
Le ministre de l’Intérieur, Taoufik Charfeddine a tenu un point de presse, ce lundi 3 janvier 2022, pour revenir sur l’assignation à résidence de Noureddine Bhiri. Il a assuré que la conférence de presse devait se tenir dans quelques jours, mais qu’elle avait été avancée à la suite du développement des événements et les tentatives d’impliquer l’institution sécuritaire dans les tiraillements politiques.
Dans un premier temps, le ministre de l’Intérieur a indiqué qu’aucune tolérance ne serait permise avec ceux qui essayent de faire revenir le ministère de l’Intérieur aux anciennes pratiques. “Maintenant, en ce qui concerne les décisions d’assignation à résidence, je veux préciser qu’elles ont été prises le 30 décembre 2021, et elles ont été appliquées le lendemain. Et comme vous le savez, l’assignation à résidence peut être décidée même pour des suspicions, que dire si elles sont basées sur des procès verbaux ?”.
Le ministre de l’Intérieur ajoute : “L’affaire concerne l’octroi de passeports et de certificats de nationalité de manière illégale pour des personnes que je ne qualifierai pas. Je laisserai les enquêtes judiciaires révéler leurs identités et leurs relations familiales, et j’assure qu’il y aura beaucoup de surprises”.
Taoufik Charfeddine assure que certificats de nationalité ont été accordés de manière illégale, soit à une date précédant l’obtention d’un extrait de naissance. “L’extrait de naissance avait été attribué un an plus tard à la suite d’une décision de justice. Un autre certificat de nationalité avait été attribué de manière illégale, à une fille de parents de nationalité syrienne”.
Et de poursuivre : “Selon l’officier de la police judiciaire, le dossier revêt un caractère terroriste. Ainsi, tenant compte des dispositions de la la loi antiterroriste et des différents mouvements de protestations, et par peur d’une réaction, nous avons décidé d’agir d’une manière préventive, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme”.
Le ministre indique, dans ce contexte, que l’assignation à résidence est une décision administrative et que les voies de recours sont possibles condamnant “le comportement de certaines personnes qui devraient donner l’exemple, alors qu’elles ont appelé à la désobéissance civile”. Dans ce cadre, il a indiqué qu’une personne ayant occupé des hauts postes - en référence à l’ancien bâtonnier Abderrazek Kilani sans le citer nommément - sera poursuivie en justice et devrait répondre à ces actes touchant le prestige de l’Etat et les forces de sécurité, devant la justice militaire.
Taoufik Charfeddine a assuré qu’il avait donné lui-même des consignes pour que Noureddine Bhiri bénéficie d’un traitement digne et respectable, pour qu’on mette à sa disposition tous les moyens de prise en charge. “J’ai appelé le bâtonnier et j’ai coordonné avec lui pour qu’il puisse rendre visite à Noureddine Bhiri. J’ai aussi pris contact avec son épouse. Nous l’avons autorisée à le voir, ainsi que son fils. Nous lui avons proposé de ramener avec elle le bâtonnier des avocats ou le président de la section régionale de l’ordre des avocats à Bizerte. Nous lui avons, également, proposé de renforcer son équipe médicale avec le médecin de son choix. Après avoir rempli toutes les conditions, elle a inventé un prétexte, pour ne pas le voir. Cela reste aussi son droit”. Au final, le ministre a indiqué qu'il est possible que le dossier soit déféré devant la justice.
Cette conférence de presse a été organisée à l’issue de la réunion tenue à Carthage et présidée par le président de la République, Kaïs Saïed, en présence de la cheffe du gouvernement, Najla Bouden, de la ministre de la Justice, Leila Jaffel, du ministre de la Défense nationale, Imed Memiche et du ministre de l’Intérieur, Taoufik Charfeddine.
L’ancien ministre de la Justice et député islamiste Noureddine Bhiri a été arrêté le 31 décembre dernier sur instructions du ministre de l’Intérieur et a été placé en résidence surveillée dans un lieu encore inconnu, avant d'être transporté, par la suite, à l’hôpital Habib Bougatfa au gouvernorat de Bizerte.
S.H

L'état a passé 9ans pour identifier qu'un acte de naissance a été falsifié
Puis la nationalité est délivré par le chef d'état à ma connaissance
L'affaire a été dissimulé et étouffé, neuf années durant ............................................
Les coupables vont en baver.
Ils vont tomber comme des mouches !!!!!!!!!
Encore merci moniseur le ministre de l'intérieur ainsi que pour toute l'équipe de votre ministère , courage et Professionnalisme. Bonne année 2022.
Aux gazelles effarouchées, à celles et ceux qui poussent des cris d'orfraie excipant de l'innocence du loup, les pattes de l'agneau dépassant de la gueule, voici que commence l'étalage du linge sale tout de sang souillé.
Du "khonnar" sans fin.
Que justice soit enfin rendue.
Buvons du petit lait.
Je vous ai adressé ma réponse sous l'article " Abdellatif Mekki : "Noureddine Bhiri a été kidnappé et conduit à Menzel Jemil".
