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L'Utica se réveille, mais ne sort pas de sa torpeur !
09/01/2023 | 13:01
7 min
L'Utica se réveille, mais ne sort pas de sa torpeur !


On n'aura jamais vu une loi de finances aussi rejetée que celle de 2023 ! Une loi que personne n’accepte et à laquelle on refuse totalement d’adhérer ! On avait l’habitude de se heurter à quelques refus et à quelques critiques. Les lois de finances précédentes n’avaient pas fait l’unanimité, mais seulement en raison de quelques divergences portant sur une ou deux dispositions. La loi de finances 2023 (LF 2023) a réussi l’incroyable défi d’être maudite par tous et dans son ensemble ! Après l’UGTT et l’Ordre national des avocats de Tunisie, c’est l’Utica qui s’y met aussi. Près de deux semaines après la publication du texte en question, l’organisation patronale a enfin décidé de s’exprimer à ce sujet. L’organisation patronale a fortement critiqué la LF 2023 et a affirmé que ce texte était dépourvu de vision ou de stratégie.


L’Utica a affirmé que le gouvernement n’avait pas pris en considération les propositions de l’Utica lors de l’élaboration de la LF 2023. Une affirmation qui vient directement démentir les déclarations de la ministre des Finances, Sihem Nemsia. Celle-ci avait indiqué que l’élaboration de ce texte s’était faite de façon inclusive et en prenant en considération les suggestions des organisations patronales et des acteurs sociaux. Cette affirmation vient soutenir la version relayée par les leaders de l’UGTT. Ils avaient, dès la promulgation de la LF 2023 à la date du 23 décembre 2022, expliqué ne pas avoir participé à l’élaboration du texte. L’Utica, de son côté, a attendu jusqu’au 9 janvier 2023 pour s’exprimer à ce sujet. L’Utica a exprimé, dans un communiqué publié à la même date, ses inquiétudes quant à la situation économique et aux conséquences de l’application de la LF2023.


L’Utica a qualifié le texte de déception et de menace pouvant anéantir le secteur privé. L’organisation patronale a sûrement adopté ce discours en raison des dispositions de la LF2023 et des déclarations médiatiques de certains ministres et hauts représentants de l’État. Ces derniers ne cessent d’insister sur l’importance du secteur privé dans la relance de l’économie nationale. 

Les acteurs de l’économie tunisienne sont appelés à créer de la richesse et des emplois et à, parallèlement, se conformer aux dispositions fiscales et à se soumettre aux aléas de l’instabilité du pays et de la crise majeure qu’il traverse. L’Utica a critiqué la hausse de la pression fiscale et a mis en garde contre l’instabilité fiscale. 


Ce phénomène est devenu monnaie courante en Tunisie. Chaque loi de finances apporte une série de nouvelles mesures. Le président de l’Ordre des experts comptables, Walid Ben Salah, avait affirmé, en novembre 2021, que les normes fiscales en Tunisie faisaient plus de 3.000 pages. Elles sont devenues, selon lui, incompréhensibles. La LF 2023 a non-seulement augmenté certains impôts et taxes, mais aussi instauré un impôt sur la fortune foncière. L’Utica a critiqué le recours à cette mesure en précisant que de nombreux biens immobiliers servaient de garanties bancaires afin d’obtenir des fonds et des crédits d’investissement.

De plus, les acteurs économiques se retrouvent continuellement face à des mesures aléatoires et hasardeuses telles que le fameux décret portant contrôle préalable à l'importation ou à des procédures complexes et difficiles à assimiler ou à appliquer. Il est donc quasi impossible d’avoir une stabilité fiscale ou même au niveau des activités d’une entreprise. Ils doivent faire face à la hausse de la pression fiscale, à des restrictions au niveau des biens importés, mais aussi se soumettre aux caprices de l’État qui cherche à mobiliser des fonds de n’importe quelle façon. 

L’Utica a expliqué que les acteurs économiques seront amenés à payer des amendes et des pénalités de retard alors que l’État n’honore pas ses engagements envers eux. L’organisation patronale a appelé le gouvernement à régler la dette publique envers le secteur privé. La situation est assez paradoxale puisque les entreprises doivent faire preuve de bon sens et respecter la loi d’un pays qui ne les respecte pas ! On leur demande, en plus de tout cela, de s’impliquer davantage dans les partenariats avec le secteur public et de s’investir dans un pays qui ne se semble ne plus se soucier des investissements et des investisseurs.

L’Utica, dans sa réaction tardive, a conclu que la LF 2023 menaçait la pérennité du secteur privé en raison de l’absence d’une vision ou d’une stratégie économique. 

