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L'essentiel du discours de Hichem Mechichi
01/09/2020 | 10:47
3 min
L'essentiel du discours de Hichem Mechichi
Le chef du gouvernement désigné, Hichem Mechichi, a prononcé, ce mardi 1er septembre 2020, un discours pour annoncer la composition de son équipe ainsi que son programme. 
 
Dans un premier temps, Hichem Mechichi a tenu à remercier le président de la République pour la confiance qu’il lui a accordée. « Je suis devant vous à un moment décisif de l’Histoire de la Tunisie, à un moment où notre patrie saigne et où son peuple avait des attentes énormes suite à la révolution. Mais rien de cela n’a été fait », indique-il. 
 
« Mais, ce rêve est resté irréalisé. Chose qui a poussé plusieurs jeunes à choisir les embarcations de la mort, aspirant à un avenir meilleur. Dix ans après la révolution, les Tunisiens attendent encore les bases fondamentales d’une vie digne, en termes d’infrastructure, de santé et d’éducation. Nous ne cherchons à faire porter la responsabilité à quiconque. L’objectif est de parvenir aux causes profondes de ce diagnostic ».
 
Et de poursuivre, « le deuxième indice concerne la baisse de la consommation 21,5% outre la baisse de l’épargne. Ceci indique que le Tunisien a revu son comportement lié à la consommation et qu’il est en train de puiser dans ses provisions pour combler ses besoins. C’est un constat grave tenant compte de ses répercussions économiques, sociales et sécuritaires. »
 
« Le troisième indicateur concerne le taux d’investissement, au-dessous de 13%. Ce taux ne peut assurer ni emploi, ni développement. L’Etat doit rétablir la confiance avec les investisseurs pour y remédier. Quant au quatrième indicateur, il est rapport avec le taux de chômage dépassant les 15%, notamment, parmi les titulaires des diplômes et des femmes », poursuit le chef du gouvernement désigné.
 
Par ailleurs, Hichem Mechichi a pointé les problématiques enregistrées au niveau des finances publiques et les difficultés enregistrées pour établir les équilibres financiers, qui couplées avec l’instabilité politique, ont constitué un frein au développement.
 
Il a, également, souligné que le blocage au niveau de la production, ainsi que les entraves des moteurs économiques sont parmi les principales causes de la crise économique.
 
Dans ce contexte, il a assuré que la situation épidémique dans le pays a approfondi cette crise, estimant que les répercussions resteront encore palpables durant une certaine période.
 
Revenant sur le système éducatif, il a assuré qu’un retard est constaté à ce niveau dû au décrochage scolaire et au retard technologique. « Le système sanitaire, quant à lui, ne va pas mieux. C’est dire que les différences au niveau régional sont très flagrantes. Outre la dégradation du système de couverture sociale et l’inefficacité des interventions en faveur des familles démunies »
 
« Ce diagnostic vise à tirer les leçons pour mettre directement au travail pour répondre aux attentes des Tunisiens. De par mon expérience, le véritable problème réside dans l’absence des mécanismes permettant la mise en place des réformes et des choix. De ce fait, j’ai décidé de former une équipe de compétences qui aura à agir dans l’efficacité et avec beaucoup d’audace en optant pour des solutions innovantes et optimisant les ressources à notre disposition».
 
Il a, également, indiqué que son Gouvernement va agir selon cinq priorités :
 
- Arrêter l’hémorragie des finances publiques
- Rationaliser la dette et les dépenses
- Rétablir la confiance et soutenir l’investissement 
- Réformer le secteur public
- Protéger les classes défavorisées
 
Hichem Mechichi a assuré que son Gouvernement fixera des objectifs qu’il veillera à atteindre, soulignant qu’il reste ouvert aux critiques et aux recommandations des partis politiques. « Restons unis pour ce pays, qui est l’unique pour moi ».
 
