
Le secrétaire général de la Fédération générale des technologies de l'information et des services, Ali Ourak, est intervenu vendredi 28 février 2025 au sujet de la grève qui a eu lieu le 27 février 2025.
« Avant tout, nous avons décidé au sein de la Fédération que la grève soit administrative, afin de ne pas impacter l’intérêt général ni la diffusion », a précisé Ali Ourak, invité de Hatem Ben Amara. Il a rappelé que deux réunions de conciliation avaient eu lieu, les 24 et 26 février 2025, en présence du ministre des Affaires sociales.
M. Ourak a indiqué que ces réunions n'avaient conduit à aucune évolution de la part des autorités concernant les revendications et les accords précédemment établis.
« Nous avons annoncé cette grève dès le 27 janvier 2025 afin de donner aux autorités un délai pour trouver des solutions et éviter ce mouvement », a ajouté l’invité de l'émission Sbeh El Ward. Il a expliqué que le partenaire social avait été contraint de lancer cette grève pour faire respecter des accords déjà signés avec le gouvernement, notamment concernant l’Office national de la télédiffusion (ONT) et d'autres établissements publics.
« Il y a un accord signé avec l’approbation du ministère des Finances, de la présidence du gouvernement et d'autres ministères concernés. Pourtant, le ministère des Technologies de la communication est le seul à avoir répondu aux revendications », a précisé Ali Ourak, soulignant que cette réponse est survenue lors de la première réunion de conciliation.
« Nous ne comprenons pas pourquoi il y a eu ce blocage et pourquoi les accords n'ont pas été respectés », a déploré M. Ourak. Il a ajouté : « C'est comme si nous avions discuté avec des personnes qui ne sont pas concernées par cet accord ». Il a également souligné que les revendications syndicales n’entraîneraient pas un coût important.
Ali Ourak a aussi exprimé son étonnement concernant l'absence de la responsable des établissements publics au sein de la présidence du gouvernement, ce qui a conduit le ministère des Technologies de la communication à expliquer à la partie sociale qu'il ne pouvait rien faire en l'absence de cette dernière.
Répondant à la question sur l'augmentation de la fréquence des grèves, Ali Ourak a expliqué : « En l'absence de dialogue et face au non-respect des accords, il est normal que les grèves se multiplient ».
H.K
