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Chroniques
Le crime de penser, mode d’emploi
Par Maya Bouallégui
24/05/2025 | 16:59
7 min
Le crime de penser, mode d’emploi

 

Épisode 1 – Ahmed Souab, l’empêcheur de juger en rond

C’était prévisible, on l’avait même écrit. Et pourtant, ça reste révoltant. Jeudi 22 mai 2025, la chambre d’accusation a tranché : Ahmed Souab ne retrouvera pas la lumière du jour. Elle a rejeté la demande de libération présentée par sa défense. Il restera en détention, à titre préventif. Préventif de quoi, on ne sait pas trop. Peut-être de ses idées. Peut-être de son intégrité. Peut-être, surtout, de l’embarras qu’il inflige à un pouvoir qui ne supporte plus ni la critique ni les souvenirs gênants.

Ahmed Souab, c’est un peu comme ce miroir qu’on cache sous un drap : il ne sert à rien tant qu’on ne le regarde pas, mais il continue de refléter. Il reflète une époque où la magistrature avait encore des hommes debout. Il reflète une carrière passée à dire le droit, même quand ça ne plaisait pas aux puissants du moment. Il reflète, aujourd’hui, l’effondrement d’un système judiciaire mis au pas, assigné à la docilité.

 

On ne reproche rien de bien clair à Ahmed Souab. D’ailleurs, le dossier est aussi creux que l’indépendance du parquet. Mais il a parlé. Il a critiqué. Il a dénoncé les dérives. Pire, il l’a fait avec des arguments juridiques, des textes, des décisions de cours, des principes constitutionnels. Bref, tout ce qui donne de l’urticaire à ceux qui préfèrent les slogans au droit.

Alors il fallait le faire taire. Et comme on ne peut pas bâillonner un homme libre, on l’enferme. C’est plus simple. C’est plus propre. Et ça permet aux communicants du régime de continuer à parler de « justice indépendante » sans éclater de rire.

 

Le pire, c’est que tout le monde savait. Ses soutiens le savaient. Ses collègues le savaient. Même ses ennemis le savaient. L’espoir d’une libération était mince. Mais on y croyait un peu, par réflexe. Comme on croit, un soir d’orage, que le tonnerre finira par se taire. Erreur. Il tonne encore. Et le silence des juges résonne comme un acquiescement.

Ce régime n’aime pas les Souab. Il préfère les silencieux, les serviles, les transparents. Ceux qu’on croise dans les couloirs, qui saluent en regardant leurs chaussures. Ceux qui signent sans lire. Ceux qui jugent sans trembler, mais pas pour condamner l’injustice : pour lui obéir.

Ahmed Souab, lui, fait tache. Une tache de probité dans un costume trop serré de république autoritaire. Une tache de mémoire dans un présent amnésique. Une tache de droit dans un pays où le décret a remplacé la loi.

Mais voilà : le système peut l’enfermer, il ne peut pas l’effacer. Il est en prison, mais il dérange encore. Il ne parle plus, mais on continue de l’écouter. Et c’est peut-être ça, la vraie victoire.

 

Épisode 2 – La sous-traitance est morte, vive le chômage !

Dans la nuit du mardi 20 au mercredi 21 mai 2025, pendant que la moitié des Tunisiens dormaient et que l’autre moitié s’efforçait d’oublier la réalité avec un vieux feuilleton turc, 121 députés ont voté une « loi historique ». Pas un seul contre. Quatre abstentions à peine. Le genre de score qu’on réserve en général aux articles de la Constitution nord-coréenne.

Le texte ? Une révolution, paraît-il. Interdiction de la sous-traitance. Fin des CDD. Place au CDI pour tous, tout de suite, sans détour. À en croire Kaïs Saïed, nous venons de tourner la page du capitalisme sauvage pour entrer dans l’âge d’or de la dignité salariale. L’histoire ne dit pas si les députés ont chanté l’hymne national en se tenant par la main après le vote, mais on ne serait pas surpris.

