
Le président de la République, Kaïs Saïed, a inauguré, ce samedi 15 octobre 2022, le musée de la Marine tunisienne à Bizerte.
« Nous sommes dans une bataille avec la mer, et il ne s'agit pas d'un ennemi extérieur, mais plutôt d'une situation tragique en Tunisie », le chef de l’Etat exprimait ainsi ses regrets face au phénomène grandissant de la migration irrégulière, soulignant la nécessité de mettre un terme aux causes de ce phénomène. Dans le même contexte, il a déclaré que les migrants clandestins disparus font l'objet d'un suivi quotidien. « La mer doit redevenir une source de vie et non de mort » a-t-il déclaré.
Kaïs Saïed a ajouté que le phénomène croissant de la migration irrégulière est dû à des causes internes et externes, louant le rôle de la Marine nationale dans la recherche des personnes disparues.
Dans un autre contexte, le président a affirmé que les préparatifs de la cité de la santé de Kairouan vont bon train et que des contacts sont établis avec plusieurs parties.
Le président de la République est revenu, hier, sur l’incident douloureux relatif au naufrage d’un nombre de citoyennes et citoyens à Zarzis. Le communiqué de la présidence de la République précise que cette affaire fait l’objet d’un suivi quotidien de la part du président de la République depuis l’annonce de la disparition de l’embarcation.
Dans ce contexte, le président de la République a réitéré ses consignes aux forces de la marine et aux autorités régionales pour intensifier les opérations de ratissage pour retrouver les naufragés. Il a, également, présenté ses condoléances aux familles des défunts, tout en remerciant les habitants, mais aussi les pêcheurs pour tous les efforts déployés pour soutenir les forces militaires et sécuritaires ainsi que les agents de la protection civile.
M.B.Z
S'il n'a pas de Conseillers compétents, qu'il m'engage à le conseiller à distance et gratuitement, afin que je lui conseille expressément, de démissionner et d'aller se reposer, avant que toute la Tunisie n'y coule avec lui.
Quelles nouvelles ?
Dans les vap's depuis quinze jours,
Au bout du fil
Je vous appelle ;
Que trouverai-je à mon retour ?
Tout va très bien, Monsieur le Président,
Tout va très bien, tout va très bien.
Pourtant, il faut, il faut que l'on vous dise,
On déplore un tout petit rien :
Un incident, une bêtise,
La mort de votre jument grise,
Mais, à part ça, Monsieur le Président
Tout va très bien, tout va très bien.
Allô, allô Taoufiq !
Quelles nouvelles ?
Ma jument gris' morte aujourd'hui !
Expliquez-moi
Valet fidèle,
Comment cela s'est-il produit ?
Cela n'est rien, Monsieur le Président,
Cela n'est rien, tout va très bien.
Pourtant il faut, il faut que l'on vous dise,
On déplore un tout petit rien :
Elle a péri
Dans l'incendie
Qui détruisit vos écuries.
Mais, à part ça, Monsieur le Président
Tout va très bien, tout va très bien.
Allô, allô Taoufiq !
Quelles nouvelles ?
Mes écuries ont donc brûlé ?
Expliquez-moi
Valet modèle,
Comment cela s'est-il passé ?
Cela n'est rien, Monsieur le Président,
Cela n'est rien, tout va très bien.
Pourtant il faut, il faut que l'on vous dise,
On déplore un tout petit rien :
Si l'écurie brûla, Votre Excellence
C'est qu'le château était en flamme
Apprenant qu'il était ruiné,
A peine fut-il rev'nu de sa surprise
Votre père s'est suicidé,
Et c'est en ramassant la pelle
Qu'il renversa toutes les chandelles,
Mettant le feu à tout l'château
Qui s'consuma de bas en haut ;
Le vent soufflant sur l'incendie,
Le propagea sur l'écurie,
Et c'est ainsi qu'en un moment
On vit périr votre jument !
Mais, à part ça, Monsieur le Président ,
Tout va très bien, tout va très bien.


