
Le président de la République Kaïs Saïed a envoyé hier, mercredi 27 janvier, une correspondance au président du Parlement Rached Ghannouchi à propos du remaniement ministériel.
Curieusement, cette lettre a été fuitée et circule sur les réseaux sociaux. Business News publie ci-dessous le fac-similé de cette lettre.
Dans cette correspondance venue en réponse d’une autre correspondance envoyée par Ghannouchi, le président de la République attire l’attention du président du Parlement sur une erreur de date. La lettre de Ghannouchi a été envoyée à l’issue de la plénière consacrée au remaniement ministériel et elle était datée du 26 janvier. Or, indique le président, la plénière s’est achevée à 0h09, c'est-à-dire le 27 janvier.
Le président de la République relève une autre erreur. Visiblement Rached Ghannouchi a considéré le règlement intérieur de l’ARP comme étant une loi. Or, indique le président, c’en est pas une. Le président de la République renvoie le chef du Parlement au texte de loi régissant cela en indiquant : « merci de consulter le journal officiel de la République tunisienne numéro 16 daté du 24 février 2015 page 579 ».
Business News a consulté le journal en question et on peut y trouver le règlement de l’ARP, sous forme d’arrêté. En clair, ce n’est pas une loi, comme a indiqué Saïed. Chose que Ghannouchi (et pas que) semble ignorer.
Cette correspondance fuitée signifie-t-elle que Kaïs Saïed entend retarder (voire annuler) la séance de prestation de serment des nouveaux ministres ? Vraisemblablement oui, surtout quand on devine que la fuite ne vient pas du Bardo, mais plutôt de Carthage. Il est difficile à croire que Ghannouchi veuille montrer un tel document au public, il n’a rien à y gagner.
R.B.H
"...L'Assemblée des représentants du peuple peut retirer sa confiance à l'un des membres du
Gouvernement, suite à une demande motivée, présentée au président de l'Assemblée par un tiers au moins des membres. Le retrait de confiance a lieu à la majorité absolue..."
C'est cet article qui est nécessité l'écriture de l'article 144 du règlement intérieur du parlement.
A réfléchir à deux fois, le Chef du Gouvernement n'est pas libre de remanier LE GOUVERNEMENT après obtention du vote de confiance sauf après aval de l'ARP!!!
Donc juridiquement parlant le chef de l'Etat à raison de soulever la question d'autant plus qu'en l'absence d'une cours constitutionnelle c lui le garant de la bonne application de la constitution. Politiquement, c sa réponse au passage en force fait par ghanouchi et mechichi du remaniement ministériel après les avoir prévenu lors du conseil de sécurité.
Remarque à la fin: Il semble que beaucoup d'entre nous aient oublier que la constitution est le plus haut texte juridique qui organise les relations entre les pouvoirs de l'Etat et non les personnalités politiques qui veulent s'approprier les pouvoirs de l'Etat.
Mr. Kais Saied obtiendrait beaucoup plus de voix en travaillant sur les sujets importants comme les vaccins et à travailler à attirer des investissements étrangers et des aides des partenaires dans le domaine de la formation, de l'éducation et de la recherche. Qu'il utilise ses prérogatives diplomatiques pour aider le pays au lieu de travailler tout le temps sur des futilités et il est poussé dans cette voie destructrice par son staff sans idées pour le pays.
Mr. Mechichi devrait lire ce que le vrai professeur de droit constitutionnel Mr. Iyadh Ben Achour a écrit. Il peut envoyer une lettre a la présidence avec les noms des ministres et une date limite pour leur invitation. S'ils ne sont pas invités jusqu'à la date limite, ils commencent leur travail. Il a décrit ça par le terme 'alijraat almoustahila' en arabe car en face d'une présidence qui ne cherche que les futilités et les mises en scène, il faut s'adapter.
Il fait vraiment pitié
Je suis peinée car j'ai voté pour un incompétent avec une pathologie certaine.
Quand on occupe un poste comme le siens il doit être à la hauteur de cette fonction.
Malheureusement, une bonne partie des députés sont là par la force des choses, et non par leurs savoirs intellectuelles.
Mme Mossi est la seule qui a compris cette secte depuis des années et grace à elle, les islamistes terroristes criminels ont été bloqués à la réalisation de leurs projets criminels. Abir tounes sauvera le pays. Rabbi Maaha.
Cela pose une grande question si c'est vraiment un prof. ?
