
Cela fait vingt jours que le président de République n’a pas de chef de cabinet et plus de quinze mois qu’il n’a pas de directeur de communication. N’en déplaise aux critiques et jaloux de tous bords, ceci est un exploit. Aucun président au monde ne peut se passer, autant de temps, de ces deux directeurs qui représentent le cœur même de tout département de l’État. Chez nous, le président n’en voit pas trop l’utilité, visiblement… Il les remplace allègrement. Il est capable de tout faire 24h/24, 7j/7 et 365j/an. Kaïs Saïed est un surhomme. Le Superman de son époque. Devant lui, les Khaled Ibn El Walid, Napoléon, Montesquieu et Ibn Khaldoun peuvent aller se rhabiller. A se demander d’ailleurs pourquoi Hollywood et Netflix ne se sont pas encore intéressés à lui. Ils doivent être bien jaloux les Américains. A moins que les Yankees de Washington ne leur aient demandé de ne pas relayer les exploits du président tunisien, question de ne pas donner des idées à certains, comme Donald Trump.
Samedi 12 février, un peu après minuit, Kaïs Saïed reçoit sa cheffe du gouvernement, venue directement de l’aéroport arrivant de Brest, et la ministre de la Justice. Il leur soumet le décret du nouveau Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Un conseil provisoire, précise-t-on.
Samedi 5 février, un peu après minuit, Kaïs Saïed est allé au ministère de l’Intérieur d’où il a annoncé la dissolution de l’ancien CSM. Ça a créé quelques vagues ici et là, mais rien de méchant. Juste que le G7, les Européens et le haut comité des Droits de l’Homme des Nations-Unies sont inquiets. Mais ils sont toujours inquiets, les Occidentaux, comme l’a dit le président. Qu’ils s’inquiètent plutôt du sort de l’Ukraine qui risque de leur échapper et de revenir dans le giron de l’empire soviétique ! Russe, plutôt.
Quel est le secret de travailler et de prendre des décisions stratégiques, samedi après minuit ? On ne sait pas trop. Il y a certainement un secret à cela, mais il dépasse les simples chroniqueurs mortels que nous sommes. Quand les faits politiques sont d’un niveau si élevé, il faudrait l’analyse d’un Jean Daniel ou d’une Françoise Giroud pour comprendre. Paix à leurs âmes. Maintenant qu’ils sont partis dans l’au-delà, il n’y a plus personne de suffisamment intelligent sur terre pour nous expliquer les actes du président tunisien Kaïs Saïed.
Après s’être arrogé les pleins pouvoirs le 25 juillet dernier, le président de la République a fait main basse sur le CSM samedi 12 février. Il a pondu un décret annonçant la création d’un CSM provisoire duquel il a éjecté tous les membres qui ne sont pas juges. Le bâtonnier, qui avait huit avocats dans l’ancien CSM, peut aller se rhabiller. Ses courtisaneries toute la semaine n’ont servi à rien. C’est le sort, d’ailleurs, de tous les courtisans. Le président les jette à la poubelle comme des Kleenex, une fois qu’il s’en est servi. Regardez où en est Nadia Akacha, ancienne cheffe de cabinet et Rachida Ennaïfer (méprisée partout), ancienne directrice de la communication.
Dans le nouveau CSM, le président s’est réservé une place de choix. Son nom est cité quatorze fois ! Il a désormais la latitude de désigner, de limoger, de muter, de promouvoir et de dégrader n’importe quel magistrat. Il a même décidé que son décret serait supérieur aux lois et à la Constitution du pays et que les personnes qu’il va nommer ont plus de légitimité que celles qui ont été élues à leur poste. La classe ! Pinochet, Castro, Ben Ali, Jong-Un, Husseïn (Saddam), Al Assad (père et fils) ou Bourguiba se sont avérés de piètres présidents devant Saïed.
Il faudrait peut-être revenir à l’époque médiévale pour trouver un chef ayant autant de prérogatives. Je vous le dis, notre président est hors-pair ! Je vous le redis, un Superman de son temps.
Les faits, rien que les faits. Concrètement, le président a le pouvoir législatif, exécutif et judiciaire entre les mains. Il a la latitude d’assainir l’administration, la justice, l’économie et la société tunisiennes. Le fera-t-il ? Mais bien sûr qu’il le fera ! Vous avez un doute ?
