Le président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), Youssef Bouzakher a indiqué, ce dimanche 6 février 2022, dans une déclaration accordée à Mosaïque FM, que le président de la République n’avait pas annoncé la dissolution du conseil mais qu’il avait indiqué qu’il faisait partie du passé.
Youssef Bouzakher a assuré que le président de la République ne détenait aucun mécanisme juridique ou constitutionnel lui permettant de dissoudre le CSM, soulignant que le chef de l’Etat avait incité les citoyens contre le CSM et les magistrats à travers les appels aux manifestations.
Dans ce contexte, Youssef Bouzakher a affirmé que le conseil défendrait son existence par tous les moyens légaux en sa possession. « Nous ne ferons pas partie du passé. Il n’existe aucun moyen légal permettant la dissolution du CSM. Ce qui s’est passé se résume dans une déclaration faite par le président de la République depuis le ministère de l’Intérieur incitant contre les magistrats. Je pense qu’il cherche un prétexte pour dissoudre le conseil. Nous allons défendre notre existence. Le conseil n’est pas uniquement une institution qui concerne les magistrats, mais toutes les composantes de la société. De plus, cette décision est contraire aux mesures exceptionnelles prises par le président de la République ».
Rappelons que le président de la République s’est rendu tard dans la soirée du samedi 5 février au ministère de l’Intérieur, indiquant qu’ « un décret sera bientôt promulgué pour la dissolution du CSM. Ce conseil peut considérer qu’il fait désormais partie du passé. J’en ai déjà averti à plusieurs reprises ».
S.H
"Dessouder" ! Reconnaissez que c'est fort de café. On ne va tout de même pas aller jusque là.
Dissoudre est déjà suffisamment violent, même si à mon sens, ce n'est point volé.
Bien à vous
Dessouder au chalumeau ou dissoudre à l'acide, au final le résultat est le même. Le supplice que KS veut infliger à ce CSM importe peu. Ce qui est préoccupant c'est le projet qui se cache derrière cette mascarade de façade de Mr propre.
Or, tu ne cesses d'intervenir et de tenir des propos de nature à contester les pouvoirs de l'institution présidentielle sans argumenter sur le fond puisque jusqu'ici ton CSM a brillé par son alignement aux positions d'un Parti et d'une mouvance.
Nous exigeons de toi, de tes pairs, que vous vous teniez à votre rôle et de remplir votre fonction, car vous êtes au service du pays, du citoyen, et pas l'inverse.
Je plaidetais pour ta révocation, et pour cela t'es d'orties médiatiques nombreuses forment un réquisitoire supplétif en sus des éléments opposables à toi et tes amis, qui relèvent du forfait.
Voilà un bel exemple de ceux qui jugent le citoyen. Eux, qui libèrent les délinquants et les terroristes et nous racontent leurs fables de séparation des pouvoirs et autres démocraties.
Depuis quand ce sont les juges qui font leur loi.
Out !