Plusieurs analystes et experts soutiennent cette affirmation puisque la loi de finances, selon eux, n’est qu’une loi comptable et n’apporte pas de mécanismes pouvant conduire à une relance économique. Les lois de finances précédentes avaient tendance à mettre en place certaines incitations et à veiller à la préservation du secteur privé. Néanmoins, et malgré les nombreux appels à la mise en place de réformes, le gouvernement tunisien s’est contenté de mettre en place une ligne de crédit au profit des entreprises communautaires et à prolonger d’une année une mesure portant sur l’appui d’une partie des PME. Il s’agit d’une prise en charge par l’État de la différence entre le taux d’intérêt des crédits d’investissement et le taux moyen du marché monétaire dans la limite de trois points pour les crédits octroyés par les banques et les institutions financières au profit des PME principalement agricoles. L’Utica a considéré que la LF 2023 n’apportait pas de mesures permettant de sauver les PME. 

Ce constat ne peut être qu’appuyé par les déclarations du porte-parole de l'Association tunisienne des petites et moyennes entreprises, Abderrazak Houas. Ce dernier a affirmé lors d’un passage sur les ondes de Jawhara Fm, que la prise en charge n’était pas possible, car il n’existe pas de ligne de financement. Il s’agit d’une mesure visant une mesure totalement absente sur le marché.


L’Utica a insisté sur la révision de la loi n° 2019-47 du 29 mai 2019, relative à l’amélioration du climat de l’investissement. Ce sujet a fait l’objet de plusieurs déclarations. La révision de ce texte devait avoir lieu, il y a de cela près d’une année. Les membres du gouvernement de Bouden ont presque tous affirmé qu’il s’agissait d’une priorité, mais rien de cela n’a encore eu lieu. Pareil pour le programme de mesures d’urgence économiques. Celles-ci devaient voir le jour en 2022. Il avait été présenté par une délégation gouvernementale en avril de la même année. Néanmoins, le programme en question n’a toujours pas été appliqué. Le gouvernement de Bouden semble ne pas être gêné par la lenteur de prise de décision. Alors que le pays ne cesse de sombrer dans une crise économique et sociale majeure, le gouvernement se contente de prendre quelques mesurettes et de multiplier les déclarations affirmant que la Tunisie était sur la bonne voie. Le réveil de nos ministres, sera-t-il aussi tardif que celui de l’Utica ? N’est-il pas temps de se mettre à l’évidence ? La Tunisie doit impérativement s’engager dans un long processus de réformes et de sacrifices basé sur le dialogue et l’implication de tous et sur tous les niveaux. L'Utica fait état de ce qui est devenu évident pour tous et toutes. Or, il ne suffit pas de pointer les défaillances du doigt. Le temps des paroles est révolu. Si on veut sauver le pays, on se doit rapidement de passer à l'action.

 

Sofiene Ghoubantini

09/01/2023 | 13:01
7 min
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Commentaires
Ahmed
ce beau Cartel n'est que la facade d'une Organization rentière dans une République farcie au Féodalisme.
a posté le 11-01-2023 à 08:26
l'UTICA, . Un patron qui flotte à coup de subventions du contribuable pour ses usines de transformation de tomate. Un fuit à 80% en eau dans u pays qui subi un stress Hydrique d'une ampleur catastrophique pour les années à venir.
Disons le haut et fort . ce beau Cartel n'est que la facade d'une Organization rentière dans une République farcie au Féodalisme.
DHEJ
Pour réussir les affaires...
a posté le 10-01-2023 à 13:10
L'UTICA a besoins de consommateurs ayant un bon pouvoir d'achat!!!

