L'avocat et vice-président de la Ligue tunisienne de défense des droits de l'Homme (LTDH), Bassem Trifi, a considéré que le reprise de diffusion de la chaîne Nessma représentait une bonne nouvelle.
Invité le 12 mars 2022 par Myriam Belkadhi sur les ondes de la radio Shems FM, Bassem Trifi a réaffirmé son opposition à la poursuite en justice des civils devant les tribunaux militaires.
« J’ai visité Abderrazak Kilani le jeudi 10 mars. Il avait le moral. On m’a informé, hier, qu'il a été interdit de son droit de visite. Il aurait, également, été interdit d’avoir accès aux repas apportés par sa famille. Il avait demandé à accéder à une nourriture sans sel en raison de son âge avancé… L’administration de la prison a considéré qu’accéder à sa requête signifiait une discrimination entre les détenues », a-t-il poursuivi.
Bassem Trifi a estimé que l’ancien président de l’Ordre des avocats de Tunisie Abderrazak Kilani était victime d’une injustice. Il a rappelé que ses actes ne s’inscrivaient pas dans le cadre de crimes menaçant la sécurité nationale.
Bassem Trifi a considéré que Abderrazak Kilani faisait son travail. Il a rappelé que la seule arrestation d’un bâtonnier des avocats avait eu lieu durant le règne de Bourguiba.
Pour rappel, le juge d’instruction près le Tribunal militaire de première instance de Tunis avait émis au début du mois un mandat de dépôt contre Abderrazek Kilani. L'ancien batônnier des avocats fait l'objet d'une enquête pour trouble à l’ordre public dans l'intention de s’opposer à l'application de la loi et atteinte à un fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions.
S.G
Nous nous sommes débarrassés de la justice de Bhiri pour retomber dans le travers de la justice de Saied !
Je peux le dire autrement, Saied nous a délivré de la justice de Bhiri pour nous imposer sa justice arbitraire.