
Dans un communiqué publié ce jeudi 19 juin 2025, le comité de défense d'Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre (PDL) détenue depuis octobre 2023, dénonce une série de restrictions et d’atteintes aux droits de leur cliente.
Selon les avocats, la situation a atteint un niveau « intolérable », avec l’adoption de mesures qu’ils qualifient d’arbitraires et injustifiées, visant à isoler Abir Moussi du monde extérieur, notamment par la réduction drastique de son droit de visite. Le collectif affirme avoir été informé ce matin d’une décision imposant un quota de deux visites par avocat et par semaine, sans notification préalable. Les avocats ayant déjà rendu visite à leur cliente cette semaine se sont ainsi vu refuser de nouvelles autorisations, une mesure qualifiée de « sans précédent dans l’histoire de la profession ».
La défense affirme également que ces restrictions ont été justifiées par un prétendu rapport de la prison de Belli faisant état de 18 visites en une seule journée reçues par Abir Moussi vendredi dernier. Une information erronée, selon les agents de l’établissement eux-mêmes, poursuit la défense. Pourtant, ces accusations seraient, selon elle, utilisées comme prétexte pour restreindre davantage les visites.
Le comité de défense a exprimé son inquiétude face à l’impossibilité pour Abir Moussi de déposer un recours en appel contre une condamnation prononcée le 12 juin, alors que le délai légal expire le 20 juin, jour où elle devra comparaître devant la cour d’appel dans une autre affaire. La défense dénonce un obstacle procédural portant atteinte à ses droits fondamentaux.
Face à cette accumulation de ce qu’elle considère comme des atteintes graves à la défense, aux droits des détenus et à l’indépendance de la profession d’avocat, la défense d’Abir Moussi appelle le bâtonnier et les instances représentatives de la profession à une intervention urgente, afin de mettre fin à ce qu’elle décrit comme une « hémorragie d’atteintes » aux droits et libertés. Elle annonce également se réserver le droit d’engager des poursuites contre toute personne impliquée dans ces pratiques.
S.H
Vs faites : union fait la force.
Mes respects pour ls enfants de Abir.
La Tunisie a besoin de qqu un dur Com KAISOUN.
C est fini avec ls anciennes plateformes.