Que les hommes d'affaires paient bien leurs salariés!
Lol
Exigez des réformes
a posté le 10-01-2023 à 08:46
Parce qu'une façon inclusive veut dire que tout le monde est d'accord?
Et parce qu'on peut ajouter des mesures dans la loi de Finances sans les financer a travers des dettes ou plus d'impôts ?
Arrêtons la science fiction pour régler vos comptes avec les politiciens qui ne vous plaisent pas. Le pays est tombé tellement bas a cause de vos guéguerres stériles.
L'utica doit rester pragmatique et travailler pour améliorer le climat des affaires et de ramener la croissance.
Fonctionnaire
Payons l'impôt
a posté le 09-01-2023 à 21:25
Cesser de chialer..il faut payer les impôts et tout le monde doit payer et pas seulement les fonctionnaires et les travailleurs privé..
'Gardons un minimum d'honnêteté!
Oui, tout est possible, il faut seulement croire en soi et le vouloir!
a posté le 09-01-2023 à 20:52
Certes, Mr. Nizar Bahloul a théoriquement raison, par contre on a voulu appliqué cette formule entre 2011-2020 et ça n'a pas fonctionné . Je m'explique:
- La plus grande faute du gouvernement de Mr. Essid au temps de notre ex-troïka est d'avoir injecté directement/indirectement des milliards d'euros dans un système bancaire oligarque et en faillite (il n'y a plus de banques en Tunisie qui n'appartiennent pas partiellement à notre oligarchie et aux investisseurs étrangers) . Mr. Essid s'attendait qu'en injectant l'argent de l'endettement dans notre système bancaire, cet argent allait circuler et créer de la richesse pour la Tunisie et tous les Tunisien et aboutir ainsi à une croissance économique de 4% à 7%", mais à sa grande surprise notre système bancaire était/est une jarre sans fond et l'argent injecté n'a jamais circulé. Voir le lien :
http://www.businessnews.com.tn/oxford-business-group-presente-le-programme-de-reforme-du-systeme-bancaire-tunisien,520,66109,3

- Depuis 2011 les entreprises privées / oligarques tunisiennes exigent et obtiennent des baisses d'impôts et des dépenses publiques et privent ainsi l'Etat tunisien des moyens financiers de jouer son rôle d'entrepreneur dans des secteurs économiques indispensables pour la Tunisie où personne n'ose investir (infrastructure, logistique, etc.), elles assèchent ainsi les moyens de la source d'investissement de l'Etat sans pour autant apporter de remèdes à notre économie.
- Notre ex-Premier Ministre, Mr. Essid (au juste c'était Mr. Chedly Ayari), a fait baisser le taux directeur de 5% à 3.5% afin de motiver nos entrepreneurs à investir, mais rien de cela! --> Même un taux directeur négatif (ce qui est du non-sens, mais à limite faisable) ne pourrait pas motiver nos hommes d'affaires affairistes à investir.

Je me rappelle que Mr. Chedly Ayari a dit dans une interview: j'ai tout fait afin de motiver nos acteurs économiques à investir mais en vain --> je vais chercher le lien de cet interview sur business news tn...

- Je voudrais rappeler que la majorité de nos entreprises accorde la presque totalité du gain net en tant que dividende, il y a même des entreprises/banques tunisiennes qui s'endettent en devises étrangères afin d'accorder un dividende, puis une grande partie des gains nets quittent la Tunisie sous forme de devises étrangères au nom du rapatriement des Bénéfices (au profit des actionnaires étrangers.) Je pourrais donner une longue liste des entreprises en question, il suffit de comparer le gain net et la somme cumulative des dividendes. --> Ainsi, il ne reste absolument rien pour l'investissement. Par contre BMW, le constructeur allemand d'automobile, fait un gain net de 10 euros par action, il distribue un dividende de 3 euros et investit 7 euros! Les entreprises allemandes investissent plus que 50% du gain net, ce qui n'est pas le cas de beaucoup d'entreprises tunisiennes!

-->
Il faut se libérer de cette idée absurde de l'entrepreneur tunisien créateur qui serait le personnage central de notre développement socio-économique, qui prendrait des risques pour créer de nouveaux produits et emplois et ne demandant qu'un peu de capital-risque et d'être libéré des charges fiscales. C'était la faute de Mr. Elyes Fakhfak, notre ex-Ministre des finances

- Certes, Il y a assez de capitaux en Tunisie. Mais, ces capitaux circulent très peu ou pas. L'argent n'est pas en train de jouer son rôle en Tunisie. En effet, si seulement le 1/7ème des capitaux gelés dans nos banques circulent seulement 20 fois par an (en loop/boucle dans différents projets socio-économiques) , ceci créerait une richesse sans limite pour la Tunisie et tous les Tunisiens. L'argent n'a de qualité que si elle circule. Par contre, nos capitaux n'osent pas circuler, et vous savez maintenant pourquoi!

Bonne soirée
Gardons un minimum d'honnêteté!
Errata
a posté le à 08:59
a) la première ligne / phrase manque dans mon commentaire ci-dessus:
Récemment Mr. Nizar Bahloul a écrit : "[...] l'entreprenariat, le seul et l'unique capable de créer de l'emploi, de la croissance et des richesses"
-->
Certes, Mr. Nizar Bahloul a théoriquement raison, par contre on a voulu appliqué cette formule entre 2011-2020 et ça n'a pas fonctionné .


b) Il y a beaucoup de fautes d'inattention dans mes commentaires --> Malheureusement, je n'ai pas le temps afin de passer mes textes au peigne fin.

