
L’universitaire et présidente de l’Association Tunisienne de Droit Constitutionnel, Salwa Hamrouni, a été présente ce lundi 19 septembre 2022, sur les ondes de Shems FM au micro de Myriam Belkadhi pour revenir sur la nouvelle loi électorale, considérant que cette loi intervient dans un contexte constitutionnel d’exception et qu’elle a été élaborée sans démarche consultative, sans démocratie inclusive et qu’elle est à l’image des autres textes de loi mis en place d’une manière unilatérale.
Revenant sur le fond de la nouvelle loi électorale, l’universitaire, Salwa Hamrouni a vivement critiqué le point portant sur les parrainages, expliquant que cette démarche avait déjà posé des problématiques depuis son adoption pour la présidentielle et qu’elle ne reflétait en aucun cas la véritable volonté de l’électeur. « Ce décret-loi punit les femmes et aboutira à un parlement d’hommes fortunés ayant un pouvoir financier. Je ne suis pas étonnée de cette démarche du président de la République, c’était prévisible ».
D’autre part, elle est revenue sur le mode de scrutin, soulignant que le scrutin uninominal ou proportionnel est adopté à la suite d’études démographiques préalables. « Cependant, il convient de noter que certains obstacles peuvent entraver le scrutin uninominal en Tunisie, puisque nous sommes une société qui ne croit pas dans les institutions et qui sacralise le patriarcat ».
Quant à la réduction du nombre de sièges au nouveau parlement, l'universitaire a salué cette nouvelle disposition, exprimant toutefois certaines réserves dans la mesure où elle pourrait créer des sensibilités régionales et les risques d’un recours abusif au mécanisme de retrait de confiance entre les adversaires d’une même région.
S.H
EL ARRAFA KHALTEK JANNET m'a téléphoné et m'a dit qu'elle a vu BILKARTA WO BILFINJAN que le pourcentages des femmes qui seront élues le 17/12/2022 dépassera celui de 2019. Moi je crois KHALTEK JANNET et je ne crois pas les professeurs de droit (Sauf KAIS SAIED, kraifi, Rsaisi et Gaidi,.....) et les associations ATIDE, ELBAWSALA ,MOURAKIBOUN,I WATCH et celle de la civilité de l'état.
La vigilance quasi-unanime pour déceler d'erreur un Code aussi imparfait que partiel et partial qu'il serait me fait souci.
On pourrait rétorquer à tous vos semblables, et m'adressant à vous aussi, que le péril dont vous exhibez était là du temps où peu de monde osait se mettre sur le chemin de ceux qui voilaient les femmes.
Et je vous assure que c'est une erreur de perception que de croire quelque soubrette élevée à la dignité de mairesse de la capitale ou de telle ralliée aux atours tout ce qu'il y a de plus actuel. Car, en vérité, les femmes ont vu leur image comme leur statut, stagner, reculer sous le règne des barbus.
Certes, les conditions ont été durcies, et se présenter au nom d'une officine en faction, en groupe ou en catimini ne sera plus de mise.
Il ne suffira plus de dire Allahou Akbar pour mériter les suffrages. Il faut avoir un programme, au moins déclarer ses propositions, écrire sa profession de foi, et en son nom, s'engageant ainsi devant l'électeur.
Et puis, criez-vous que l'image de la femme y a gagné lorsqu'on songe à ce que nous ont montré les Zoghlami, les Ksiksi et d'autres?
La femme est un homme comme un autre, disait quelqu'un avec humour.
En Tunisie, les textes lui reconnaissent une égalité totale, la question de l'héritage mise à part.
Et qu'ont-ils fait nos très modernes pour avancer sur ce point ? Rien.
Présentez-vous, et nous voterons pour vous. Du moins, les hommes qui partagent la vision de feu Bourguiba.
Qui dit mieux ?
Allah yèhlik Ass-hab el-charr.
Comme dit la chanson look arround you there is a woman next to you...
Ils tomberont dans le trou...
Et puis ce sont des "genres"

