Le syndicat de base des employés de la Société tunisienne d’acconage et de manutention (Stam) a exprimé, dans un communiqué publié ce samedi 31 mars 2018, son étonnement vis-à-vis de la position du ministère du Transport concernant la grève observée les 30 et 31 mars courant au port de Radès.
En effet, selon le syndicat, le département s’est engagé lors d’une séance tenue à son siège le 15 novembre 2017, à augmenter les tarifs de 20% et ce à partir du 1er décembre 2017. Cependant, cet engagement n’a pas été respecté et cela a abouti à une seconde séance de travail qui a également échoué.
Le syndicat a, par ailleurs, mentionné qu’il a reporté la grève à plusieurs reprises et ce afin de laisser la porte ouverte devant le dialogue. Ainsi, l’organisation a exprimé sa déception des « tentatives de diabolisation touchant sa lutte et ses mouvements légitimes ainsi que le manque de responsabilité du ministère de tutelle ».
Rappelons que le ministère de Transport a appelé, ce samedi, le syndicat de base des employés de la Stam à suspendre leur grève exprimant son regret face à ce mouvement de protestation ainsi que sa volonté à négocier. Cette grève observée les 30 et 31 mars 2018 vient en signe de contestation de la non satisfaction des revendications des employés de la Stam. Ces revendications consistent essentiellement à l’augmentation des tarifs de leurs services et la réforme de leur système du travail.
B.L