Bonne journée
'Gardons un minimum d'honnêteté!
Oui, tout est possible, il faut seulement croire en soi et le vouloir...
a posté le 09-01-2023 à 20:47
2ème partie:
b) Les entreprises publiques:
- Certes, il y a une nécessité d'une réduction massive du nombre des fonctionnaires par le non-remplacement, par exemple, d'un départ à la retraite sur deux --> et ainsi d'ici quelques années on aurait même un manque de fonctionnaires. Par contre, je voudrais insister qu'entre autre ce sont certaines entreprises privées (je dis bien certaines et non pas toutes) qui ont ruiné les entreprises publiques. Comment ceci serait possible?:
- Certaines entreprises privées se servaient gratuitement dans les entrepôts/ateliers de TUNIS AIR, de notre Pharmacie centrale, etc.
- Certaines entreprises privées et certains privilégiés (entre autre, chauffage de piscines privées) ne payaient que des montants dérisoires de factures d'électricité, etc.,
--> Oui, c'est en particulier la corruption qui a ruiné nos entreprises publiques --> même les employés/fonctionnaires se servaient gratuitement...

Proposition pour les entreprises publiques:
- je suppose que Transtu est un prototype des entreprises publiques, dont voici quelques données d'après son rapport d'activité et ses états financiers publiés au titre de l'exercice 2018.:
c) le résultat de Transtu a été négatif de 160,1 MD, contre 36,2 MD en 2017, soit une augmentation des pertes de 123,9 MD.
d) L'effectif de la société, est de 7688 employés dont 3693 employés de mouvement (conducteurs, guichetiers, contrôleurs, etc.) alors que l'effectif administratif est de 2956 employés.
e) la flotte d'autobus de Transtu est de seulement 239 véhicules et que le nombre de rames de métro ne dépasse pas 15 rames :)
f) la société Transtu enregistre d'après son dernier rapport d'activité annuel 137 mille jours d'absence et 1,5 million d'heures supplémentaires.
g) Le salaire mensuel moyen brut par employé est de 2765 dinars
--->
Le salaire mensuel moyen brut par employé de 2765 dinars ne dit absolument rien sur la dispersion autour de la moyenne. Il nous manque L'écart-type qui est une mesure de la dispersion d'une série statistique autour de sa moyenne. Par contre,je me suis renseigné auprès d'un ami guichetier à Transtu, il gagne moins que 700 dinars le mois.
-->
Plutôt une contribution de solidarité provisoire qu'une augmentation salariale. Je m'explique:
je propose de prélever une contribution de solidarité provisoire au sein de nos entreprises publiques au taux de 10% sur les revenus bruts supérieurs à 1600 dinars au profit de ceux qui gagnent moins que 700 dinars. En effet ce n'est pas normal que certains fonctionnaires gagnent plus que 4000 dinars le mois avec tous les privilèges qu'ils ont et d'autres ne gagnent au sein de la même entreprise publique que 700 dinars et l'humiliation en plus...

