
L’audition du président par intérim du mouvement Ennahdha, Mondher Ounissi, a été reportée. C’est ce qu’a annoncé, lundi 11 septembre 2023 dans un post Facebook, l'avocate et membre du comité de défense Ines Harrath. Cette dernière a précisé que ce report est dû aux mêmes raisons que la dernière fois.
En effet, le 8 septembre dernier, le prévenu a préféré garder le silence, malgré la présence de son comité de défense, lors de son audition au siège de l’Unité nationale d’enquête dans les crimes terroristes. L’avocate avait indiqué que les résultats de l’expertise n’étaient pas parvenus et que son client conteste la requalification de son dossier d’une affaire de droit public à une affaire de terrorisme, sans raison valable. D’où, sa décision de garder le silence.
Un jour auparavant, dans la soirée, l’avocate avait annoncé, dans un autre statut, que le ministère public près du Tribunal de première instance de Tunis avait décidé de se désister du dossier des fuites au profit du pôle judiciaire antiterroriste. Ce dernier avait chargé l’Unité nationale d’enquête dans les crimes terroristes de l’enquête et des auditions. Entre temps, le prévenu devait rester en garde à vue, avait noté Me Harrath.
Rappelons que Mondher Ounissi a été arrêté mardi 5 septembre 2023 et conduit à la caserne de l’Aouina. Il est impliqué dans une affaire d'enregistrements fuités circulant sur les réseaux sociaux depuis dimanche 3 septembre 2023.
Il s’agit de conversations entre le prévenu et Chahrazed Akacha, où ce dernier révèle avoir rencontré Othman, Hussein et Omar Jenayah, mais aussi, critiquer une grande partie des figures d'Ennahdha et accuser l'un d'entre eux de recevoir de l'argent de l'étranger.
I.N
Site REALITES: (le 11/09/2023) TEXTO
'Le juge d'instruction près le pole judicaire de lutte contre le terrorisme à Tunis a décidé ce lundi 11 septembre 2023 de reporter l'audition du président par intérim du mouvement Ennahdha Mondher Lounissi dans le cadre de l'affaire de la fuite d'enregistrements de conversations téléphoniques qu'il aurait eu avec la journaliste controversée Chahrazad Akacha.
Il convient de noter que le ministère public près le tribunal de première instance de Tunis a décidé, après vérification de la véracité des enregistrements audio, de traduire Mondher Ounissi devant le pole antiterroriste vendredi dernier pour audition. Toutefois, Mondher Ounissi a refusé de s'exprimer chose qui a poussé le juge d'instruction à reporter son audition à ce lundi.'
Donc selon REALITES ,la question de la véracité des enregistrements a été déja tranchée ,et ce depuis la traduction de l'affaire au pole anti-terroriste. Ce qui a été annoncé, à temps, par MOSAIQUE aussi. Ce qui est logique ,car le parquet ne pourrait pas transférer l'affaire au pole anti-terroriste ,et procèder à une arrestation pour cinq jours renouvelables, sur la base d'un CAMERA ou MICRO CACHE.
Une autre remarque : Si LOUNISSI et ses avocats sont surs qu'il ne s'agit pas de sa voix, pourquoi ils évoquent la question de la qualification de l'affaire : DROIT COMMUN ou TERRORISME , puisque L'AFFAIRE N'EXISTE PAS, s'il s'agit d'un faux enregistrement. Et il faudrait chercher les auteurs de la 'fabrication' .
Une derniére remarque : La visite du PRESIDENT KAIS SAIED au siége de la banque centrale la semaine derniére, n'est pas en relation avec le contenu des enregistrements qui évoquent des transferts d'argent de la part de membres de NAHDHA à l'exterieur vers des membres en TUNISIE .
J'estime que meme SIDI TETE (COMME DISAIT CHARAYAR), ou le dernier d'une classe du primaire qui ne sait que RELIER PAR UNE FLECHE (ORBOT BI SEHM disait CHAHRAZED), pourrait comprendre que le rapport de l'expertise est parvenu au PARQUET et depuis plus qu'une semaine. Mais ,malheureusement, nous somme devant une 'école ' d'avocat(e)s pour
qui MIIZ WA LAOU TAROU!!!. (chevres meme si elles VOLENT (dans les deux sens)).
Personne ne s'en offusque, sauf l'interessé, c'est son droit, ou son conseil.
S'il est arrêté, emprisonné, au lieu de le plaindre on considère cela normal, et circonstance aggravante puisqu'il s'agit d'un élu ou un dirigeant de parti, l'opinion publique, comme on dit dans ces contrées, certains citoyens expriment leur réprobation ouvertement.
Cela ne semble pas le cas en Tunisie.
C'est la justice, ici, qu'on flétrit.
Elle serait aux ordres, dans ce cas.
Si par hypothèse l'incriminé est libéré, on la dira juste, libre.
C'est oublier que pas un citoyen ne peut se considérer au-dessus des lois.
Ainsi, Ounissi et d'autres ne relèvent pas de la catégorie de "prisonniers politiques".
Qu'ils la revendiquent, c'est leur droit, mais le citoyen délibère librement et définit le cas.
C'est mon droit.
La maladie soudaine, une opération chirurgicale opportune et qui, donc, tombe à pic.
Et s'il le faut le mutisme.
Parce que "le dossier est vide".
Nos valeureux politicards, et néanmoins islamistes, n'ont pas beaucoup d'imagination.
Comme leurs fans.