Car l’enthousiasme est total – à Carthage. Le communiqué de la présidence, publié hier à 3h41 du matin (l’heure préférée des insomniaques inspirés), nous l’assure : « la joie est partout ». Vraiment ? Partout ? À moins que « partout » ne soit un petit salon feutré du Palais présidentiel.

 

Sur le terrain, c’est une autre musique. Une mélodie grinçante, entonnée par ceux qu’on prétend sauver. Il suffit de lire le témoignage relayé par Mehrez Belhassen – ce diable d’influenceur qui a l’outrecuidance de faire parler la réalité. Il raconte l’histoire d’une société de sous-traitance spécialisée dans la sécurité. Elle va mettre la clé sous la porte. Pas par chantage. Par logique.

Ses clients ? Des banques. Son personnel ? Des centaines de vigiles. L’espoir, pour eux, c’était de devenir enfin titulaires. “Banquiers”, dit l’un, avec la sincérité de celui qui croit encore à l’ascenseur social. Mais les banques ont répondu poliment : « Merci, mais non merci. On a des caméras. Et des assurances. Et un peu de bon sens aussi. »

 

La scène résume tout : l’idéologie s’est cognée au mur de la réalité. Le régime croit abolir la précarité par décret. En réalité, il abolit les postes. Car une entreprise rationnelle n’embauche pas un temps plein pour un besoin ponctuel. Ce n’est pas de la cruauté. C’est de l’économie.

Imposer le CDI à tout-va, c’est comme forcer un restaurateur à engager un violoniste à plein temps sous prétexte qu’il en avait besoin une fois, pour l’anniversaire d’un client. Résultat : plus d’anniversaire, plus de client, plus de resto.

Mais il paraît que c’est un progrès. Un progrès de ceux qui ne signent jamais de fiches de paie, mais rédigent des discours. Un progrès de salon, de pupitre, de micros officiels.

Sur le terrain, la loi est une devinette : qu’est-ce qui est pire qu’un contrat précaire ? Pas de contrat du tout.

Mais que les vigiles se rassurent. S’ils perdent leur emploi, ils pourront toujours relire le discours de Kaïs Saïed. C’est gratuit, disponible en ligne, et rédigé dans un langage si pur que même le chômage en devient poétique.

 

Épisode 3 – Harvardistan, dernière frontière avant l’expulsion

L’université Harvard, bastion mondial de l’élite intellectuelle, temple de la pensée libre, se retrouve aujourd’hui menacée comme une vulgaire fac de province. L’administration Trump a sorti l’artillerie lourde : retrait du droit d’accueillir des étudiants étrangers, révocation immédiate du programme SEVIS, ultimatum de 72 heures et demande d’un audit façon inquisition numérique. À ce rythme, il ne manque plus qu’un test ADN à l’entrée du campus.

Pourquoi tant de haine ? Parce que Harvard ose résister. Parce qu’elle refuse d’expulser sur commande. Parce qu’elle n’a pas voulu livrer les listings, les vidéos, les mots, les silences, les origines et les idées de ses étudiants étrangers. En d’autres termes, parce qu’elle tient encore debout.

 

Trump, jamais avare de punchlines, la décrit comme une « institution antisémite d’extrême gauche ». Un « foutoir progressiste ». Une menace pour la démocratie. Lui qui jongle entre les dons du Qatar et les accusations de collusion chinoise trouve soudain en Harvard le bouc émissaire idéal. Et comme toujours, les étudiants étrangers payent l’addition : 6 800 jeunes sommés de dégager.

L’université la plus riche des États-Unis peut se défendre. Sur le plan judiciaire. Sur le plan médiatique. Mais sur le plan humain ? Là, elle vacille. Les visages sont inquiets. Les toges de cérémonie pourraient bien rester suspendues. Et les diplômes ? Peut-être remis par correspondance. À condition de ne pas habiter à Gaza, Pékin ou Tunis.

Ce qu’on reproche à Harvard, ce n’est pas d’avoir échoué. C’est d’avoir résisté. De ne pas s’être alignée. D’avoir dit non. Dans un monde où l’on exige des institutions qu’elles soient à genoux, Harvard a eu le culot de rester debout.