Au-delà des pouvoirs ordinaires et extraordinaires que pourrait avoir un président de la République, Kaïs Saïed a fait main basse sur l’Instance nationale de lutte contre la corruption. Qu’est-ce qui lui reste à prendre qu’il n’a pas pris ? L’Instance supérieure indépendante des élections et la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle. Le président l’a dit à maintes reprises, il ne peut pas y avoir de pouvoirs indépendants de l’État. Il n’y a que des fonctions. Partant, l’Isie et la Haica devraient être dissoutes à leur tour pour être remplacées par des instances provisoires réglementées par des décrets où l’on cite le président quatorze fois, au moins.
Et après ? Qu’y a-t-il à prendre ? Après, il y a le privé. Ah ces privés ! C’est des cupides-nés. Le président a promis d’en finir avec tous ces spéculateurs qui affament le peuple tunisien. La semaine dernière, on a fait des descentes policières sur des dizaines d’entrepôts. Il a juste suffi de l’absence d’un document administratif quelconque pour qu’on leur saisisse toutes leurs marchandises et qu’on les considère comme des spéculateurs et non comme des grossistes ou de gérants d’entrepôts. S’ils s’opposent à ces décisions présidentielles de Kaïs Saïed, ils peuvent toujours aller voir la justice. Laquelle est dirigée par Kaïs Saïed.
Après les entrepôts, le président entend aller voir tous ces voleurs d’avant et d’après 2011. Il y aurait 13500 milliards à prendre. 13500 milliards de quoi ? Le président ne sait pas trop, il a toujours confondu les chiffres, c’est lui-même qui le dit.
Et si jamais ces 13500 milliards ne suffisent pas à alimenter le budget de l’Etat, le président pourrait éventuellement faire main basse sur les banques, les sociétés d’assurance, les intermédiaires en bourse, les grandes surfaces ou les sociétés technologiques. Bref, on doit confisquer tout ce qui engrange des milliards de bénéfices sur le dos du pauvre citoyen appauvri par ces rapaces de capitalistes et occidentalisés qui ont trahi leur pays.
Dans la foulée, il faudrait aussi confisquer les deux-trois médias qui résistent encore au président et le critiquent tout le temps, notamment Business News et Mosaïque FM.
Au vu de la situation et des tournures que prennent les événements, il est urgent d’anticiper. Il y a ceux qui ont déjà émigré. Et il y a ceux qui n’ont que la Tunisie pour vivre. A Business News, nous faisons partie de ces derniers. Jusque-là, nous avons été fortement critiques du président et de sa politique hégémonique. On se disait qu’au pire des cas, nous allons être face à un juge indépendant et honnête qui saura ce que c’est que la liberté d’expression. Nous avons déjà des antécédents avec Moncef Marzouki et on l’a gagné haut la main.
Cette perspective n’est plus permise depuis le 12 février. La justice n’est plus indépendante et les magistrats ne sont plus libres. Nous ne pouvons plus faire confiance à la justice, comme c’était le cas avant le 12 février. Quel est donc ce magistrat qui va risquer pour nous une mutation, voire un limogeage, si jamais il lui viendrait à l’idée de dire qu’un article critique de Kaïs Saïed est un exercice ordinaire de liberté d’expression ?
La situation, voyez-vous, est intenable pour notre rédaction, d’où l’idée d’inviter Kaïs Saïed à nous diriger. J’invite mon ami Noureddine Boutar, directeur de Mosaïque FM, à faire pareil, sous peine de voir sa radio confisquée.
Laissons le président décider de ce qui se diffuse et de ce qui ne se diffuse pas. C’est à lui de nous dicter les sujets que l’on doit traiter ou pas.
Les chroniqueurs insolents comme Elyes Gharbi, Marouen Achouri, Haythem El Mekki, Sofiène Ben Hamida ou Zyed Krichen, exit. Les commentaires des lecteurs, exit également.
