
Le comité de défense de la présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi a réagi dans la soirée de jeudi 27 mars 2025, aux jugements rendus contre plusieurs anciens députés dans l’affaire initiée par leur cliente.
La chambre correctionnelle près le Tribunal de première instance de Tunis avait rendu ses verdicts, le 26 mars, dans l'affaire de l'agression de la présidente du PDL qui remonte à 2021.
L’ancien député du mouvement Al Karama, Seif Eddine Makhlouf, a été condamné par contumace à une peine d'un an de prison avec exécution immédiate.
Par ailleurs, la même chambre a prononcé une peine de six mois de prison ferme à l'encontre de l'ancien député Sahbi Smara, tandis qu'une autre députée affiliée au mouvement Ennahdha a été condamnée à trois mois de prison.
Dans son communiqué, le comité affirme que cette affaire a été entachée de violations et d’abus juridiques graves à l’encontre de Mme Moussi, « entraînant des verdicts inadéquats par rapport à la gravité des actes reprochés et aux circonstances de l’agression caractérisée dont elle a été victime en direct, le 30 juin 2021, sous la coupole du Parlement, et qui constitue un flagrant délit sans équivoque ».
Face à cette situation, le comité de défense d'Abir Moussi a annoncé son intention de faire appel et prévoit d’organiser une conférence de presse afin de détailler ce qu’il considère comme une « injustice » ayant privé sa présidente, en tant que plaignante, de son droit à un jugement équitable.
R.B.H