Mais rassurons-nous : la liberté académique est toujours sacrée. Sauf quand elle dérange. Sauf quand elle vient d’un étudiant étranger. Et surtout, sauf quand elle ne vote pas Trump.

Par Maya Bouallégui
24/05/2025 | 16:59
7 min
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Commentaires
Dr. Jamel Tazarki
Pourquoi, la Tunisie est là où elle est?
a posté le 24-05-2025 à 20:22
@Madame Maya Bouallégui,vous avez oublié dans votre article ci-dessus, le Pourquoi? --> Pourquoi, la Tunisie est là, où elle est? Ce "pourquoi" nécessite comme réponse une raison comme cause, afin d'agir intelligemment.

Le "pourquoi" demande la raison de quelque chose qui est très souvent la cause. "Pourquoi tous ces emprisonnements injustes et abusifs?" --> Parce que la Tunisie n'est pas un Etat de droit. Et pourquoi la Tunisie n'est pas un Etat de droit? Parce que nous sommes en dictature. Et pourquoi nous sommes en dictature? Parce que la Tunisie n'est pas un Etat de droit. Et pourquoi la Tunisie n'est pas un Etat de droit? Parce que nous sommes en dictature. Et pourquoi nous sommes en dictature? Parce que la Tunisie n'est pas un Etat de droit... etc-, etc.-, etc. Vous reconnaissez, Mme Maya Bouallégui, cette boucle qui pourrait se répéter infiniment sur l'axe du temps, de génération en génération?. --> Les causes sont souvent des événements qui en entraînent d'autres.

-->
De ce fait, un Etat de droit nous débarrasserait de l'actuelle dictature, il faudrait ainsi agir afin de faire de la Tunisie un Etat de droit: "je suppose que X entraîne Y, je veux Y, alors je réalise X"
--> La capacité d'avoir des buts et de faire des actions pour les atteindre relève de la rationalité. Et c'est ce qui manque chez la majorité de nos politiciens et des Tunisiens en général. Je ne peux pas supposer la rationalité de la majorité des Tunisiens, et en particulier celle de Mr. Kais Saied. Et c'est pourquoi, je ne pourrai pas les comprendre puisque je ne saurais pas pourquoi ils font ce qu'ils font, et donc je ne saurais interagir avec eux.

Je vous cite Madame Maya Bouallégui, vous écrivez à propos de Kais Saied sur Business news TN du 26/04/2025 : "Le pire ? C'est que tout cela est inutile, improductif, stupide. Une démonstration de force dans le vide, un autoritarisme sans stratégie. Même les dictatures les plus chevronnées savent choisir leurs batailles. Ici, on tape au hasard, sans logique, sans finalité. Juste pour le plaisir de montrer les muscles'?' ou d'agiter la peur. Mais à force de créer des ennemis imaginaires, on finit par se fabriquer de vrais adversaires. Et quand tous les amis vous quittent, même la répression ne suffit plus à tenir le décor debout." Fin de la citation.
-->
Oui, vous avez raison Mme Bouallégui en ce que vous dites. Moi aussi, je ne peux pas croire en la rationalité de Mr. Kais Saied. Et c'est pour cela que je ne pourrais jamais le comprendre puisque je ne saurais pas pourquoi il fait ce qu'ils fait, et donc je ne saurais interagir avec lui. Je ne vois plutôt que l'absurdité dans tout ce qu'il fait. Alors qu'il avait tout pour réussir et faire réussir la Tunisie.
-->
un être rationnel s'intéresse aux raisons des choses et doit pouvoir accorder des raisons à ses actes. un être rationnel est même supposé agir sur la base de raisons, et pour de bonnes raisons. Certes Mr. Kais Saied a des raisons, mais ce ne sont pas de bonnes raisons.
-->
Mr. Kais Saied voudrait nous faire croire que sa dictature est une démocratie:) Il a de la chance qu'il ne comprend rien à la logique dont l'un des premiers principes est celui de la non-contradiction: "une chose ne peut pas être elle-même et son contraire en même temps et sous le même rapport"'?'