Bienvenue à Riadh Jrad, Kaïs Karoui, Ridha Lénine et Amine Mahfoudh. Les émissions seront toutes sous le signe du succès, des trains qui arrivent à l’heure (s’il y en a), de la verdure, du beau temps, du ciel bleu et du chant des oiseaux
Imaginez un seul instant comment seraient Business News et Mosaïque FM avec ce casting. Cette gestion monochrome vous insupporte ? Sachez qu’une justice sous la botte d’un seul homme est pire. Sachez qu’un pays sous la botte d’un seul homme est pire.
Ça a l’air d’une blague, mais on y va tout droit. Après l’assemblée, le gouvernement et la justice, les médias vont devoir se soumettre aussi. La majorité s’est soumise déjà, à commencer par la télé publique Wataniya.
Notre seul rempart, permettant notre liberté d’expression, était une justice indépendante et celle-ci a disparu le 5 février. Notre seule hantise est un juge partial, intéressé ou obligé. Ils le sont tous depuis le 12 février. Qui pour protéger les médias libres et indépendants ? Plus personne. La constitution n’est plus, la justice n’est plus.
Kaïs Saïed, tout à son narcissisme surdimensionné, vit dans une autre époque. Une époque médiévale. Alors que les salaires des fonctionnaires doivent être payés à partir de cette semaine, le compte du trésor n’inscrit que 551 millions de dinars alors qu’il lui faut 1,8 milliard. Plutôt que de s’occuper de cette urgence, le président est occupé à régler leurs comptes aux magistrats désobéissants.
Il ne distingue pas entre millions et milliards et il s’en vante. Il ne connait rien des réseaux sociaux que fréquentent 100% des jeunes et la majorité de sa population, et il s’en vante.
Le président se vante de son ignorance et son illettrisme ! Avec un président pareil, le pays ne peut plus avancer, les chefs d’entreprise (les seuls capables de créer de la richesse et de la croissance) ne peuvent plus travailler, les magistrats ne peuvent plus accomplir leur mission. Tout comme les médias.



Mr. Bhaloul, ces organisations doivent d'abord balayer devant leurs portes. En l'occurrence en Europe même, en Pologne et en Hongrie (deux membres à part entière de l'union européenne) qui ont réformé leur système judiciaire et font fi des pressions du Tribunal Européen et de la Commission Européenne. Pour la Pologne et la Hongrie c'est la souveraineté de leur pays qui prime sur toute autre considération.
La Pologne a défié l'Union européenne en rendant sa propre décision, selon laquelle toute mesure provisoire prise par la Cour européenne à l'encontre des réformes judiciaires polonaises n'était « pas conforme » à la Constitution polonaise
Il est navrant de tenir des propos aussi malhonnêtes envers le président Kais Saied, avec ce dévouement et abnégation d'entreprendre l'assainissement de l'espace vital des tunisiens, souvent malmené, particulièrement par une gangrene de corruption.
Une volonté présidentielle faire émerger le pays souvent englouti par cette maladie incurable,lui prodiguer le remède adéquat .
Bien cordialement à vous.
Des centaines de millions de personnes sont nés ou à naître, et sont mortes ou mourront, en ayant eu la certitude d'êtres des hommes et des femmes libres !!
C'est le constat, après la lecture de AR .
Quand à vous BN ,vous aurez fait votre possible pour les éclairer .
N'ayez aucun regret.
Il ne s'agit pas seulement de vos intérêts, de votre avenir, mais de notre intérêt à tout le peuple libre.
Superman ou pas, personne n'aurait le culot de remettre en cause les libertés, ces libertés obtenues au prix de longues années de militantisme, de sacrifices et au prix le plus cher : au prix du sang.
La dictature n'est plus d'actualité et jamais, jamais, elle ne sera rétablie.
Alors, B.N continuera tranquillement à publier ses articles comme d'habitude, sans contraintes ni pression et le jour où un énergumène ose s'y opposer, ce sera une autre histoire et ce ne sont pas des vains mots.
Ce ne sont pas les opinions qui dérangent, mais l'incitation à la haine, à la violence et la traîtrise.
Mais c'est aberrant aussi de supposer que la justice était indépendante.
Si la justice a joué son rôle aux moments qu'il faut, cette situation était évitable.
Si le parlement assurait ses obligations, il n'y avait aucune raison de prendre des mesures.
