
Le Parti destourien libre (PDL) a publié, mardi 17 janvier 2023, un communiqué appelant les Nations unies à se désolidariser du président de la République Kaïs Saïed et à formuler des recommandations particulières aux organismes chargés d’observer les élections tunisiennes pour les empêcher de prendre part à « ce crime contre le peuple tunisien » et à condamner les parties impliquées dans le financement de « ce processus arbitraire imposé de manière unilatérale ».
Rappelant que le taux de participation au premier tour des législatives anticipées de décembre 2022 n’était que de 8,8% - un taux hissé à 11,22% par les services de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) – le PDL a exhorté l’organisation internationale à éviter l’adhésion au processus électoral de Kaïs Saïed et à ne pas reconnaître le parlement qui en découlera « car il ne représente pas la libre volonté du citoyen tunisien et résulte d'une violation de ses droits fondamentaux ».
Dans son communiqué, le parti de Abir Moussi a exigé, également, des Nations unies d’appeler ses États-membres à mettre un terme au financement indirect de l’activité politique « sous prétexte d'accompagner la transition démocratique » pour contrôler la scène politique du pays.
Le PDL a, dans ce sens, appelé le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) à cesser de financer les élections tunisiennes illégales à travers le fonds qu'il gère dans le cadre de son programme d'assistance électorale et à lancer un processus d'audit global sur les bénéficiaires depuis 2011.
Il a souligné la nécessité de mettre un terme à la politique de deux poids deux mesures adoptée par les organisations internationales face aux violations des droits de l'Homme en Tunisie relevant des manquements délibérés dans la transmission de la réalité du terrain et des rapports erronés.
Le parti a, par ailleurs, appelé les agences onusiennes à accepter les plaintes sur les violations des droits de l’Homme et à assumer leur responsabilité en examinant avec sérieux les dossiers qui leur ont été présentés et à prendre les mesures nécessaires.
À ce sujet, le PDL a soutenu l’importance d’accorder une priorité absolue au dossier sur les droits des femmes et aux plaintes sur les violences politiques faites aux femmes.
« Nous considérons que l’appui de la dictature en Tunisie représente une attaque directe dirigée contre de larges pans du peuple tunisien », a conclu le parti de Abir Moussi.
La présidente du PDL et plusieurs membres et sympathisants du parti sont en sit-in devant le siège du bureau des Nations unies en Tunisie depuis samedi dernier. Se voyant refuser une marche à Carthage à l’occasion du 14-Janvier le parti a d’abord manifesté devant le siège de l’antenne tunisienne de l’Union des oulémas musulmans pour ensuite poser sa tente devant l’ONU à Tunis.
N.J.
Trois leçons sont à retenir de ce fameux samedi 14 janvier 2023:
Première leçon:
Les tunisiens ne sont pas descendus dans la rue. Si l'on additionne les quelques chèvres de Abir Moussi, aux quelques porcs de Ghannouchi, aux quelques brebis des Zero Virgule, on trouve à peine 1300 têtes. C'est un fiasco total,
- deuxième leçon:
Les tunisiens sont mécontents du Président Said, cela ne fait aucun doute. Ils attendent du président fermeté, tolérance zéro et ouverture des dossiers noirs. Ils continueront cependant à avoir confiance en lui,
Troisième leçon:
Les choses sont ce qu'elles sont, les khouanjia, les Zero Virgule et les PDLexRCD doivent oublier définitivement le départ du président par tout moyen, autre que les urnes.