Fazit: Si nos politiciens de l'opposition voulaient faire de la Tunisie une démocratie, il faudrait qu'ils fassent de la Tunisie un Etat de droit.
-->
ça ne fait aucun sens de se débarrasser de la dictature de Kais Saied afin de mettre une autre à sa place.
-->
Il faudrait casser la boucle que j'ai décrite ci-dessus: "Pourquoi tous ces emprisonnement injustes et abusifs?" Parce que la Tunisie n'est pas un Etat de droit. Et pourquoi la Tunisie n'est pas un Etat de droit? Parce que nous sommes en dictature. Et pourquoi nous sommes en dictature? Parce que la Tunisie n'est pas un Etat de droit. Et pourquoi la Tunisie n'est pas un Etat de droit? Parce que nous sommes en dictature. Et pourquoi nous sommes en dictature? Parce que la Tunisie n'est pas un Etat de droit... etc-, etc.-, etc. Vous reconnaissez, Mme Madame Maya Bouallégui, cette boucle qui pourrait se répéter infiniment sur l'axe du temps et à travers les générations?


Le malheur est qu'aucun de nos politiciens de l'opposition ne promet aux Tunisiens et à la Tunisie un Etat de droit --> et ainsi, on passera d'une dictature à une autre'?'

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
Dr. Jamel Tazarki
Toutes les lois qui n'ont pas été soumises à un contrôle de constitutionnalité exercé par la Cour constitutionnelle finiront dans une poubelle --> 1ère priorité est de créer une Cour constitutionnelle sur la base d'un CSM dont les membres sont élus et non pas nommés par le Président de la République. La Tunisie a besoin d'un Etat de droit et non pas d'une dictature!
a posté le 24-05-2025 à 20:15
Ce dont la Tunisie a urgemment besoin:
- 1. d'une Cour Constitutionnelle, --> avant la promulgation d'une loi, elle devrait être soumise à un contrôle de constitutionnalité exercé par la Cour constitutionnelle --> ce qui nécessite une constitution sans erreurs de pensée, sans contradiction, sans dilemme et non écrite en solo sur mesure. Même les lois et les décrets ne devraient pas être en contradiction avec la constitution....
-->
Malheureusement, la Tunisie fonctionne aujourd'hui à travers une confusion de décrets présidentiels qui se placent par abus de pouvoir au-dessus de la constitution et des lois

- 2. d'une justice indépendante,

-3. d'un Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) dont la majorité des membres serait élue et non pas nommée par le Président de la République
--> La fonction première du CSM est d'assurer l'égale application de la loi et de protéger les droits et libertés des personnes, notamment contre l'éventuel arbitraire du pouvoir.
--> Par ses prérogatives le CSM contribue à la gestion des ressources humaines du corps de la magistrature. Par son rôle disciplinaire, il vise à garantir l'exemplarité des juges et procureurs. Enfin, par ses travaux, il est une instance de réflexion sur le fonctionnement de la justice, sa déontologie et les valeurs de l'Etat de droit doivent guider son action. En Allemagne, il y a une page Internet du CSM afin de dénoncer les injustices et les dépassements des juges et du système judiciaire même. --> ceci ne fait un sens que si les membres du CSM sont votés et non pas nommés par la dictature

- 4. d'une Cour de cassation dont la majorité des membres serait élue et non pas nommée par le Président de la République --> la Cour de cassation est le juge du droit. Elle a pour mission de contrôler et d'unifier l'interprétation de la loi afin que les règles de droit soient appliquées de manière identique par l'ensemble des tribunaux et des cours d'appel de l'ordre judiciaire. Elle ne réexamine pas les faits qui sont à l'origine du litige, mais vérifie que la loi a été correctement appliquée et que les règles de procédure ont été respectées. La Cour de cassation ne se prononce donc pas sur le conflit qui oppose les parties, mais sur la qualité de la décision de justice qui a été rendue. --> Dans certains cas, on ne peut pas faire appel d'un jugement, alors il faudrait faire recours à un pourvoi en cassation, qui ne rejugera pas l'affaire sur le fond mais vérifiera le respect des règles de droit

