
Cette initiative vient répondre aux appels lancés par la société civile et des politiciens ayant contesté la peine de 30 ans d’emprisonnement infligée à trois jeunes kéfois pour détention et consommation de cannabis dans les vestiaires d’un stade.
Le bloc de la Réforme propose, entre autres, l’annulation des articles 4, 5, 6, 7, 8, 11 et 14 et leur remplacement par d’autres textes, le but étant d’alléger les sanctions pénales qui pourraient être infligées aux consommateurs de cannabis en dehors des circonstances fixées par la loi.
Il convient de rappeler qu’une manifestation a été organisée, samedi dernier, à l’avenue Habiba Bourguiba dans le centre de ville de Tunis afin de revendiquer l’annulation des peines d’emprisonnement et la légalisation de la consommation de cannabis.
Plusieurs députés ont annoncé qu’ils comptaient présenter des initiatives législatives afin de réviser la loi 52 mais le bloc de la Réforme a été le premier à sauter le pas.
Le député de Qalb Tounes, Farès Blel, a, lui, suggéré le remplacement des peines d'emprionnement par des sanctions de travail d'intéret public.
N.J.
Consommation personnelle !
Consommation JOURNALI'?RE, HEBDOMADAIRE, MENSUELLE ou ANNUELLE ?


