
Le secrétaire général d’Attayar, Nabil Hajji, est revenu, jeudi 1er février 2024, sur la visite du président de la République, Kaïs Saïed, à Kasserine où il s’est rendu à la Société nationale de cellulose et de papier Alfa (SNCPA) avec la promesse de la remettre sur les rails.
Invité de Khouloud Mabrouk dans l’émission 90 Minutes sur radio IFM, il a assimilé le discours du président de la République à celui d’un leader de l’opposition rappelant que le chef de l’État a les pleins pouvoirs depuis deux ans et demi, mais n’arrête, cependant, pas de resservir au peuple les mêmes propos et d’imputer les échecs qui se sont accumulés aux « infiltrés » au lieu d’entreprendre les réformes nécessaires.
Revenant sur la situation difficile des entreprises publiques, il a indiqué que l’État avait effacé les dettes de la Somatra-get, une entreprise publique de BTP, qui s’élèvent à 73 millions de dinars pour les intégrer au capital de l’entreprise. Notant qu’il s’agit là de l’argent du contribuable, Nabil Hajji a dénoncé cette décision.
Il a affirmé, également, que plusieurs directeurs limogés sous « la décennie noire » avaient été reconduit dans leurs postes par le président de la République. « Quand vous nommez des responsables incompétents et appartenant au système que vous n’arrêtez pas de dénoncer (…) de quels infiltrés vous nous parlez ?! », a-t-il avancé à l’adresse du président de la République.
Il a relevé, par ailleurs, que le président de la République s’était attaqué à plusieurs secteurs en parlant de « voleurs » et de « corrompus », sauf un. « Il y a un seul secteur dont la corruption n’a jamais été abordée par Kaïs Saïed c’est celui de la sécurité », a-t-il déclaré assurant que pour les Tunisiens le ministère de l’Intérieur et celui de la Santé figurent en haut de l’échelle de la corruption, selon une étude menée par les institutions de l’État.
Dans une vidéo publiée par la présidence de la République à l’aube du 1er février 2024, le chef de l’État a promis d’assainir les établissements publics et l’ensemble du pays notant qu’il ne laissera pas la Tunisie aux voleurs qui parlent aujourd’hui d’élections. « Qu’on nettoie le pays ! Qu’on restitue au peuple ce qui lui revient de droit partout ! Le citoyen vivant dans les quartiers luxueux est le même que celui vivant à Majel Bel Abbes, Foussana ou Hassi El Ferid… On nous parle de justice... La justice n’est pas dans la constitution. Elle est dans la réalité et toute personne ayant porté atteinte au peuple tunisien doit assumer sa responsabilité, en payer le prix et restituer les biens des Tunisiens », a-t-il cinglé.
N.J

Une immense décharge de malversation, le pauvre comment démêler cette pelote ?
Un pays gangréné par des combisionies, à des pratiques dignes de la Camorra Sicilienne, un truffé par le copinage où l'intérêt général est quasiment exclu de la scène publique, un groupement de bandits aux col-blancs qui sévissent sur tous les marchés.
Mr Hajji vous êtes devenu insupportable, vous cherchez à faire dévier l'image du président Kais, peine perdue, cher monsieur.
Vous êtes devenu un facteur de désordre, un trouble-fête, votre présence sur la toile est devenue agaçante !