- 5. d'une loi électorale intelligente, sans erreurs de pensée, sans contradictions, sans dilemme et non écrite en solo...
-->
Je cite: "l'aberration de demander des parrainages non numérisés et non soumis à l'obligation d'une signature légalisée et donc facilement contestables à postériori [. . .] de ces faits, chaque personne peut revenir sur son parrainage pour des raisons politiques ou pour faire chanter le concerné" voir Business News TN du 17/09/2024 | 10:28

- 6. d'une Constitution intelligente, sans erreurs de pensée, sans contradictions, sans dilemme et non écrite en solo...
-->
Je cite Mr. Sofiene Ben Hamida: "En août 2022, il [KS] jette à la poubelle un projet collectif de constitution et publie sa propre constitution. Tant pis pour ce peuple nigaud qui a avalé sans réagir, la couleuvre des quarante six erreurs qui se sont faufilées dans le texte publié":))
voir Business News TN du 06/04/2025 à 15:59
-->
-> Je cite Mr. Mohamed Abbou,: "Selon la Constitution actuelle, en cas de vacance du poste présidentiel, le pouvoir revient provisoirement au président de la Cour constitutionnelle. " voir Business News TN du 19/01/2025 à 17:27
-->
c'est-à-dire qu' "en cas de vacance du poste présidentiel, le pouvoir revient provisoirement au président de la Cour constitutionnelle" --> mais nous n'avons pas de Cour constitutionnelle et ainsi pas de président de la Cour constitutionnelle --> et prétendre que notre constitution est géniale:))

- 7. des débats socio-économiques et -Politiques de haut niveau
--> notre récente élection présidentielle était dépourvue de tout débat socio-économique....

- 8. d'élections législatives, présidentielles et communales (municipales) justes et fairs,
-->
l'absurdité des 10000 parrainages non numérisés et non soumis à l'obligation d'une signature légalisée et donc facilement contestables à posteriori et qu'aucun candidat n'a pu passer saint et sauf à l'exception de KS par sa position...

- 9. la séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
Fares
La mégalomanie des neuneus
a posté le 24-05-2025 à 16:36
Je ne suis pas contre l'interventionnisme de l'Etat afin de protéger les démunis contre la cupidité de certains investisseurs. Cependant, je ne comprends pas ce jusqu'au boutisme du putschiste. Pourquoi ne pas avoir défini des quotas d'employés titulaires versus les intérimaires. Par exemple une entreprise ne doit pas embaucher plus que 20%, 15%... d'interimaires? Un pourcentage fixé par des économistes et non pas par un enseignant à la retraite. Peut être un pourcentage qui dépend du secteur d'activité, certaines industries sont plus volatiles que d'autres. Chesmou est un incompétent et je m'étonne qu'on laisse ce papi irrésponsable s'amuser avec l'avenir de 12 millions d'âmes. La Tunisie manque cruellement d'hommes et de femmes pour la protéger.
le financier
12 millions d âmes ?
a posté le à 16:47
12 millions d âmes ou de moutons , de lâches ?
Mais je pense que ces 12 millions sont contents du travail de ce président
Gg
Mdr!
a posté le 24-05-2025 à 16:16
"Peut-être remis par correspondance. '? condition de ne pas habiter à Gaza, Pékin ou Tunis."
Citer gaza dans cet article qui n'a rien à voir, faut le faire!
Hhhhhh...
Gguignolo ajourné éternel
LoliloL cirigoulo
a posté le à 20:29
Vu le niveau et zone d'intérêt des mêmes Gguignolos de fond de latrine, faut le faire un Kommentaire KlaKé pareil !

A ça, pour sûr : Gaza ou Harvard, même pas en rêve d'être digne ne serait ce que d' approcher à des centaines de Kilomètres la première grille d'accueil.