Le porte-parole du mouvement Ennahdha, Imed Khemiri, a indiqué, lors d’une conférence de presse, tenue lundi 6 novembre 2023, par le parti, qu’Ennahdha compte engager des poursuites à l’encontre des personnes l’ayant accusé d’être impliqué dans l’évasion de cinq terroristes de la prison de la Mornaguia.
« Des parties ont tenté, comme d’habitude, de détourner des faits d’actualité pour s’attaquer à Ennahdha (…) Nous allons engager des poursuites à l’encontre de ceux qui ont proféré ces accusations mensongères. Nous rappelons aux Tunisiens que les terroristes, les cinq qui se sont évadés et d’autres, ont été capturés et emprisonnés du temps de gouvernements présidés ou auxquels participait Ennahdha (…) Nous appelons le pouvoir à assumer ses responsabilités et à éclairer l’opinion publique sur les circonstances de l’évasion des terroristes », a-t-il déclaré.
Le 31 octobre 2023, cinq terroristes dont deux impliqués dans les assassinats politiques de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi ont fui la prison civile de la Mornaguia. Il s’agit de Nader Ghanmi, Alaeddine Ghazouani, Ameur Belâzi, Raed Touati et Ahmed Melki (alias Al Somali). Ce dernier a été capturé, dimanche 5 novembre 2023, à cité Intilaka, un quartier populaire de la Capitale. Plusieurs vidéos ont été publiées sur Facebook par des citoyens présents sur place au moment où le terroriste a été interpellé. Al Somali aurait été reconnu par un policier.
Le président de la République s’est exprimé au sujet de la fuite des terroristes assurant qu’il s’agissait d’une exfiltration mais aucune version officielle n’est venue étayer l’affaire de l’arrestation d’Al Somali.
M.B.Z
après révolution, des cadres importants limogés pour des raisons futiles , Bhiri s'est chargé de l'autre.
Premier souci de la secte, arriver à maîtriser, manipuler les articulations de l'état, en faisant introduire les plus fidèles.
La seule structure épargnée, non sans tentative de contrôle, c'est l'armée, qui a échappé aux griffes des ténors de la secte.
Nous vivons aujourd'hui les séquelles de ces décisions arbitraires, un ministère si sensible, dépourvu de plusieurs compétences dans le domaine, ouvrent grande la porte, à toutes les défaillances .
Si la main du diable n'a pas laissé d'empreintes, les premiers accusés sont les membres de la secte dirigés par le gourou.
Les premiers actes de violences accomplis par la milice, un certain 9 avril 2012 , sous l'égide du " grand " Laaraiedh, s'en suit des cycles d'autres violences, intimidation, menaces de mort, la bande de Ansar Echariaa opérait en toute impunité, Bouchlaka était farouchement opposé à la figurer dans la liste des organisations terroristes .
Donc, la responsabilité y est, même indirecte.
On dit que c'est la première poule qui crie qui a pondu...