
Le député et ancien membre d’Ennahdha, Samir Dilou, a affirmé, dans un post partagé vendredi 11 mars 2022, sur les réseaux sociaux, que la direction de la prison d’El Mornaguia exerçait des pressions sur l’ancien bâtonnier Abderrazek Kilani et le persécutait.
Samir Dilou a expliqué que la direction de la prison a refusé d’appliquer la décision de la justice militaire autorisant la famille de M. Kilani, détenu depuis le 2 mars, aux visites sans barrières.
Le juge d’instruction près le Tribunal militaire avait, rappelons-le, émis, le 2 mars, un mandat de dépôt contre le Abderrazek Kilani, à la suite de son audition.
M. Kilani est accusé de « participer à un groupe qui trouble l’ordre public dans l'intention de s’opposer à l'application de la loi ou pour porter atteinte à un fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions, en proférant des menaces verbales et en usant de menaces et de bobards pour empêcher un individu ou un groupe de travailler ».
Le Dilou, stratège médiocre lance ce post pour améliorer les conditions de leur acolyte.
La direction des prisons et celle de la Mornaguia, ne se permettraient pas d'écart de conduire vis à vis de Kilani.
Ils font mousser l'information afin de lui donner plus d'ampleur.
On les a entendu et lu, durant la détention de Bhiri où ils nous avaient raconté qu'il était entre la vie et la mort.
Il n'en était rien.
Bhiri est sorti en bonne santé et sa photo retouchée avec la barbe, est celle d'un poissonier de Sfax dont je tairai le nom.
Honteux.

