Le porte-parole de la Cour d’appel de Sousse Hédi Khessib a annoncé ce mardi 16 mars 2021, dans une déclaration à l’agence Tap, que la chambre des mises en accusation a décidé la libération de trois détenus arrêtés dans le cadre de l’affaire des déchets italiens.
La même source a indiqué que deux cadres de la Douane ainsi qu’un courtier en douane ont été libérés tandis que la chambre des mises en accusation a refusé les demandes de libération de quatre autres détenus dans la même affaire. Elle a également décidé de renvoyer l’affaire au juge d’instruction au tribunal de première instance de Sousse 1 pour la poursuite des investigations.
Rappelons que l’émission "Les Quatre Vérités" de Hamza Belloumi avait levé le voile sur l’entourloupe d’une entreprise tunisienne déclarant importer des déchets plastiques industriels pour les traiter, alors qu’en vérité, la douane tunisienne a saisi des déchets domestiques en provenance de la région Campanie (Italie).
Bravant les lois interdisant l’import des déchets ménagers, l’entreprise tunisienne avait conclu un accord avec une entreprise italienne pour l’import de 120.000 tonnes de déchets par an, l’équivalent des déchets produits par le Grand Tunis durant 15 jours, pour 48 euros par tonne (environ 150 dinars). Le montant total du marché est de l’ordre de 18 millions de dinars par an.
Plusieurs arrestations ont été opérées dans le cadre de l’affaire fin décembre 2020, dont le ministre des Affaires locales et de l’Environnement limogé Mustapha Aroui, son chef de cabinet, plusieurs directeurs et hauts cadres ainsi que des membres de la Douane.
S.H
On ne met pas en taule des hauts responsables parce que l'on n'a pas les preuves suffisantes pour les accabler. Quel message aux responsables qui auront un jour à prendre une décision. Ils préféreront laisser trainer, contribuant davantage à la sclérose des rouages du pays.
Les responsables de l'ANPE n'ont fait que leur travail et n'ont pas fait trainer un dossier théoriquement en règle.
Dans quelle république bananière, dénuée du moindre souci de droit de l'homme, un magistrat peut détenir abusivement et sans preuves des fonctionnaires pour avoir fait leur travail. Le temps de l'enquête à ses dires. Alors que les voyous qui défient l'état se promènent en liberté. Je conseille aux détenus d'intégrer les rangs des députés d'Al Karama. Ils seront libérés et leurs juges molestés en public.
Ces juges, au service des hommes politiques, des vrais responsables de cette affaire payeront cet abus de pouvoir qu'ils croient bien protégé par les textes.
Entre temps, j'espère que Dieu le leur fera payer jusqu'à leur faire regretter leurs actes.
Ce qu'ils font aux autres, ils le verront dans leur chair.
Léon, Min Joundi Tounis al Awfiya
Résistant,
Verset 112 de la Sourate des Abeilles.
