
Le ministre des Affaires étrangères, Othman Jerandi, a reçu, hier, vendredi 8 octobre 2021, Donald Blome, l'ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique en Tunisie.
L’ambassadeur des USA a réitéré la volonté de son pays d'accompagner la Tunisie pour l'aider à aller de l'avant dans ses programmes de développement et ses réformes structurelles. Il a également salué la coopération fructueuse qui existe entre les Etats-Unis et la Tunisie au Conseil de sécurité et leur coordination sur diverses questions qui appellent l'attention de la communauté internationale.
Othman Jerandi a précisé, pour sa part, que les mesures exceptionnelles annoncées par le président de la République viennent en réponse aux demandes du peuple tunisien de redresser la voie démocratique et de jeter les bases d'un Etat stable fondé sur la loi et la constitution et sur des institutions au service du développement et de la stabilité.
Il convient de rappeler que la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants américaine entend tenir une audition qui sera consacrée à l'examen de la situation en Tunisie, le jeudi 14 octobre 2021.
Il s’agit d’une première depuis l’annonce, par le président de la République, Kaïs Saïed, des mesures exceptionnelles et du gel du Parlement, le 25 juillet dernier.
L'audience a été organisée sous la pression des démocrates, dirigés par le sénateur Chris Murphy. Les sénateurs américains démocrates Chris Murphy et Jon Ossoff, avaient effectué une visite en Tunisie les 4 et 5 septembre accompagnés d’une délégation du congress. Les membres de la délégation ont rencontré le président Kais Saied et affirmé que les États-Unis continueraient à soutenir une démocratie tunisienne qui répond aux besoins du peuple tunisien et protège les libertés et les droits de l'homme. Les sénateurs ont toutefois appelé à un retour aux voies démocratiques et à mettre fin rapidement aux mesures exceptionnelles.
Chris Murphy a toutefois souligné, dans une chronique publiée sur dans « The ctmirror », le 27 septembre, que les mesures annoncées le 22 septembre par le président de la République Kaïs Saïed « contredisent ses engagements envers le peuple tunisien à protéger et à soutenir ses droits démocratiques, et ne sont pas le moyen de résoudre les problèmes très réels auxquels la Tunisie est confrontée ».
Chris Murphy a rappelé, qu’à leur entretien qui s’est déroulé début septembre, Kaïs Saïed lui a affirmé que son intention n'était pas de renverser le gouvernement démocratique et que son plan était de nommer un nouveau chef du gouvernement et d'entamer le processus de modification de la constitution pour mettre en place un système plus efficace et une structure gouvernementale plus réactive.
« Il n'a fourni aucun calendrier ni aucun détail important, et cette semaine, le président Saïed a fait le contraire de ce qu'il avait promis à notre délégation en déclarant son intention de gouverner par décret et de suspendre certains textes de la constitution. Nous devons continuer à soutenir le peuple tunisien, mais jusqu'à ce que la démocratie soit rétablie, nous devons reconsidérer notre programme d'assistance sécuritaire à la Tunisie » a-t-il conclu.
M.B.Z
Et dire que KS a donné un cours d'histoire sur l'Amérique et sa constitution à ses invités sénateurs. Soit qu'il (KS) a utilisé un langage qui n'est pas du gout de ses interlocuteurs ou ils (les sénateurs) n'ont pas le niveau requis pour assimiler le cours qu'il a donné (lire niveau scolaire)...
N'importe qui même avec un bac -280 il peut devenir président sous condition qu'il met le pactole sur la table pour avoir le parrainage de l'oncle Sam les élections et tout ce qui suit c'est de la poudre aux yeux et ça aussi les khwanjias qui craignent dieu l'ont bien compris aussi '?'du moment que les anglo-saxons ont pointé leur nez en Tunisie avec leur mercenaire islamistes il n'y a plus aucun espoir à l'horizon'?'.il été une fois un pays qui s'appelait la Tunisie '?'tout ça pour attaquer l'Algérie et la détruire via la Tunisie comme ça été le cas contre la Libye .