrisie, n'est pas près de se fissurer ni de s'écrouler. Il n'y a aucun signe qui laisse entrevoir une lueur de changement et d'espoir. A moins d'une véritable nouvelle révolution ... qui viendrait du palais lui même !
Citoyen_H
@Lectrice | 02-09-2020 21:19
a posté le 03-09-2020 à 09:58
"il reviendra pour "l'interet du pays" hahaha"

Certainement.
C'est le modèle type de la stratégie des médiocres en mal de succès.

@N.B
Excellent. Tout est dit, ou presque.
Salutations

Habib
Excellent article
a posté le 03-09-2020 à 06:37
C est ce que j ai toujours pensé du CPR et de ses membre et de ce faux jeton de Abbou se prenant pour un justicière alors qu il a fait pire en prenant le pouvoir en tant que ministre. Aux élections présidentielles '?il a essuyé un cuisant échec. Ministre sous fakhfakh il a été nul.
TAW TCHOUFOU
TRES BONNE CHRONIQUE
a posté le 02-09-2020 à 22:08
Tout est dit !
" Merci pour ce moment ! "
Le Cirque
Quel article, Nizar il est temps de prendre la retraite
a posté le 02-09-2020 à 21:43
'?a y est ou99ayet bech t9ayed fi CNSS
Lectrice
Merci pour ce petit regal
a posté le 02-09-2020 à 21:19
A mon avis c'est pas fini, des paroles lancees en l'air, il reviendra pour "l'interet du pays" hahaha mais on profitera quand meme du moment tant que ca dure.
mansour
Mohamed Abbou est un loser en politique
a posté le 02-09-2020 à 20:26
et au bout de souffle de sa stratégie de manipulation
zaza5311
abbou
a posté le 02-09-2020 à 20:04
Bravo NIZAR, vous avez tout dit
Rationnel
Quel espoir pour le futur?
a posté le 02-09-2020 à 19:59
"Mohamed Abbou est parti par la petite porte, comme Moncef Marzouki avant lui. Eux ils sont partis et Kamel Letaïef et Marouen Mabrouk sont restés."
Faut-il se réjouir de la disparition du CPR et le triomphe de KL et MM?
Tout le monde sortira par la petite, nul n'est éternel. dans un pays en faillite, l'échec est universel.
La corruption a gagner et son triomphe sera éternel dans un système conçu pour la corruption.
On un système hyper-centralise et une administration hyper puissante ou des centaines d'autorisations sont nécessaires pour tout activité ou projet.
Chaque autorisation ouvre la porte a la corruption, c'est une occasion pour les responsables de gagner un peu d'argent ou rendre une faveur a un homme d'affaires qui sera récompenser.
Le triomphe de la corruption n'est pas surprenant, l'inverse aurait surpris.
Le système tel que conçu n'est pas réformable, pour progresser on doit se baser sur un système alternatif. Un système ou chaque citoyen assume ses responsabilités, essaye de satisfaire le maximum de ses besoins sans faire appel a aux institutions corrompues de l'état. Un système horizontal ou la solidarité locale se substitue a la servitude envers un état hautain, un système vertical.

sarwa
grandeur et décadence
a posté le 02-09-2020 à 19:17
on ne peut etre plus clair quand à la situation d'attayar qui est entrain de se dissoudre lentement à cause de la médiocrité de ses créateurs .bon débarras en tout cas
Insan
Quel hommage à Abbou de la part de Nizar Bahloul?
a posté le 02-09-2020 à 19:02
Débarrassés...
Zohra
PEUT-'?TRE CE PAYS '?TAIT MASHOUR
a posté le 02-09-2020 à 17:36
Ils ont nettoyé tous les tombes et tombeaux de ce pays.
Ils on fait rokya
Le Résultat commence à avoir le jour "le grand nettoyage".
Je suis sûre le pays va se porter mieux

Mismillah machallah
Ha ha ha
Mongi ABBES
Le procès
a posté le 02-09-2020 à 17:32
Lorsqu' on est un pseudo journaliste dans le pays des tararanni on se permet de faire un procès à charge et sans aucun bénéfice de doute et on se targue d'un professionnalisme et d'une impartialité qu'on n'a pas c'est par ce genre de calomnies qu'on sert le pays sur un plateau en argent à ennahdha légitime héritière des rcd
Alya
Excellent article
a posté le 02-09-2020 à 17:27
Et je ne crois pas que marzouki ou Abdou aient besoin d ennahdha comme mentor. Intrinsèquement ,ils sont comme ca .logorrheiques et super agités en dehors du pouvoir.Puis plus rien ,une fois qu ils sont a l interieur. Bie entendu d autres parti que le pcr n est pas le seul parti qui disparaitra
Amel
La vérité
a posté le 02-09-2020 à 16:40
Clair comme de l'eau de roche.
A4
Mission accomplie
a posté le 02-09-2020 à 16:34
Il s'en va une fois qu'il a accompli à merveille son oeuvre de destruction massive de ce maudit pays !
Les dégâts cumulés ? C'est son cadeau de départ !!!
(A NB: garde-fous et gardes-foux ! Désolé, ça fait mal aux yeux)




BN : Merci d'avoir attiré notre attention
Ahmed
Une classe politique faible et décevante
a posté le 02-09-2020 à 16:28
Il y a :
Les enfants gâtés : Chahed, Fakhfakh, HCE..
Les déséquilibrés : Marzouki , Hamdi...
Les dangereux : Ghanouchi, Makhlouf, .....,,....
Les loosers: Chebbi , Ben Jaafer..
Les illuminés : Rahoui, Hammami
Les bandits : Karoui, Riahi..
Les visqueux : Abbou s

Rien a tirer.
MOUCH-NORMAL
ATTYAR /CPR ILS SE METTENT EN RESEAU - ENNAHDA-QATAR NETWORK
a posté le 02-09-2020 à 16:02
n'oubliez pas que 50% d'Attayar sont les partisants d'ennahda (Attayar en Allemagne tous des Ex-nahdaouis) sont l'aille de Rached Ghannouchi ,
Attayar c le FRONT-OFFICE des freres musulmanos
apres ? les bases et les fonccionnaires seront adopter par le Cheikh Ghannouchi par seuelemnt qlq.donc