Beaucoup de ces imperfections existaient à l'état latent dans la société tunisienne au temps de Ben Ali et de Bourguiba; mais ces derniers n'ont pas laissé faire. Heureusement pour nous car quelle serait été la Tunisie si on avait démocratisé le pays depuis l'indépendance. Déjà après 63 ans d'indépendance, les conditions actuelles de la Tunisie montrent que le pays n'est pas encore prêt pour une démocratie anarchique dans laquelle les magouilleurs s'enrichissent, les investisseurs honnêtes s'appauvrissent et le citoyen dépérisse.

La deuxième partie de la plénière consacrée au vote de confiance pour le nouveau ministre de l’Intérieur, Hichem Fourati a démarré cette après-midi du samedi 28 juillet 2018, en présence de 168 députés.
A cette occasion, le chef du gouvernement, Youssef Chahed a donné un aperçu sur le rendement du gouvernement, affirmant que l’évaluation de l’action gouvernementale se base sur des indicateurs objectifs et concrets.
« La situation sécuritaire n’était pas stable en 2015. Le taux de croissance était faible à cette époque et on avait un déficit de 7,4%. Tous les indicateurs étaient négatifs, et deux ans après, je peux dire sans hésitation que les choses se sont nettement, améliorées, à travers, principalement l’augmentation du taux de croissance, qui atteindra les 3% vers le deuxième semestre. Certes, les améliorations se font progressivement vue la conjoncture actuelle ». Et d’ajouter que les exportations ont enregistrées une grande amélioration, outre les indicateurs du secteur touristique qui se sont redressés.
Le chef du gouvernement a, ainsi, souligné que la croissance est passée de 0,8% au 2ème trimestre 2016 à 2,5% au premier trimestre 2018, le plus haut taux depuis 2014. On s’attend à ce qu’elle passe à 3% au 2ème trimestre 2018, a-t-il précisé. Le retour de la croissance a permis de faire baisser le chômage des diplômés du supérieur de 2,6% depuis son arrivée à la tête du gouvernement, a-t-il noté.
Cette croissance a été corrélée à un retour des investissements étrangers qui ont augmenté de 20% entre juin 2016 et juin 2018, des investissements de l’industrie de 24% et ceux des services de 63%, pour cette même période. L’export a aussi progressé de 43%. Les exportations des secteurs des industries mécaniques et électriques ainsi que du textile et habillement. En termes d’export, cette année est la meilleure depuis 10 ans, a affirmé le chef du gouvernement. Au niveau du tourisme, les revenus touristiques ont augmenté jusqu’à fin juin 2018 de 46% en dinar et 40% en dollar. Le nombre de touristes qui sont venus en Tunisie au 1ersemestre 2018 a atteint environ 3,2 millions d’entrées, une hausse de 63% par rapport à la même période de 2016. On prévoit une hausse de 3,5 millions de touristes par rapport à 2016, a-t-il indiqué.
« J’ai tenu à donner ces clarifications pour dire que toute évaluation objective ne peut se faire que sur des indicateurs tangibles. Cela dit, la situation reste difficile d’autant plus que ces réformes ont impacté les prix et le taux d’inflation, mais ce n’est que conjoncturel. Je dis que le plus dur est passé ».
D’autre part, Youssef Chahed a assuré que la lutte contre la corruption fait partie des priorités du gouvernement. « Je considère qu’on a avancé sur ce plan, à travers l’adoption des textes de loi, à l’instar de la loi contre l’enrichissement illicite ou encore la loi protégeant les dénonciateurs. En tout état de cause, les indicateurs économiques se sont améliorés et les répercussions seront palpables dans les prochains mois et facilement ressenties par les citoyens dans leur vie quotidienne », a-t-il dit.
Revenant sur l’institution sécuritaire, le chef du gouvernement a assuré qu’il est important de tenir l’institution à l’écart des tiraillements politiques soulignant qu’il s’opposera à toutes les tentatives de son infiltration. « Ce remaniement entre dans le cadre des prérogatives du chef du gouvernement. Je tiens, d’ailleurs, à remercier les ministres Lotfi Brahem et Ghazi Jeribi pour tout ce qu’ils ont donné lors de leur passage à la tête du département ».
Il a, également, affirmé que Hichem Fourati a été désigné pour sa compétence, son intégrité et sa neutralité, « Je suis certain que le nouveau ministre obtiendra votre confiance, il y va de l’intérêt de la Tunisie. Et comme l’a dit le président de la République: La patrie avant les partis. Ainsi, j’appelle les députés à faire primer l’intérêt suprême de l’Etat loin des calculs politiques et politiciens ».
S.H
Commentaires (17)
CommenterDes mesures urgentes pour sauver le pays
Beaucoup de ces imperfections existaient à l'état latent dans la société tunisienne au temps de Ben Ali et de Bourguiba; mais ces derniers n'ont pas laissé faire. Heureusement pour nous car quelle serait été la Tunisie si on avait démocratisé le pays depuis l'indépendance. Déjà après 63 ans d'indépendance, les conditions actuelles de la Tunisie montrent que le pays n'est pas encore prêt pour une démocratie anarchique dans laquelle les magouilleurs s'enrichissent, les investisseurs honnêtes s'appauvrissent et le citoyen dépérisse.
NON CREDIBLE
ça suffit, ezzenka weikfet lil hareb, Mrs les décideurs
Chahed magistral
Il faut faIre attention quand même
Bravo YC
@Citronnade et jus d'orange
A votre place, j'irai boire un whisky pour noyer mon chagrin. Lol
BILAN
Chahed veut péter plus haut que son cul.
Toute alliance avec les Islamistes est, tôt ou tard, vouée à l'échec. Sans les Islamistes BCE à été élu Président. Son alliance avec Ghanouchi l'a carrément déssarconné. . La même chose va arriver avec Y. Chahed. Conclusion: en politique, on est rien si on n'est pas adossé à un parti fort.
Petit. Cachotier
Allez faites un effort et dites le .


