
La députée Mejdouline Ouerghi a annoncé que deux cents employés de l'usine de cuir de Menzel Bourguiba, dans le gouvernorat de Bizerte, avaient été licenciés la veille du mois de ramadan. Elle a lancé un appel urgent au président de la République, Kaïs Saïed, pour qu'il intervienne rapidement.
Dans une vidéo publiée le 1er mars 2025, Mejdouline Ouerghi a affirmé qu'elle refusait de se contenter d'un rôle décoratif et qu'elle entendait accomplir son travail de députée. Elle a précisé que, contrairement à ce qu'on tentait de faire croire au chef du gouvernement, Kamel Maddouri, la situation n'était pas calme. L'élue a insisté sur la nécessité d'une intervention rapide. Selon certaines sources, les noms des ouvriers licénciés étaient placardés à l'extérieur de l'usine.
Il est à noter que depuis la publication de cette vidéo, plusieurs médias ont relayé l'information du licenciement des employés de l'usine et qu'à la date du 3 février 2025, le président de la République, Kaïs Saïed s'était entretenu avec le ministère des Affaires sociales, Issam Lahmar, au sujet des contrats à durée détérminée, de l'exploitation des employés en Tunisie et de leur licenciement.
S.G
On dit plutôt faire de la figuration; se contenter de jouer un role figuratif.
Alors qu'en tant que députée de la région, elle aurait dû se secouer, en urgence et priorité, elle aurait dû travailler de concert avec le gouverneur, les autorités de la région, les ministères concernés, voire même les ministres, pour trouver les solutions à mettre en place pour la sauvegarde des emplois et des activités de l'usine en question.
Elle aurait pu demander, à titre exceptionnel, de concert avec la justice, la mise sous séquestre de l'établissement concerné, surtout si son actuel propriétaire se comporte comme un esclavagiste envers ses employés et un voyou d'industrie.
C'est ça avoir le sens des responsabilités quand on est représentant du peuple, pas aller pleurnicher dès le moindre bobo.


