Le collectif pour la libération de l’artiste Rached Tamboura a publié mardi 8 octobre 2024, une photo de sa chambre au domicile de ses parents.
Dans ce qui est aussi son atelier on voit les travaux du jeune artiste, ses pinceaux et ses pots de peinture. Sa chambre n’a pas été touchée depuis son arrestation, ses œuvres, ses pinceaux et ses pots de peinture soigneusement rangés rappellent que Rached Tamboura est un « artiste et non un criminel ».
Le jeune homme avait été accusé d’offense au chef de l’État et d’atteinte à un fonctionnaire public.
Les faits remontent à juillet 2023 quand le délégué de Monastir a déposé une plainte contre Rached Tamboura après la découverte de plusieurs dessins à l’effigie du président de la République, Kaïs Saïed, sur les murs des locaux de la délégation. Les dessins étaient accompagnés de tags (raciste, servile, fasciste)..
Rached Tamboura avait entrepris ces actions pour dénoncer le traitement infligé aux migrants subsahariens et les vagues de violences racistes ayant secoué le pays début 2023, notamment après le discours présidentiel où il était question de « tentatives de changement de la composition démographique en Tunisie ».
La famille du jeune homme avait lancé un appel début janvier pour qu'il soit libéré. Son état de santé s’était dégradé après qu’il avait entamé une grève de la faim sauvage.
Il a été condamné à deux ans de prison.
M.B.Z
Qu'on se moque de moi, mais je connais toutes les ruses talmudiques qui sont d'usage en Europe, contre nous les Arabes et les Musulmans. Ils ont réussi à détruire le Christianisme en Europe et presque partout en Occident, mais ils essaient de le transférer chez nous en Afrique du Nord, afin de nous détruire notre harmonie religieuse d'un peuple tunisien à 100% musulman.
Un de prévenu, vaut douze millions de Tunisiens.
Allah yostir Tounes.