
Le coordinateur du mouvement des docteurs chômeurs, Mohamed Ali Themri, est intervenu aujourd'hui, 21 août 2024, sur les ondes de la radio Jawhara FM au micro de Hatem Ben Amara.
L’invité a indiqué que lui et ses collègues ont tenté à plusieurs reprises de se présenter aux concours nationaux, notamment au concours d'aptitude au professorat de l'enseignement secondaire (CAPES), sans succès. Les grilles d’évaluation des dossiers, selon ses dires, étaient ambiguës et n’ont été présentés aux candidats qu’après le dépôt du dossier. « Tous les jurys d'examen ont eu la même phrase à dire au candidat : il faut améliorer ton dossier, c'est-à-dire publier plus d'articles dans des revues réputées. Ces personnes se rendent-elles compte du coût de cette démarche ? », a-t-il poursuivi.
M. Themri a également annoncé que jusqu’à présent 2.147 professeurs d’enseignement secondaire sont affectés aux différentes universités et environ 286 attachés de la fonction publique enseignent à l’université de Carthage et l’université de Jendouba. Il a, de même, abordé le sujet des diplômes falsifiés, qu’il a estimé au nombre de 20.000, et les centres de recherche et de formation affiliés à l’État qui ne compte parmi leur personnel aucun chercheur.
Le coordinateur du mouvement des docteurs chômeurs n'a pas manqué de remercier le président sortant pour avoir ordonné à l'un de ses conseillers de les recevoir à Carthage et de les écouter. Il l'a également appelé à demander au ministre de l'Enseignement supérieur de trouver des solutions à ce problème dans les plus brefs délais.
A.B

Il y a des domaines qui recrutent, des métiers et des secteurs en tension. Par conséquent la solution est simple : regarder les métiers demandés, suivre une formation correspondante puis postuler auprès d'une entreprise. Ou pour ceux qui ont les moyens (ce qui est souvent le cas pour ces thésards gosses de bourgeois) créer ou racheter une entreprise.
Les solutions à l'échelle des individus existent et elles sont simples. Sauf que la volonté de s'en sortir est limitée par l'attente de solutions venant de l'Etat. Levez-vous et marchez !
Cette qualité est reconnue sur le continent africain et ailleurs. Il existe bien sûr quelques escrocs, mais de là à mettre tout le système dans le même panier, non.
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Bonne lecture :)
Je rappelle qu'un docteur est une personne ayant eu au moins trois ans pour répondre à une question et qui soutient sa thèse devant un jury acquis à sa cause (car amis du directeur de thèse).
Les thésards dans des domaines estampillés "fabrique de chômeurs" viennent de familles bourgeoises qui peuvent les assumer. S'ils se souciaient de leur avenir, de la faim, des factures, ils ne perdraient pas leur temps ainsi. La plupart espèrent que l'Etat providnece leur donnera un poste après avoir graissé des pattes et servi qui il faut à l'université.
Rappelons que le prestige (surfait) de l'Université masque mal un monde infantilisant, soumis aux caprices de professeurs d'université autoritaires, propice à l'esprit de cour.
Enfin, quant aux abus des centres de recherche qui n'embauchent aucun chercheur, leurs actes pourraient constituer un délit. Quand on reçoit des subventions publiques, on respecte la loi.
vous suivez le système français, qui lui aussi forme des docteurs chomeurs.
apprenez l'allemand et allez vois ce qui se passe en allemagne.
France votre malheur depuis 1881.
Quoi qu'il en soit, l'Allemagne serait peut-être une option à envisager pour les titulaires d'un Ph.D. plutôt que notre pays. Il est notoriété publique que le système tunisien produit plus de diplômés qu'il ne peut en intégrer dans son marché du travail. Maintenant que ces règles sont connues depuis plus de 40 ans, on s'adapte et on arrête la pleurniche. Celui qui veut vraiment vivre en Tunisie et y travailler choisit une formation qui lui permet de concilier ses objectifs de vie.
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