 
 S.H
01/09/2020 | 10:47
3 min
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Commentaires
Baraka
Pas un mot sur la corruption des cols blancs
a posté le 01-09-2020 à 14:41
Sans lutte contre la corruption ...pas de progrès
Tout est visible dans le pays : hier certains étaient pauvres, du jour au lendemain ayant accès au pouvoir politique ,ils sont plus riches que Crésus.
Voyez vous même les grandes villas construites avec piscine sur le toit.....et autres immeubles et maisons dans les lieux les plus prestigieux du pays.....tout appartient a des hommes et aux femmes ayant été au pouvoir entre 2011 et aujourd'hui.
Ouvrez les yeux et allez chercher l'argent ,,,, beaucoup d'argents volés aux caisses de l'état...
Si vous fermez les yeux !!!!!! Le peuple ne peut plus attendre.....des mouvements de colère seront suivis d'affrontements graves voire même de soulèvement populaire allant jusqu'à la guerre civile....
Fermez les yeux encore et vous porterez la responsabilité entière de vos inactions qui seront considérés comme complicités avec les chefs mafieux
Rationnel
Le succès est facile mais on choisit l'échec
a posté le 01-09-2020 à 13:51
Rien de nouveau dans le discourt qui n'est qu'un diagnostic de la situation de l'économie et du pays, une situation qui n'a pas change depuis 2008.
Pourquoi est ce que le gouvernement et les dirigeants refusent les solutions prouvées (énergies renouvelables, voitures électriques, agriculture, technologie de l'information) et continuent a encourager les initiatives qui mènent a l'échec comme le tourisme?
Pourquoi est ce qu'on ne veut pas mettre en place les solutions pourtant prouve?
Le gouvernement ne peut pas réduire les salaires ou renvoyer des fonctionnaires, l'UGTT va s'y opposer et une politique d'austérité va aggraver la misère.
Le gouvernement n'a pas d'argent pour investir.
Donc la seule solution qui reste est d'encourager les énergies renouvelables. Mais pourquoi est ce qu'on accuse tant de retard dans ce domaine?
La solution est facile et elle est devant nous, il suffit d'agir. Avec une transition aux énergies renouvelables la STEG peut réduire ses coûts de production de 7 milliards a 1,6 milliards. Le gouvernement aura 5,4 milliards de plus pour investir dans le développement et les projets d'investissement et peut créer ainsi 104 milliers de postes d'emplois par an. Avec un coût d'énergie compétitif on peut attirer plus d'investisseurs.
Les voitures électriques et les technologies d'information offrent d'autres horizons pour créer des emplois mais on continue de gaspiller les fonds public sur le tourisme qui n'a rapporter aucun sous depuis des décennies.
Le choix de ministres de finances et celui des énergies indique que le gouvernement va opter pour la stagnation.
pit
Vox populi
a posté le 01-09-2020 à 13:19
Comme d'habitude, M. le 1er Ministre nous dresse un constat et un état des lieux, choses que l'on nous rabâche depuis 10 ans sans qu'aucun Ministre n'ai jamais tenté de remédier à cette situation certes, catastrophique!
Ensuite, (2e indice) C'est nous, le peuple tunisien, qui sommes EN PARTIE voire EN TOTALITE, responsable de cette situation, vu que nous ne consommons pas assez, et, en plus, audace suprême, nous n'épargnons plus!
M. le Ministre, nous, peuple tunisien (cette fameuse "majorité silencieuse"), N'AVONS PLUS D'ARGENT, NOUS SOMMES EN TRAIN DE CREVER DE FAIM ET NOUS AVONS VIDE NOS COMPTES EPARGNE POUR PAYER NOS LOYERS ET NOS FACTURES EXCESSIFS ET POUR ESSAYER DE REMPLIR NOS ASSIETTES ... Nous ne sommes pas tous des barons de la contrebande, des députés grassement payés ou des lobbyistes sans scrupules.
M. le Ministre, LE VRAI PEUPLE SOUFFRE, ET BIEN QU'IL AIT FAIM, JE SENS, QU'IL VA ENCORE TRINQUER !
Zohra
Tout ça est beau,
a posté le 01-09-2020 à 12:21
Le pouvoir est "dangereux, il peut devenir une drogue disait Sarkozy, sauf qu'on Tunisie est devenue une drogue incurable.
Ils ne vous donneront pas le temps, ils n'ont pas la patience d'observer et après ils s'exprimeront aux prochains élections puisqu'ils ne comprennent rien de rien, ils vont vous mettre les bâtons dans les roues. Ils ont rien à foutre de la partie et du tunisien elmesquin le galérien. Je mets mon c... sur une chaise, j'y reste coûte que coûte le slogan de nos calamités
observator
Malheureusement ça ne marchera pas
a posté le 01-09-2020 à 12:17
La seule issue pour ce pays et ce peuple pour sortir du fond du trou est une politique de grandes réformes profondes structurelles mais douloureuses qui demande de grands sacrifices à une population déjà à bout.
Mais c'est la seule issue salutaire.
Cette politique ne peut réussir qu'à la condition de venir à bout de la corruption et des clans mafieux qui pillent le pays et l'empêche de se moderniser.
De cela Mr Mechichi n'en souffle pas un mot. Cela se voit ce n'est pas sa priorité ou il n'en a pas les moyens politiques et humains avec son équipe de techniciens.
Parce que le pays a besoin de nouvelles orientations économiques et sociales .
Un modèle économique pensé pour être au service du plus grand nombre de citoyens de ce pays. Un modèle basé sur le travail bien fait et le respect des règles. Mr Mechichi veut fonctionner avec un modèle stérile pensé au profit d'une minorité oisive corrompue jusqu'à la moelle.

Comment peut il concilier ses cinq priorités annoncées en même temps sans lutter contre la corruption sans l'application des règles sans mécanismes incitatifs pour mettre les gens au travail . Et qu'il compte faire avec quel argent va t il financer l'amélioration du pouvoir d'achat, contenir les déficits et stopper la progression de l'endettement. Donc c'est discours incohérent avec des généralités citées en ordre dispersé sans aucune cohérence. Juste pour meubler don discours. En plus les objectifs seront définitifs ultérieurement C'est la fuite en-avant. C'est la main du système qui est derrière.
Dans ce cas, en 2024, la situation structurelle du pays sera encore plus grave.
Il ne nous dit pas comment va t il reformer le secteur public tout en maintenant toutes les subventions, sans agir contre la corruption. C'est clair ce gouvernement a l'aval de l'UGTT.
Mr Mechichi vient au parlement demander sa confiance avant de fixer les objectifs.
Un chèque en blanc en Somme.
Puis il dit qu'il a choisit une équipe de compétence. De quelles compétences parle t il .?
Tant pis pour nous les tunisiens.
DHEJ
Est-il si malade ?!
a posté le 01-09-2020 à 11:31
Et l'eau potable une attente majeure du peuple, rien n'est dit ====> rien ne sera fait.


C'est du cinéma.