Certains vont vous répondre : oui mais il fallait attendre l'action de la justice pour remettre de l'ordre
Avec une justice inerte ,c'était vraiment possible ?
Alors, tiens-toi bien dans les clous, Nizar !!!
Mais nous ne sommes pas debiles.
La critique et l'opposition sont nécessaires. Il faut soutenir le droit d'expression de BN.
Mais je préfère KS à la ligne de BN.
Je n'aime pas parfois certains articles, qui me semblent agressifs envers le Président .
Ceux qui l'accusent de tous les maux auraient dû se révolter contre les vrais responsables de la faillite sur tous les plans de notre pays durant cette décennie noire et terriblement angoissante .
Mais triste, inquiet, désabusé.
Aussi qui voyez vous, qui pourrait sauver le pays?
Ce serait bien d'en parler, dites nous, on a vraiment envie de suivre un chemin d'espoir.
Puissions nous être conscients de ce que nous faisons , lorsque nous votons , ou ne votons pas...
https://www.businessnews.com.tn/kais-saied--ceux-qui-le-soutiennent-au-2eme-tour,520,91107,3
La liberté d'opinion n'est pas le privilège des journalistes et que, sans doute, ils ne sont parfois prétendus experts de tout au-dessus de la société.
Une presse libre indépendante, et non pas partisane entre pro et anti KS ou autres.
Les journalistes sont tenus à mettre au courant et d'informer les électeurs des affaires d'état et de la vie sociale par une information pluraliste, complète, diverse, pertinente, indépendante.
C'est votre combat de garder une presse libre.
Pour renflouer les finances du royaume, il veut poursuivre tous les nobles qui se sont enrichis et pour cela payer les magistrats à son service uniquement en fonction de leurs condamnations des nantis en vue de confisquer leurs biens. On peut imaginer que les magistrats devaient faire du zèle pour assurer leurs fins de mois!
C'est un roi d'opérette infatué de lui-même qui aime discourir avec emphase et prononcer des formules creuses.L'adjectif "ubuesque" qualifie depuis un personnage caricatural et grotesque.
'? la différence d'Ubu, le Président K.S n'a tué personne pour prendre le pouvoir et ne s'est pas enrichi en puisant dans les caisses-de plus en plus vides-de l'Etat Mais la situation de la Tunisie en ce moment est réellement ubuesque.
Après avoir fait l'aveugle du côté de l'ennemie numéro une de l'Islam et de la Révolution tunisienne du 14 janvier 2011, Abir Moussi, qui ne fait tout le temps que détruire la transition démocratique en Tunisie, live en direct par les chaînes tv des Emirats hébraïques et des Scies Monchars Ben Selman d'Arabie saoudite.
Après avoir radié toutes les 5 années (2014-2019) de pouvoir, du défunt président Béji Caïd Essebsi, de son parti Nidaa Tounes et de son camarade bourguibiste à la tête du parlement ARP Mohamed Ennaceur, n'ayant retenu que leurs échecs, qu'ils collent mensongèrement au parti d'Ennahdha et de son chef Rached Ghannouchi.
Après avoir intrigué contre toutes les gigantesques réalisations de la Troïka, qui ont restitué la paix sociale et le fonctionnement des Institutions républicaines de l'Etat tunisien, perdues par l'effondrement du régime dictatorial du dictateur déchu Ben Ali, sans le moindre coup de feu contre la population tunisienne, au point qu'ils osent encore parler d'elle jusqu'à aujourd'hui, comme si cette période de la Troïka était identique à l'actuelle période du président Kaïs Saïed.
Après avoir diabolisé toute personne politique qui dit:"èch-hèdou èn lè Ilèhè illè Allah, wè èch-hèdou ènnè Mohamadèn Rassoul Allah", au point que la Zalèma moussi refusa la récitation de la Fatiha sous la coupole du parlement ARP, tout en ayant encouragé les insultes et les mensonges contre l'Islam, comme si les modérateurs de BN ne peuvent faire la différence entre le juste et le faux et entre la vérité et le mensonge.
Il y a ceux qui n'arrivent pas encore à comprendre, que la vie humaine est tellement organisée par la Divinité, dont ils nient l'existence, qu'il ne pourra rien se réaliser au hasard dans cette vie humaine. On ne récolte, que ce qu'on sème.
