
Le député de Machrouû Tounes, Hsouna Nasfi, a accusé, samedi 11 juillet 2020, la présidence du Parlement d’avoir appuyé l’élu d’Al Karama, Seif Eddine Makhlouf, dans l’introduction de force d’un membre de la coalition à l’hémicycle.
Seif Eddine Makhlouf a provoqué un véritable chaos au Parlement, vendredi, après avoir insisté à laisser entrer Hafedh Barhoumi, un des fondateurs d’Al Karama alors que la garde présidentielle le lui avait interdit, car fiché « S17 ».
La procédure S17 a été mise en place en 2013, dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre le terrorisme afin d’empêcher des individus soupçonnés d'être affiliés à des groupes djihadistes de rejoindre des groupes armés à l'étranger – le groupe armé Etat islamique (EI) en Syrie, entre autres – et à contrôler les déplacements des personnes revenues de zones de conflit.
L’élu Hsouna Nasfi a qualifié l’incident d’ingérence dans les questions sécuritaires et de violation contre le Parlement et les députés dénonçant une implication de la présidence du Parlement dans ce qu’il s’est passé.
« (…) C’est un indicateur et un message signifiant que le danger a atteint son plus haut degré et que nul ne sera épargné (…) », a écrit le député sur Facebook.
« Maudit soit celui qui a vendu pour peu sa conscience et maudit soit celui qui s’est rangé du côté de son ennemi », a-t-il ajouté.
Evoquant un « tournant critique », le député s’est, par ailleurs, engagé à « faire tomber les masques » et à « dévoiler les intentions » pour que chacun assume ses responsabilités.
La présidence du Parlement a, rappelons-le, réagi dans un communiqué aux évènements du vendredi les qualifiant de regrettables.
L'incident a, en effet, provoqué l'ire de la députée du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi. Une altercation a, d'ailleurs, éclaté entre la députée et son collègue d'Al-Karama, Seif Eddine Makhlouf.
N.J.
Bien trouvé:Caton l'a répété à chaque fin de ses discours et effectivement Karthago fut détruite par les Romains.
A " Le Bardo Denda Est",je rajouterai:"Khrigi Delenda Est". Qu'on se le dise...
Inchallah.
Cordialement.
Sinon taisez-vous TOUS .....
Caton l'Ancien prononçait à chaque fois qu'il commençait ou terminait un discours devant le Sénat romain, une formule qui est restée célèbre à travers les âges "Carthago Delenda Est" : nous devons détruire Carthage ! Aujourd'hui, l'ARP est sans doute devenue la première source de déliquescence de la démocratie et de menace pour la cohésion nationale. Elle salit l'image de la Tunisie nouvelle et ternit sa réputation. Elle autorise tous les débordements et les encourage, consacre l'obscénité, la vulgarité et l'agressivité comme éléments du discours politique, et permet les comportements sectaires, fascistes et claniques. Elle constitue enfin l'un des freins majeurs au développement et à la mise en oeuvre des réformes et des politiques de redressement et d'assainissement. En conséquence et pour paraphraser la formule de Caton "Le Bardo Delenda Est" !