Le Conseil supérieur de la magistrature a rendu public un communiqué, ce dimanche 6 février 2022, exprimant son refus de la dissolution du conseil en l’absence de tout mécanisme constitutionnel et légal le permettant.
Le CSM a réitéré son attachement à la construction constitutionnelle du pouvoir judiciaire et le renoncement inopiné à toutes les garanties de l’indépendance de justice, dans une violation flagrante de la Constitution, des accords et des conventions.
Le conseil a rejeté toute atteinte à la sécurité fonctionnelle des magistrats, en soumettant leur parcours fonctionnel et disciplinaire à une loi transitionnelle aux issues inconnues, dépourvue des moindres garanties.
Il a, également, refusé toutes les accusations de manquements visant le conseil, appelant à ne plus induire l’opinion publique en erreur en lui faisant croire que le conseil est chargé des affaires devant la justice et qu’il est responsable de leurs issues.
Le CSM annonce qu’il poursuit ses missions, appelant les magistrats à s’attacher à leur conseil rejetant le harcèlement permanent du président du conseil et de ses membres.
S.H
Il ne faut pas toucher à la constitution.
Il ne faut pas toucher au CSM.
Et voilà c'est fait, les constituants du système défaillant n'ont plus raison d'être. Impossible d'assainir, de reconstruire, de restructurer avec les mêmes éléments et les mêmes acteurs.
Celui qui n'a rien à se reprocher n'a pas à se plaindre. Les intégres n'ont pas à s'inquiéter sauf si les véritables intérêts sont ailleurs, sont liés à l'ancien système pourri où tous les " joueurs " trouvent leurs comptes
Mais si la motivation apparante est la sauvegarde de l'indépendance de la justice, en quoi le CSM constitue un garant pour le bon fonctionnement de la justice ?
Les maux de la justice ne datent pas d'aujourd'hui, ni d'hier non plus, jamais indépendante, faire croire que le CSM est le protecteur du palais est une leurre , une tromperie flagrante.
Cette mobilisation contre ces mesures radicales pour sauver la justice, on l'a pas remarqué à l'époque de l'hégémonie de la secte qui a su comment faire taire les bouches pour certains et comment tenir en respect les autres, par des acrobaties douteuses.
C'est la différence, Me Jafal n'est pas Bhiri, le président n'est pas le Traître profiteur Tartour, là ce sont les pions de l'état au service de l'état et du peuple.
Ils ne sont endoctrinés, sans agenda, sans calculs et en toute dignité.
Le système est mort, vive le nouveau système.
Aucune, fierté, aucun sens d'unité. Aucun esprit d'union pour montrer leur solidarité.
Mais dans n'importe quel pays qui se respecte , le lendemain, il y aurait une grève de toutes les fonctions de ministère de la justice pour montrer à ce tyrant de KS , si le corps judiciaire est un pouvoir ou un service à ses bottes
Honte à toutes ces grandes geules qui à l'époque de Ben Ali .. comme Kalthoum Kennou fermait leur bouche. On ne les entend pas ..
Bien sûr il y a des affaires financières et de lobbying en jeux qui n'arrangent pas certains, sauf que l'adage dit que toute chose, bonne ou mauvaise, a une fin et qu'il faut se rendre à l'évidence que l'arrogance, la rébellion et l'entêtement ne mènent nul part. Il est regrettable de voir des insouciants qui jouent avec le devenir d'une nation qui aurait pu décoller de son sous développement sans des attitudes rétrogrades qui nous ont reculé de quelques décennies.