
L’élection présidentielle du 6 octobre 2024 ne sera ni démocratique, ni juste, ni transparente, si la situation actuelle perdure avec les violations qui ont entaché le processus électoral, a affirmé, lundi 26 août 2024, le président de la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’Homme (LTDH), Bassem Trifi.
Le président de la LTDH a estimé, dans une déclaration à Diwan FM, que les restrictions aux libertés empêchent l'électeur, le journaliste, le candidat et tous les intervenants dans le processus électoral d'exercer librement leurs droits politiques et électoraux. Il a rappelé que la majorité des prétendants à la présidentielle sont sujets de poursuites judiciaires en relation avec les parrainages ou à cause du décret 54 outre les restrictions subies pour avoir le bulletin n°3 (communément appelé B3, ndlr).
Et de soutenir « Aujourd'hui, la justice est utilisée pour frapper les opposants politiques ».
Pour Bassem Trifi, la situation générale du pays ne permet pas de qualifier les prochaines élections de démocratiques et équitables, soulignant que l'administration n'est pas neutre, outre le manque d'égalité des chances entre tous les prétendants à cette élection.
I.N.

Malheureusement cette situation est bien connue et elle tend à être considérée une banalité sous la férule obsessionnelle du président sortant Kais Saied, criant toujours contre des supposés "complots" à répétitionn venant des "traîtres" omniprésents et faisant appel à une haine et à une xénophobie sociopathes, et finalement à un racisme patent et pathologique.
Tout ces symptômes d'un haut degré d'"intoxication paranoïaque", violente, de la vie civile et de la participation politique se retrouvent ponctuellement dans les commentaires publiés même sur cet honorable média qui est Business News - et je pense que la rédaction devrait mieux y veiller.
Ce qui se passe en Tunisie n'est nullement une banalité ni une fatalité, mais un épisode très grave dans toute l'Histoire du Pays, même en référence aux régimes autoritaires de Bourguiba et de Ben Ali, qui maintenant se font pardonner de tous leurs abus par la vaste majorité de la population, seulement par rapport au DESASTRE ETATIQUE ACTUEL !
Face à cette dérive dénoncée par les médias internationaux les plus sérieux et fiables, le danger imminent de la mise en place d'une république islamique pseudo-"révolutionnaire" et pseudo-nationaliste inspirée au khomeynisme iranien se profile nettement, dans le cas de la reconduction de la présidence à un mégalomane à tendance paranoïaque tel Saied dans ce climat délétère (qui donne déjà un avant-goût du système TOTALITAIRE en préparation).
C'est pour cela qu'il ne faut pas se contenter du constat, cher Président de la Ligue Tunisienne des Droits de l'Homme, mais penser à l'action par rapport à la Centrale syndicale UGTT afin de garantir les issues démocratiques de secours face à une situation de tension grandissante et alors que tous les indicateurs socio-économiques sont au rouge.
A bon connaisseur, peu de paroles.
*alias N.G.M. - activiste indépendant pour les Droits humains en Afrique
L'état doit faire du ménage au sein de cette ltdh ainsi que au sein de la fameuse centrale syndicale.
Je vous signale que le 6 octobre Mr Kaïs Saïed sera réélu haut la main, j'en suis sûr vous allez traiter la majorité du peuple tunisien d'incultes , les chiens enragés aboient la caravane passe
expliquez cela aux commentateurs abjectes de BN qu'on connait tous. Il n'y a qu'a voir ici les insultes sur mr Triffi et aucun argument de fond.
Ces gens n'ont vraiment ni honte ni patriotisme dans leurs veines? et surtout aucune mémoire