Ce que nous prédisons et ce que nous écrivons des mois avant l'évènement, semble être enfumé par l'aveuglement des intelligents.
Allah yostir Tounes.
Il ya quelque chose d'irritant chez certains, c'est qu'ils font constamment la morale aux autres.
Aujourd'hui la tendance est de penser le monde de façon primaire : il y a les gentils et il y a les méchants...La vraie révolution ne serait-elle pas de mettre fin à cet orgueil narcissique simplificateur ?
En tout cas, espérant que ça BN ne sera pas touché, ça me ferait beaucoup de peine
mais à ce rythme, BN sera "ammarisé" .
tant que l'armée de pacotille -- paper tigs -- ne bouge pas pour l'arrèter et le mettre hors état de nuire, les libertés seront tronquées jusqu'à disparition.
in fine, il sera pire que ses 2 prédécesseurs.
WAKE UP !!
Les fondations de la soi-disant "République" étaient fausses et celui qui construit sur du sable n'obtient finalement que des tas de sable. Toutes les instances de l'Etat et toutes les générations se sont harmonisées avec les dictateurs et s'en sont accommodées. Et c'est pour cela que la démocratie ne sera qu'une chimère pour ce peuple, car dans chaque nouveau-née, réside "génétiquement" et culturellement un petit dictateur !
C'est vraiment un défi / une impertinence de faire d'un citoyen NON démocrate un vrai démocrate moderne !
3sè milli Tami3 bil koskousi minè issmè !
Rien n'est jamais de votre faute, c'est le premier problème de la Tunisie !
Et n'a fait que tenter de torpiller les gouvernements qu'il a lui-nommé lui même, n'est-ce pas ?
Il faut reconnaître qu'il a tout poussé dans la transparence totale et a laissé les soi-disant intellectuels tunisiens continuer à se ***avec des futilités de Abir Moussi...
Et c'est au RCD Medien de s'en attribuer le mérite, d'avoir contribué à façonner la mise en scène et hypnotisé la population et l´ARP.
Titre original en anglais : Nearer, My God, to Thee,
Il est connu pour avoir été joué sur le RMS Titanic alors que le paquebot coulait.
Lors du naufrage, plusieurs musiciens restèrent impassibles et jouèrent cette mélodie avec émotion au violon . On croit que cet hymne a été le dernier morceau joué lors du naufrage réel
L'orchestre gagne ses lettres de noblesse dans la nuit du 14 au 15 avril, lorsque le paquebot fait naufrage après avoir heurté un iceberg. Les musiciens jouent ainsi jusqu'au bout pour prévenir les effets de panique.
L'héroïsme de l'orchestre est ainsi entré dans la légende. Certains historiens considèrent que la présence de l'orchestre a pu créer un sentiment de sécurité qui a poussé les gens à ne pas quitter le navire à temps.
"Elli âch zèmèn Bourguiba ou Ben Ali ou ândou el youm kélmè méch ikoulhè bi sédk ou ikhallihè el tèli,mè houch Rajél!"
Une fois de plus, je vais vous décevoir. Cela ne devrait pas vous surprendre. Quand bien même il m'a volé trois années de ma vie, je n'arrive pas à en vouloir au président Bourguiba évoqué ci-dessus. Question de bilan et de successeurs.
C'est une vieille histoire. Le temps émousse rancoeurs et ressentiments. C'est là une des rares vertus des jours qui passent. Je vous lis et je me dis :
Il est probable que, sans nous connaître, nous étions au même moment sur les mêmes barricades.
Quant à Ben M'Barek, j'ai lu votre commentaire. Ce personnage me fait penser à un BHL. Pensée jetable. Il mange à tous les râteliers, court derrière les projecteurs comme un canard sans tête.
K.S., lui ne me semble pas avoir l'étoffe d'un dictateur ou alors de kermesse. Le costume me semble être trop grand pour sa frêle personne.
Je peux me tromper. Je n'entends rien aux hommes. Je l'avoue.
Bien à vous.
La politique s'en est emparée !
Mais ce n'est pas si nouveau. Les nazis (c'est-à-dire ceux du Reich à peine millénaire) savaient déjà utiliser cette connaissance à leur avantage.