
La sœur de Sonia Dahmani, Ramla Dahmani a publié, vendredi 25 octobre 2024, un message poignant et émouvant à la suite de la condamnation de Sonia Dahmani à deux ans de prison en première instance conformément aux dispositions du décret 54.
Ramla Dahmani a indiqué dans son statut :
"On m’a dit de me taire pour ne pas rejoindre ma sœur.. Me taire ? Génétiquement impossible.
Ma sœur vient d’être condamnée à deux ans de prison. Deux ans pour avoir dit une vérité simple, une vérité que personne ne devrait contester : que le racisme, c’est mauvais, que c’est un poison. Que nous sommes tous tunisiens. Que nous sommes tous égaux, que personne ne vaut plus ou moins qu’un autre à cause de la couleur de sa peau, et que les cimetières au moins devraient nous réunir. Voilà ce pour quoi elle paye aujourd’hui.
Vous qui lisez ces mots, continuez à rester derrière vos écrans, à détourner les yeux, à croire que cela ne vous concerne pas. Attendez qu’ils viennent arrêter vos pères, vos mères, vos frères, vos sœurs, vos fils, vos filles. Attendez que la machine vous touche personnellement pour enfin comprendre l’horreur qui nous entoure. Vous pensez que vous êtes à l’abri ? Que tant que vous ne bougez pas, tant que vous ne dites rien, vous serez épargnés ? Vous vous trompez. La machine avance, implacable, écrasant tout sur son passage, broyant les voix qui osent s’élever, qui osent dire que cette mascarade ne peut plus durer.
Et si vous croyez que soutenir par une phrase, un geste, un message derrière un écran, c’est se battre contre l’injustice, vous vous trompez. Envoyer des messages de soutien, ce n’est pas ça se battre contre l’injustice. Être indigné et dire que ce n’est pas bien ce qui se passe, ce n’est pas ça se battre contre l’injustice. Se battre contre l’injustice, c’est se lever et dire stop. C’est agir, prendre des risques, refuser de se taire. C’est dire que ça suffit, ici et maintenant.
Continuez à accepter que l’injustice règne en maître, que les juges obéissent aux ordres, que le pouvoir, qui nous considère comme des pions, comme des insectes, continue à nous broyer sans pitié. Continuez à fermer les yeux, à croire que ce n’est qu’une tempête qui finira par passer. Attendez. Attendez encore un peu, car notre fin à tous est proche. Si vous ne faites rien maintenant, demain, quand vous serez touchés dans votre chair, il sera trop tard pour nous tous.
Continuez à accepter, laissez faire, bientôt il ne restera plus rien de nous, ni de notre dignité, ni de notre humanité.
Et je dis tout cela évidemment pacifiquement et dans le respect de la loi, qui, j’espère, saura nous protéger".
Rappelons que l'avocate et la chroniqueuse Sonia Dahmani est impliquée dans cinq affaires, toutes basées sur le décret 54 et liées à des déclarations médiatiques. La première affaire est celle qui a conduit à l'arrestation de Sonia Dahmani, connue sous le nom de "Hayla El Bled" (ce qui signifie « incroyable pays »). Sonia Dahmani a été condamnée définitivement à huit mois de prison dans cette affaire. Dans la deuxième affaire, il s'agit d'une déclaration médiatique de Sonia Dahmani où elle affirme qu'il y avait encore du racisme en Tunisie en donnant des exemples à ce sujet. Elle a été condamnée en première instance à deux ans de prison. Les trois autres affaires sont encore en phase d'enquête. Certaines investigations sont terminées, tandis que d'autres sont en cours.
S.H
La France vous accueillera bien volontiers Madame, en attendant un renversement du régime dictatorial de Kais Saied.
islam = Nifak a la puissance N.
@Mme Ramla Dahmani, la dictature de KS n'a pas d'avenir car elle est trop bête et manque d'intelligence. La preuve de son idiotie est le déroulement à la con de la dernière élection présidentielle.
KS est isolé à l'échelle nationale et internationale. Ses fans (électeurs) sont les mêmes que ceux de Nabil Karoui (NK): Il Suffit de leur promettre des pâtes gratuites afin de suivre comme des moutons et ils sont avec celui qui offre le plus gratuitement.
@Mme Ramla Dahmani, la dictature de KS n'a pas pour longtemps car elle est trop bêtes.