c) L'agriculture urbaine
si on introduisait l'agriculture urbaine pour les sans terre et les chômeurs dans tous les coins de notre République, on pourrait faire sortir la Tunisie en moins de 6 mois de l'impasse socio-économique et on aurait plus de chômeurs et ceci sans l'argent du FMI --> oui, tout est possible, il faut seulement croire en soi et le vouloir...
Gardons un minimum d'honnêteté!
Errata
a posté le à 21:42
l'avant dernière ligne: et on n'aurait plus de chômeurs
Bbaya
Depuis des années l'utica n'a rien apporté aux chefs des entreprises ni à l'économie
a posté le 09-01-2023 à 20:38
Ce majoul est le pire des présidents jamais eut l'utica! C'est un lache qui ne sait que prendre des photos et ne fou rien!
D'ailleurs puisque l'utica depuis des sans valeur ajoutée faut mieux la fermer et vendre son local qui apportera de l'argent à l'état!
Skywalker
Quel niveau
a posté le 09-01-2023 à 18:29
Quand je vois les commentaires j'ai honte pour ce pays!! Quand je vois le communiqué de l'ITICA j'ai honte de l'économie de mon pays...
L'UTICA est une organisation à but personnel lucratif.....la lenteur de sa prise de position et son inaction en faveur d'une économie ouverte et concurrentielle mais queneni leur seul soucis est de créér un cercle vertueux de gros poissons....se partageant un gâteau avec la bénédiction de l'administration et de la BCT....arrêtons deux seconde de prendre cette organisation pour un pilier de l'économie c'est une organisation d'intérêt personnel et non national ...l'ITICA aurait dû réclamé l'abolition des agréments et autorisations, l'abolition du code d'investissement de la la refonte du code de change....etc...
Mais comme on dit vaut mieux tard que jamais ! Même si je ne m'attends pas à grand chose de cette organisation qui a toujours défendu les Big fish ...
Tunisino
L'Utica
a posté le 09-01-2023 à 16:33
L'Utica est toujours dans une logique égoïste, nous sommes l'économie alors nous sommes des rois, ou encore nous pouvons cesser nos activités à tout moment et que le pays boive du sable! Aucun effort pour contrer les tendances communistes de l'Ugtt, aucun effort pour organiser et moderniser l'économie, aucun effort pour contrer l'incompétence et l'irresponsabilité du pouvoir, et aucun effort pour contribuer à mettre la Tunisie sur les rails du progrès durable. Le voila maintenant dans une tempête pluridirectionnelle: la pandémie + la guerre de l'Ukraine+ la sècheresse + la folie du pouvoir; c'est l'Utica qui boit du sable actuellement!
retraité
la loi de finances a touché tout le monde
a posté le 09-01-2023 à 16:13
cette fois ci la loi de finances 2023 a touché toutes les corporations avant il n'y a que les salariés et les retraités qui paient leurs impôts correctement par retenue sur leurs salaires et leurs retraites mais les autres ne payent que très peu d'impôts il faut que les chefs d'entreprises les chefs des PME les forfaitaires les professionnels qui travaillent pour leurs comptes les corporations ceux qui travaillent dans l'informel les spéculateurs les intermédiaires etc.. doivent payer leurs impôts selon leurs impôts mais pas les sociétés qui investissent leurs revenus dans les projets de développement créateurs de richesses et de l'emploi au contraire il faut les encourager en baissant les impôts sur les capitaux investis c'est la première fois depuis l'indépendance que ce gouvernement veut que tout le monde paie ses impôts selon le revenuréalisé
TAHAR
Exactement cher retraité !
a posté le à 16:25
Très bien vu et écrit : les Tunisiens l'ignorent depuis 1956, un système bien mafieux!
Gg
La grande organisation patronale...
a posté le 09-01-2023 à 15:43
...en a peut être assez de parler dans le vent.
Les patrons proposent des solutions, depuis longtemps. Les vrais acteurs économiques sont là, mais les gouvernements se suivent et s'en foutent.
Alors...
FALLAG
L'Utica c´est quoi?
a posté le 09-01-2023 à 15:29
C´est une organisation der RCD (à 100 % RCDistes!). Cet hippopotame se croit malin !

les membres de L´UTICA voulaient être malins et du bon côté comme l'UGTT, et sont encore du côté des Putschistes et sa Junte militaire : je dirais même qu'ils ont joué au poker et ont definitivement tout perdu !

Ils n´ont pas pris leurs distances des Putschistes jusqu'à présent, aux yeux du public ils sont au plus bas !

Allah Lè Ya7èm Lèhoum Wèldin mitin Wà 7aiin !
veritas
vous serez perdant dans tout les cas '?'
a posté le 09-01-2023 à 14:46
a ceux qui sont entrain de faire monter les enchères pour mener le pays à un chaos supplémentaire similaire à décembre 2010 pour donner l'occasion à des puissances étrangères ennemis de s'ingérer de plus belle dans les affaires du pays et de s'emparer de l'occasion pour réactiver leur plans en panne '?'dans tout les cas vous n'aurez rien à gagner vous serez encore plus perdant qu'en 2011 après avoir participer à la destruction de la Libye ,500 milles travailleurs tunisiens sont rentrés a la maison ,les touristes libyens ont disparus car ils n'ont plus les moyens comme avant pour se déplacer d'un pays à l'autre les largesses de kaddafi ont disparu les commerçants du sud ont fait faillites et sont devenus sans resources les échanges commerciaux avec la Libye sont descendu au plus bas a la faveur de la Turquie et du Qatar '?'et j'en passe '?'si vous voulez encore jouer les caniches pour les atlantistes pour vous détruire de plus belle et détruire l'Algérie figurez vous vous êtes déjà morts et vous pouvez commencer à creuser vos tombes dés maintenant,les instigateurs du chaos auront l'occasion pour s'enfuir de nouveau a Londres aux Qatar en Turquie et ailleurs et vous laisseront dans la merde jusqu'au cou encore une fois .
Ortho
Purée...
a posté le 09-01-2023 à 14:18
J'ai cru que c'était Serguei Lavrov !