Cela explique pourquoi il n'a pas évoluer dans son status durant 30ans de carrière!!!
En absence de loi, un arrêté fait force de loi du moment qu'il ne contredit une loi qui existe. En matière d'application, une loi ou un arrêté doivent être respectés
Il se veut, juge, ministre, opposant et président....
Il veut foutre le bordel....
La Tunisie mérite mieux que ce cirque
Contrairement au GOUROU, un nul qui doit démissionner après ce "0"!
De part son ignorance et l'imbécilité de Fichichi Mechichi, les institutions sont coincées!
Allons-nous droit vers l'application de l'article 88 de la constitution?
II y a ceux qui creusent sous les pieds de Kaïs Saïed, pour une raison ou pour une autre. Ceux-là mêmes, qui connaissent très bien son caractère, le niveau et la manière de son mental. Ils ont remarqué la futilité de ses positions d'enseignant. Au lieu de le conseiller à de la réticence dans ses discours politiques superflus et irresponsables, il y a ceux qui l'encouragent à plus de fautes et à plus d'hostilité avec son entourage politique. Ceux-là mêmes, qui le gonflent par le titre de "Commandant suprême des Forces armées tunisiennes", qu'il n'arrive à comprendre, qu'il ne s'agit là que d'un titre politique, dont il pourrait être destitué par le parlement ou par les prochaines élections.
Seul ce document d'avant et d'après minuit, pourrait être utilisé par l'ARP comme preuve pour manque de capacités pour occuper le poste de président de la République.
Les connaisseurs disent que la présence illégale de Samia Abbou aux côté de Kaïs Saïed, même lors de la dernière réunion de sécurité, y est pour beaucoup dans cette perturbation mentale du président Kaïs Saïed. Ce sont les Abbou qui ne laissent pas Kaïs Saïed jouir de sa neutralité de président de notre régime parlementaire.
Bientôt nous saurons davantage à ce sujet.
C'est un zéro pointu et nous sommes vraiment dans le pétrin !
Oui, il me semble qu'on commence à detecter le verso du CV de Kaïs Saïed. Déjà lorsqu'il s'immisça dans cette dispute d'enfants entre ceux d'Al-Karama et ceux d'Attayar, en n'ayant invité au palais de Carthage, que ceux d'Attayar et à leurs têtes la malhonnête Samia Abbou, ayant balayé toute obligation de neutralité par le revers d'une main maladivement inéquitable et injuste, puis tous ses discours de menaces enfantinement abstraites, sans jamais avoir désigné les sujets de ses multiples accusations, ni qu'il n'ait dévoilé leurs noms à l'opinion publique ou à la Justice tunisienne, n'illustrent que son amateurisme politique, qui ne se base que sur des histoires de "Hammam Ennissa". Des histoires, ne pouvant émaner que de soirées de thé entre sa femme et Samia Abbou. Des histoires sans preuves, que les professionnels des intrigues politiques Samia et Mohamed Abbou, ne pourront les prendre en charge, de crainte d'être poursuivis par les inculpés. Ils ont trouvé en Kaïs Saïed, leur outil pour trancher dans le vif avec leurs adversaires politiques.
Et ce plan de putsch préparé par Mohamed Abbou au président Kaïs Saïed. Et cette histoire louche de la lettre empoisonnée à l'époque de l'informatique et de la rapidité de l'information et du courrier. Puis cette présence très louche de Samia Abbou lors de la réunion du Conseil de sécurité, sans la moindre légitimité mais à l'invitation de Kaïs Saïed lui-même. Comment pourrait-on les comprendre et comment pourrait-on les expliquer en tant qu'observateur politique neutre, sinon en appelant à la destitution du président Kaïs Saïed par la légitimité des prérogatives réservées au parlement ARP, par la Constitution tunisienne, avant qu'il ne nous soit trop tard à tous les Tunisiens.
Je crains beaucoup, beaucoup et mille fois beaucoup, qu'il ne s'agisse là d'un cas psychique et psychiatrique à encadrer le plus tôt possible, d'une minute à l'autre et d'une heure à l'autre. Je le dis avec beaucoup d'amertume, bien que j'aime beaucoup Kaïs Saïed et que je l'aie élu avec foi et conscience.
Oui je vous tiens la main en répétant avec vous "Rabbi yostir"!!!
Bonne soirée.
Le GOUROU doit revoir sa copie de la constitution.