Abou El Kacem Chebbi, les chants de la vie (Aghani Al Hayat):
Lorsqu'un jour le peuple veut vivre,
Force est pour le Destin, de répondre,
Force est pour les ténèbres de se dissiper,
Force est pour les chaînes de se briser.
Avec fracas, le vent souffle dans les ravins,
au sommet des montagnes et sous les arbres
disant :
« Lorsque je tends vers un but,
je me fais porter par l'espoir
et oublie toute prudence ;
Je n'évite pas les chemins escarpés
et n'appréhende pas la chute
dans un feu brûlant.
Qui n'aime pas gravir la montagne,
vivra éternellement au fond des vallées ».
Je sens bouillonner dans mon c'?ur
Le sang de la jeunesse
Des vents nouveaux se lèvent en moi
Je me mets à écouter leur chant
A écouter le tonnerre qui gronde
La pluie qui tombe et la symphonie des vents.
Et lorsque je demande à la Terre :
« Mère, détestes-tu les hommes ? »
Elle me répond :
« Je bénis les ambitieux
et ceux qui aiment affronter les dangers.
Je maudis ceux qui ne s'adaptent pas
aux aléas du temps et se contentent de mener
une vie morne, comme les pierres.
Le monde est vivant.
Il aime la vie et méprise les morts,
aussi fameux qu'ils soient.
Le ciel ne garde pas, en son sein,
Les oiseaux morts
et les abeilles ne butinent pas
les fleurs fanées.
N'eût été ma tendresse maternelle,
les tombeaux n'auraient pas gardé leurs morts ».
Par une nuit d'automne,
Lourde de chagrin et d'inquiétude,
Grisé par l'éclat des étoiles,
Je saoule la tristesse de mes chants,
Je demande à l'obscurité :
« La vie rend-elle à celui qu'elle fane
le printemps de son âge ? «
La nuit reste silencieuse.
Les nymphes de l'aube taisent leur chant.
Mais la forêt me répond d'une voix
aussi douce que les vibrations d'une corde :
» Vienne l'hiver, l'hiver de la brume,
l'hiver des neiges, l'hiver des pluies.
S'éteint l'enchantement,
Enchantement des branches
des fleurs, des fruits,
Enchantement du ciel serein et doux,
Enchantement exquis des prairies parfumées.
Les branches tombent avec leurs feuilles,
tombent aussi les fleurs de la belle saison.
Tout disparaît comme un rêve merveilleux
qui brille, un instant, dans une âme,
puis s'évanouit.
Mais restent les graines.
Elles conservent en elles le trésor
d'une belle vie disparue'?' »
La vie se fait
Et se défait
Puis recommence.
Le rêve des semences émerge de la nuit,
Enveloppé de la lueur obscure de l'aurore,
Elles demandent :
« Où est la brume matinale ?
Où est le soir magique ?
Où est le clair de lune ?
Où sont les rayons de la lune et la vie ?
Où est la vie à laquelle j'aspire ?
J'ai désiré la lumière au-dessus des branches.
J'ai désiré l'ombre sous les arbres »
Il* dit aux semences :
« La vie vous est donnée.
Et vous vivrez éternellement
par la descendance qui vous survivra.
La lumière pourra vous bénir,
accueillez la fertilité de la vie.
Celui qui dans ses rêves adore la lumière,
la lumière le bénira là où il va. »
En un moment pas plus long
qu'un battement d'ailes,
Leur désir s'accroît et triomphe.
Elles soulèvent la terre qui pèse sur elles
Et une belle végétation surgit pour contempler la beauté de la création.
La lumière est dans mon c'?ur et mon âme,
Pourquoi aurais-je peur de marcher dans l'obscurité ?
Je voudrais ne jamais être venu en ce monde
Et n'avoir jamais nagé parmi les étoiles.
Je voudrais que l'aube n'ait jamais embrassé mes rêves
Et que la lumière n'ait jamais caressé mes yeux.
Je voudrais n'avoir jamais cessé d'être ce que j'étais,
Une lumière libre répandue sur toute l'existence.
Par contre il y a, comme partout, des réactions de rejet envers l'immigration clandestine, de gens dont on ne connaît ni l'identité ni la provenance ni le passé judiciaire. Et qui se comportent sans aucun souci des lois et des traditions du pays d'accueil.
Et d'accord avec vous, les associations européennes devraient fermer leur gueule, au simple constat que ce qu'elles nomment "racisme" existe aussi chez elles.