J'aimerais avoir l'assurance que vous en avez pris connaissance.
L'année commence sous de bons auspices.
Bien à vous.
Oui la nouvelle année commence bien inchallah.
Normal, les poires véreuses finissent par tomber
cordialement
Mais leurs calculs se sont révélés archifaux et caduques
Je suis bien évidemment un sympatisant de la Patriote Abir Moussi, mais Kaies Saied pointe enfin du nez et ce Charfedine a tenu une vraie, je dis bien une vraie conférence de presse, claire, nette et précise.
Il dit que cette "affaire" Bhiri n'est même pas un iceberg émergé....car Les "dossiers" de Terrorisme vont révéler de très graves "choses" sur ce qu'ont fait les Nahdhaouis contre notre pays, contre la Tunisie depuis 10 ans (au moins).
Voilà.
On a sué sang et larmes depuis 10 ans ici sur Buisiness News pour voir ce jour, car on savait très très bien les graves affaires de complots contre la Tunisie, vols, réorientations "religieuses" de type wahhabites de la Tunisie, et Terrorisme au sens propre du terme des Nahdhaouis.
L'heure qu'on attendait toutes et tous, mes amis, commence à sonner.
C'est un soulagement.
J'espère que la machine judiciaire sera débarassé de ces "magistrats pro-nahdhaouis" installés depuis 10 ans, comme le dit textuellement Charfedine (il dit partisane), et que le retour du bâton châtie ces salopards de khommejs islamistes.
Amen.
Mes compliments !
Rien que ça !
Et ça valait la peine de déranger la tranquillité d'un honorable citoyen, débuté de marque protégé par une grosse immunité et ex ministre de la justice ?
Et B.N qui s'inquiétait pour la légalité de l'attestation ?
Et la pauvre épouse dans tous ses états !
Je pense que Nour Chiba a fait mieux, là au moins c'était du sérieux, épatant !
J'espère que la suite du feuilleton sera plus palpitante.
Cette grave affaire ne relève pas des faits divers, il s'agit de la sûreté de l'état.
Bien à vous Mr takilas.
Personne ne souhaite être à ta place, lorsque la "Sikra" de cet abus de pouvoir s'envolera avec la perte de l'actuel pouvoir et que les "Mdèyniya" tes collègues les avocats, renverseront les rôles.
Allah yostir Tounes.
Mais, a-t-il ajouté, après avoir concédé à toutes ses requête, la femme de Bhiri a refusé de le rencontrer !
Ne pas oublier de se prémunir de couches -Culotte 2 en 1 , Incontinence + diarrhée , ajustables, en tissus de préférence , lavables et réutilisables.
Message à l'adresse de ceux qui, ce soir vont nous surprendre par leur fuite.
ils se reconnaitront, sûr.
Le charfeddine le facho et la plante verte, ne sont que des faire-valoir !!!
Depuis quand les terroristes ont besoin d'être naturalisés pour commettre des actes terroristes !!!
Mizel mizel. Ou wa7da wa7da lil finale (fin physique des khommejs khwenjias, tes potes).
Nonobstant les magouilles au sein de l'institution judiciaire qui aboutit à en faire une place forte aux mains des islamistes, des magistrats ont dû subir les outrages....
Désormais, on parle de faux et usages de faux en délivrance de titres et documents officiels et, plus intéressant encore, de faits liés au terrorisme.
Ces éléments que l'enquête éclaircira viennent confirmer que l'Etat fut capté et servit aux opérations conformes aux plans de la secte.
Il s'agit de faits très graves qui relèvent du forfait lorsque le mis en cause les accomplit de sa place de ministre ou de haut fonctionnaire.
Il faudrait que nos oies blanches nous expliquent les motifs de leurs protestations et leurs plaidoyers contris en faveur de tel personnage.
Nous attendrons.
Merci aux hommes qui ont en charge de barrer la route aux comploteurs et aux traîtres et criminels.
JE n'ai pas contacté la ministre de la Justice, c'est le ministre de l'Intérieur qui m'a appelé pour m'informer de la situation et lorsque je lui ai demandé de rendre visite à Bhiri, il m'a répondu positivement et je me suis donc rendu à Bizerte, où j'ai été reçu par de hauts cadres sécuritaires de la garde nationale qui m'ont emmené à la résidence» a-t-il ajouté dans une déclaration, ce lundi 3 janvier 2021, à Radio Med, en affirmant s'être entretenu, seul, avec Bhiri durant plus d'une demi-heure.
On ne m'a jamais bandé les yeux sur le chemin'?'C'est du pur mensonge, de la calomnie'?' ! Dire cela c'est même honteux et dégradant ! Vous imaginez que le bâtonnier des avocats aurait accepté cela? J'ai par ailleurs été reçu dans le respect pour ma personne et pour celle de la profession d'avocats», a-t-il ajouté, démentant ainsi ce qui a été annoncé le soir même par l'épouse de Bhiri, qui comme tout islamiste qui se respecte et qui affectionne la posture de victime, a, dans sa version, recouru à la stratégie de victimisation.