
L’universitaire Raja Ben Slama a publié un statut, dimanche 30 avril 2023, pour dénoncer la censure des livres, enregistrée les premiers jours de la 37e édition de la Foire internationale du livre.
“Un vol avec les lames des ciseaux” tel peut être le slogan de la 37e édition de la Foire internationale du livre, dont l’histoire retiendra qu’elle nous a fait revivre la misère de la censure, des contrôles et de la répression. Les organisateurs de l'événement nient ces pratiques et les justifient, tout en minimisant les risques de la censure et de la restriction de la liberté d'expression. De nombreux critiques ont blâmé les auteurs plutôt que de s'en prendre au système de surveillance préalable et à la vision sécuritaire de la culture.
Nous n'avons pas besoin de contrôler les livres exposés, car cela est pratiquement impossible. Nous devons nous assurer de la qualité des maisons d'édition qui participent au salon. Les citoyens n'ont pas besoin de tutelle sur leurs pensées. Seuls les livres pour enfants doivent être surveillés. Les citoyens doivent être libres et responsables, et non traités comme des sujets. Nous devons mettre fin à la police de la pensée. La culture ne tolère ni la morosité ni la vision étroite !”, indique-t-elle en substance.
Rappelons que le livre en langue arabe de Nizar Bahloul « Kaïs 1er, président d’un bateau ivre » (قيس سعيد، ربان سفينة تائهة) a été censuré samedi 29 avril 2023 à la Foire internationale du livre, tout comme le livre « le Frankenstein tunisien », de l’auteur Kamel Riahi ainsi que celui de Slaheddine Al-Améri, traitant du chiisme en Tunisie.
L’affaire a très vite été massivement relayée par les médias et sur les réseaux sociaux qui ont dénoncé la censure des livres qui critiquent le président de la République Kaïs Saïed.
S.H
Madame vous lire mon commentaire :
SOUS le TITRE :
'? SON TOUR, LE LIVRE DE NIZAR bahloul est censuré à la foire du livre, vous constatez par vous même que j'ai défendu NIZAR bahloul malgré sa haine envers Le président de la république Tunisienne Kaïs Saïed, madame savoir et tous qu'on sait épuise la philosophie, à la fin madame je vous demande de jeter un clin d'?il sur mon interview sur 216 TV Facebook le 13 février 2022 à Paris avec le journaliste ridha Kerouida, madame j'ai appris une chose de côté des intellectuels -es , ils m'ont dis les habits ne font le moine , : les apparences sont parfois trompeuses, madame je vous demande de défendre les oubliés de la république Tunisienne les résidents d'irrif leurs enfants ils ne vont à l'école, ils sont dans la misère jusqu'au coup, madame j'ai passé deux mois en Tunisie avec des amis -es européens, ils ont constaté eux-mêmes la différence entre les résidents de la ville et les non résidents, madame je connais très très très bien le fonctionnement des tunisiens et tunisiennes ( nous sommes les champions des mensonges et des bobards)
Cordialement assil iRRiF luid ETTABOUNA ahlou erroujoula ahlou ELWATTANiA ahlou elkaram
Vous avez fait le tour et décortiquer un peu l'état des lieux...
Les Tunisiens et y compris les journalistes sont partisans du dicton
Faite ce que je dis et ne faire pas ce que je fait..
Ancien participant actif aux foires du livre nationales, arabes et internationales des années 80 & 90, je suis pour l'application des règlements régissants ces évènements.
L'ouverture d'esprit est difficilement tolérable dans la plupart des sociétés musulmanes et ce quel que soit le sujet.
Soumission et crainte sont les maîtres mots.
La démocratie est l'ennemie d'une doctrine bien connues de tous..