
Le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) a dénoncé, vendredi 18 avril 2025, l’attitude de la justice tunisienne ainsi que l’interdiction faite aux journalistes de couvrir l’audience de l’affaire de complot contre la sûreté de l’État.
Dans un communiqué publié le même jour, le SNJT a qualifié cette mesure d’« atteinte au droit des journalistes d’accéder aux salles d’audience et de couvrir les affaires touchant à l’opinion publique ». Le syndicat a indiqué que sa vice-présidente, Aida Henchiri, avait été empêchée d’accéder au tribunal et de rencontrer le procureur de la République pour tenter de résoudre cette situation.
Le syndicat a souligné qu’il s’agissait de la seconde interdiction visant la couverture médiatique de cette affaire. Il a dénoncé une « atteinte grave à la liberté de la presse et à l’engagement syndical », estimant qu’il s’agissait d’une violation des droits garantis par la Constitution.
Le communiqué considère que cette interdiction envoie « un message négatif de la part de la justice et du pouvoir en place ». Le SNJT a critiqué le recours à des mesures nouvelles et contradictoires par rapport à celles appliquées lors de l’audience précédente, dénonçant un « non-respect de la Constitution et de la loi, des décisions prises de manière arbitraire et l’application d’instructions parachutées ».
Le syndicat a tenu le ministère de la Justice pour responsable de ces atteintes, qu’il a qualifiées de « retour en arrière ». Il a appelé au respect du droit du peuple tunisien à suivre le déroulement des procès et au respect du principe de publicité des audiences.
Enfin, le SNJT a réitéré son « attachement total et absolu à la lutte contre ces pratiques anticonstitutionnelles et illégales », affirmant qu’il se réserve le droit de prendre toutes les mesures nécessaires pour y mettre fin.
S.G
- la plupart des dits journalistes, n'ont ni le diplôme approprié, ni l'étique approprié, ni la vocation appropriée pour exercer le métier de journaliste
- la plupart des dits journalistes parlent ou écrivent ou les deux, pour défendre ceux qui les ont payés pour écrire, parler ou les deux à la fois
- quant au syndicat SNJT, c'est une boutique comme toutes les autres, elle tire sur tout ce qui bouge dans ce bled.


