L'organisation Amnesty International a rendu public un communiqué, jeudi 4 avril 2024, appelant à une action urgente afin de faire pression pour la libération du jeune artiste Rached Tamboura, traduit en justice en vertu de l’article 26 du décret 54 et l’article 67 du Code pénal.
Amnesty International rappelle que la Cour d’appel de Monastir a confirmé le jugement de deux ans de prison prononcé en première instance contre Rached Tamboura. Le jeune artiste avait peint des dessins pour dénoncer le traitement infligé aux migrants subsahariens et les vagues de violences racistes ayant secoué le pays début 2023, notamment après le discours présidentiel où il était question de « tentatives de changement de la composition démographique en Tunisie ».
Le jeune homme avait été accusé d’offense au chef de l’État et d’atteinte à un fonctionnaire public.
Les faits remontent à juillet 2023 quand le délégué de Monastir a déposé une plainte contre le jeune homme après la découverte de plusieurs dessins à l’effigie du président de la République, Kaïs Saïed, sur les murs des locaux de la délégation. Les dessins étaient accompagnés de tags (raciste, servile, fasciste).
S.H
- comment ne pas apprécier ses dirigeants ,
- comment ne pas haïr leur dictature
- comment un peuple qui se respect peut voter pour ce genre d'homme,,,