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Walid Jalled : Nous sommes sous un régime présidentiel par excellence
29/01/2021 | 09:53
4 min
Walid Jalled : Nous sommes sous un régime présidentiel par excellence
Le député de Tahya Tounes, Walid Jalled, a été l’invité de la Matinale de Hamza Belloumi du vendredi 29 janvier 2021 sur Shems FM. Le politicien est revenu sur plusieurs sujets en particulier la présumée lettre empoisonnée parvenue à la présidence de la République et le litige qui oppose le chef de l’Etat, Kaïs Saïed, au chef du gouvernement, Hichem Mechichi. 

Qualifiant l’incident de la lettre suspecte d’atteinte à la présidence de la République et à la sécurité nationale, le député a déploré les erreurs de communication commises par Carthage.

Il a assuré qu’il n’avait toujours rien compris à cette affaire tout comme l’opinion publique en attente d’explications plausibles de la part des officiels. 

La nouvelle a, rappelons-le, circulé sur les réseaux sociaux et dans certains médias dans la nuit de mercredi après la diffusion d’un communiqué de la présidence algérienne évoquant un entretien téléphonique entre le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, et son homologue tunisien, Kaïs Saïed, pour s’informer de son état de santé suite à une tentative d’empoisonnement. 

L’affaire du courrier empoisonné a, ensuite, été étayée par un communiqué officiel de la présidence de la République tunisienne dans la soirée de jeudi. 

Les détails demeurent pourtant flous. Le Parquet qui s’est saisi de l’affaire après en avoir entendu parler sur les réseaux sociaux a affirmé que ladite enveloppe ne lui était toujours pas parvenue, selon le responsable de l'unité d'information et de communication et substitut du procureur de la République près du Tribunal de première instance de Tunis, Mohsen Dali. 

La chargée de communication de la présidence de la République, Rym Kacem, a, de son côté, signalé, jeudi, que les analyses étaient en cours et que les résultats devraient être divulgués le jour-même

Walid Jalled a appelé, d’ailleurs, l’institution militaire et le porte-parole de la Garde présidentielle à intervenir pour avancer des éclaircissements surtout que cet incident intervient dans des circonstances des plus délicates ; le litige qui oppose le président de la République au chef du gouvernement en ce qui concerne le remaniement ministériel opéré par Hichem Mechichi et auquel Kaïs Saïed a signifié un non car jugé « inconstitutionnel », à son sens.  

Rappelant que Tahya Tounes avait mis en garde contre ce marasme constitutionnel, il a souligné que la Tunisie était, dans le cas actuel, « sous un régime présidentiel par excellence ».

Le député a précisé, dans ce sens, que par son opposition au remaniement et à la prestation de serment des nouveaux ministres, Kaïs Saïed se plaçait non seulement au-dessus du Parlement – qui a, rappelons-le, approuvé le remaniement –, mais aussi au-dessus de la justice tunisienne.

 

Il a avancé, également, que par son discours lors de la réunion de lundi du Conseil de sécurité nationale, le président de la République avait porté atteinte à la sécurité nationale en ouvrant un nouveau front dans le conflit qui secoue les trois présidences.   

Kaïs Saïed a, notons-le, indiqué au chef du gouvernement, lors de la réunion du Conseil de sécurité nationale, qu’il disposait d’informations soutenant que certains des ministres proposés faisaient face à des suspicions de corruption et que, de ce fait, il n’accepterait pas de les accueillir à Carthage pour la prestation de serment. 

Interpellé sur ce que le président de la République devrait faire maintenant que le gouvernement Mechichi a obtenu la confiance du Parlement, Walid Jalled a laissé entendre que Kaïs Saïed devrait, tout simplement, se plier et accepter les ministres désignés surtout que Hichem Mechichi était son propre choix.  

Il a affirmé, par ailleurs, au sujet des suspicions de corruption qui pèsent contre certains ministres, que Tahya Tounes avait pris contact avec le chef du gouvernement et que celui-ci avait certifié qu’il s’était renseigné à leur sujet auprès de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (Inlucc) et d’autres instances constitutionnelles.  


N.J. 

29/01/2021 | 09:53
4 min
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Commentaires
abouali
Faire obstacle à l'arnaque !
a posté le 29-01-2021 à 12:51
Je rappelle à tous ceux qui l'auraient oublié, qu'il y a quelques mois, au moment de la formation du premier gouvernement Mechichi, jugé trop présidentiel, le triumvirat du mal avait ourdi une stratégie fourbe, consistant à le faire passer, tout en planifiant de le modifier selon leurs convenances au bout de six mois. Ils ont mis leur plan à exécution, avec la complicité active du CDG, et replacé leurs pions. Une entourloupe politique digne de Machiavel en personne ! L'objectif : marginaliser KS et disposer d'un outil au service de leurs intérêts et de leur appétence.
Doublement entubé, d'abord par des alliances pour lesquelles il n'a pas voté, ensuite par l'utilisation frauduleuse qui en a été faite, le peuple en sort comme le parfait dindon de la farce. Grosse comme une maison, cette duperie aussi énorme qu'immorale, dénote la duplicité, la vénalité, l'absence de scrupules et le manque total de respect pour les électeurs, de ceux qui l'ont perpétrée. Une arnaque qui intronise maintenant ce trio en faiseur de rois et en décideur de la chose publique !
C'est tout cela que le Président essaie de combattre : parer à la plus grande mystification, doublée d'une tentative d'hégémonie et de main mise parlementaire, que le pays ait jamais connues, et faire échouer le stratagème islamo-mafieux visant à le mettre en coupe réglée au grand bénéfice de ces conspirateurs.
Pour tout cela, nous devons le soutenir et le conforter, y compris par un appui populaire ostensible et tonitruant !
aldo
==== INTI WIL MOUJA ====
a posté le 29-01-2021 à 10:56
tout dépend MASSILHITKOUM !!!!! WAKTECH BECH TISTARJLOU et un seul objectif (( L'INERET DE LA NATION )) ya si walid jalled
The Mirror
Le Président et le Mafieux
a posté le 29-01-2021 à 10:50
Le Président Kais Saïd est l'unique Responsable politique qui a dit NON aux agissements mafieux de Rached Guannouchi, et c'est tout à son honneur.
Et rien que pour cela, je pense que les tunisiens ont beaucoup d'estime envers leur président
Toutes les autres créatures qui font de la politique, de l'extrême gauche à l'extrême droite, en passant par les indépendants (qui ne sont pas indépendants d'ailleurs), tout ce beau monde, a toujours caressé Ghannouchi dans le sens des poils, pour ne pas le fâcher, et pour gagner des miettes. Ce sont des lâches, et le mot est trop faible pour les décrire.
Pour être correct, je rappelle que Abir Moussi milite elle à sa façon contre Ghannouchi, avec des dérapages parfois, mais, elle est restée debout.